Chapitre 4

102 6 0
                                    

Avant qu'Harry ne descende de l'avion, il prit une douche rapide et changea de vêtements – la presse et ses fans pouvaient attendre. Ce n'était pas comme s'il s'inquiétait de ce qu'ils pensaient de son apparence qui montrait qu'il venait d'avoir du sexe, mais en vivant avec des vampires, vous appreniez à leur cacher certaines odeurs et après la baise dans l'avion et la pipe qu'il venait de recevoir juste un instant plus tôt, l'odeur de sexe s'attardait lourdement autour de lui.

Harry mit rapidement un jean confortable d'un bleu délavé qui tombait parfaitement sur ses hanches, un tee-shirt noir à manches longues avec un dragon argent s'étirant sur toute sa surface et quelques foulards noirs et argents juste pour le fun. Il enfila ensuite ses bottes, mit un peu d'eyeliner pour faire ressortir ses yeux, passa sa main dans ses cheveux une ou deux fois, mit un peu d'eau de Cologne, se regarda dans le miroir une dernière fois, pensa « Qui a besoin d'un putain de styliste quand tu es tellement canon ? » et fut prêt à partir.

En passant à côté de la fenêtre, Harry remarqua qu'en fait il y avait du soleil dehors et attrapa ses lunettes de soleil. Il jeta ensuite sa veste sur son épaule, prit un petit sourire narquois sexy et il se dirigea vers la porte qui lui ferait quitter la sécurité de l'avion. Cependant, les cris et les flashs qui éclatèrent le firent presque y retourner, mais il serra les dents et avança tandis que les gardes de la sécurité prenaient leurs places autour de lui.

- Par ici, M. Potter, nous avons une limousine qui vous attend, déclara un des gardes alors qu'il forçait la foule à s'écarter et le laissait passer.

Harry signa quelques posters et t-shirts qui arboraient le nom de son groupe, Amortentia. Cela amusait toujours Harry de voir un Moldu porter un de leurs t-shirts étant donné qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'Amortentia signifiait. C'était la potion d'amour la plus puissante dans le monde sorcier, provoquant une obsession et un engouement intense chez le buveur. C'était vraiment ironique, lorsqu'Harry s'arrêtait pour penser à sa propre vie amoureuse actuellement.

Vers la fin, les gardes devaient pratiquement recouvrirent Harry et le porter à travers la porte que la foule tentait de bloquer ou de s'en rapprocher. Aussitôt qu'Harry fut capable de tenir à nouveau debout sans aide, ce fut seulement pour une seconde avant qu'un corps plus petit, plus dur et bien plus froid ne se précipite sur lui – doucement, si cela était possible.

- Oh, tu m'as tellement manqué ! déclara Esmée s'écartant et tenant son visage dans ses mains froides.
Tu as grandis ! s'exclama-t-elle alors, baissant le regard pour vérifier que ses chaussures étaient à la hauteur normale.

Harry eut un petit rire profond, les surprenant une fois encore par le baryton de sa voix. La dernière fois qu'ils l'avaient vu, il avait la même taille qu'Alice portant des talons et maintenant, il avait une tête de plus qu'elle et faisait au moins 1,82 cm

Carlisle étreignit son fils à son tour et sourit lorsqu'il sentit Harry s'accrocher à lui un instant. Harry avait toujours été plus proche de lui que d'aucun des autres et Carlisle pensait que cela avait quelque chose à voir avec le fait qu'ils étaient vraiment parents et aussi parce que c'était Carlisle qui l'avait emporté loin des mauvais traitements et de l'orphelinat.

Alice et Jasper prirent ensuite leur tour et Alice commença immédiatement à parler de mode. Harry avait toujours été le seul avec qui elle pouvait réellement en parler puisqu'il était également plutôt passionné par le sujet – du moins quand il s'agissait de son propre style.

- Je t 'ai vu sur la couverture de GQ le mois dernier déclara Alice commençant à sautiller sur place d'excitation.
Tu dois tout me raconter.

- Bien sur, répondit Harry en lui souriant.
Ils m'ont laissé garder les vêtements.

Nothing Left to Hold Où les histoires vivent. Découvrez maintenant