𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 4

36 9 9
                                    

Ils firent rapidement le tour du propriétaire

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ils firent rapidement le tour du propriétaire. Le chez-soi de Jimin était aussi simple, et réconfortant qu'un nid douillet d'oiseau. Toutefois, un élément intrigua vite Amour.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

- Quoi ?

- Ça ? dit-elle en s'étalant dessus.

Voyant l'objet s'enfoncer et rebondir sous le poids de son corps, elle monta dessus et commença à sauter frénétiquement en criant comme une gamine.

- Wow! Youpi ! C'est. Super. Amusant. Wow!

- Eh là ! Descends, descends de là, ok ? Ce n'est pas fait pour sauter dessus.

- Mais. Si. C'est. Trop. Drôle !

- Non, non Ami descend de là !

- Trop que non ! C'est trop cool de sauter ! Je me sens libre !

Son rire bientôt embruma la pièce de chaleur, de la chaleur de son cœur qui apportait tant de vie dans cette maison qui n'a toujours était bercée que par de longs silences. Amour irradiait d'une lumière bienveillante, réconfortante, en apportant dans chaque coin sombre des feux follets de douceur.

Et c'est dans un ultime saut, que tout son corps fatigué retomba sur le lit complètement défait.

Jimin la rejoignit. Il posa sa nuque le long du bras droit d'Amour. A travers les pulsations de son poignet, il pouvait sentir les battements effrénés de son cœur bondir dans sa poitrine, en binôme avec sa respiration saccadée qui tentait d'amener vers ses poumons, l'oxygène nécessaire pour combler son cœur de cet effort soudain.

Jimin ne détachait pas ses yeux d'elle. Peut-être était-ce dû à son physique, qu'il n'avait vu nulle part ailleurs, où à cause des tonalités suaves, à la fois douces et sensuelles de son rire ? Ou bien était-ce juste parce que c'était elle ? Tout simplement elle.

 Peut-être était-ce dû à son physique, qu'il n'avait vu nulle part ailleurs, où à cause des tonalités suaves, à la fois douces et sensuelles de son rire ? Ou bien était-ce juste parce que c'était elle ? Tout simplement elle

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Leurs regards se croisèrent, comme une évidence. Deux pupilles se parlant en silence, connectant une âme à une autre. Bientôt, Jimin approcha ses phalanges sur la joue d'Amour, dont le sourire s'effaça pour aborder une mine plus propice à la cour.

Leurs souffles d'une chaleur amoureuse, s'entremêlèrent jusqu'à sceller leurs lèvres d'une passion affectueuse. Sur chaque parcelle de son épiderme, il déposa des baisers. Sur sa peau de couleur pâle, elle la marqua de ses lèvres pulpeuses. Leurs corps ne firent qu'un, unis par les va-et-vient semblables aux tumultueuses vagues se fracassant sur le rivage d'une plage de sable blanc. C'était la première fois qu'Amour goûtait aux plaisirs de la chair, au goût fiévreux d'un baiser passionné, au parfum d'une respiration enflammée embrasant sa peau.

𝕴𝖓𝖉𝖎𝖑𝖆 – 𝕷𝖔𝖛𝖊 𝕾𝖙𝖔𝖗𝖞

Le peuple de la Lune contrairement à celui de la Terre, ne pouvait pas s'unir via un contact physique avec leurs semblables. Les enfants du peuple de la Lune naissaient d'étoiles mourantes.

Au loin dans l'univers, dans l'immensité stellaire, une supernova se mourrait. Elle devenait une étoile de type naine blanche, se tenant solitaire comme une relique éblouissante d'un passé cosmique tantôt glorieux. Son éclat, bien qu'auréolé d'une ombre de mort, avait la pureté céleste d'un blanc éthéré jalousant toutes les nouvelles étoiles qui venaient de naître. Sous son manteau fait de croûtes et de marques d'une vie antérieure, cette étoile renfermait une sagesse ancienne, gravée dans les cratères des plis qui formaient la cage de son cœur refroidi.

Le moment venu, une fine branche d'un arbre venu du monde de la Terre s'élevait, et perçait la coquille de la naine blanche. A son intérieur, couvé dans cet œuf cosmique, un être s'y trouvait. L'enfant qui était dans l'œuf était lié par le cordon ombilical que formait désormais la branche de l'arbre. La branche arrachait l'enfant de la solitude de l'immensité de l'espace, pour l'emmener jusqu'au peuple de la Lune. Le nouveau-né était adopté par l'astre céleste lunaire qui, quand elle se métamorphosait en un croissant, lui faisait un berceau de lumière.

Souvent, il pouvait se passer des années pour qu'une branche venue du peuple de la Terre, ne trouve la coquille d'une étoile naine blanche. Bien qu'ils se considéraient comme égaux, c'était en fait, le peuple de la Terre qui avait le rôle le plus avantageux. C'étaient eux les créateurs de vie, et c'est ce qu'Amour ressentit cette nuit-là. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait en vie.

Tandis que leurs ébats adoptèrent une cadence plus douce, Amour se recroquevilla dans le creux des bras de son amant. Quant à lui, il humait son parfum céleste aux senteurs d'agrume, et fait d'un noyau d'odeurs qui rappelait celle de boutons de rose en pleine éclosion. Elle faisait naître en lui un tourbillon d'émotions qui chamboulait son âme. Si ce sentiment était de l'Amour, alors il était un fardeau bien tumultueux pour son pauvre cœur. 

Aussitôt, Jimin se rappela de ce qu'Amour lui avait dit tantôt : « vous ne pouvez pas nous aimer, sous peine que votre cœur s'arrête. ». Or, Jimin était bien vivant et il sentait bien son cœur battre. Ce qu'il ressentait n'était donc peut-être pas de l'amour sinon, il en serait mort.

Et alors que sur ses phalanges, les perles unies aux mèches soyeuses d'Amour valsaient, Jimin sombra dans un profond sommeil avec comme berceuse, les battements de cœur de son âme-sœur.

Nébuleuse d'Amour [JiKook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant