*jouer "Folie" de Far*
Et voilà, de retour. De retour vers ce précipice, cette fin assurée. La douce agonie, le grand boulevard du terminal.
Trois jours. Trois jours que c'est le retour à la fin. La fin, en une sorte le début? Est-ce que ma propre fin ne serait pas le debut du nouveau moi? Je dis "moi", je parle de celui qui survit depuis 2016. Après c'est possible qu'il y ait eu plusieurs versions dudit phénomène. Je dois être à une version trop nombreuse pour la compter. Mais il y a toujours quelque chose qui relie ces versions: cette volonté, nécessité de survivre ?
Et là j'ai atteint une version. Une bonne version je crois ? Mais visiblement elle vient d'être remise à zéro. Trois pauvres jours, et le retour au départ est acquis. Un chemin parcouru depuis plusieurs mois consécutifs de travail sur moi et intenses. J'ai essayé, j'essaye encore.
J'ai deux personnes qui m'ont accompagné dans ce périple. Mes meilleurs amis. Oui, dans l'équation il y en a normalement une troisième, mais celle-ci, bien que virtuellement présente, ne peut réellement compter pour des raisons de trop grande distance. Cela dit, évidemment que je suis heureuse pour elle, mais elle me manque suffisamment trop pour prendre part à ce texte.
Eliot. Ce grand, ce fort. Il est dans ma vie depuis maintenant presque deux ans. Je l'aime d'amour. C'est quelqu'un d'important pour moi, mais, ce soir, il m'a presque fait du mal. En effet, et depuis quelques temps, je comprends que je ne suis plus une personne tant importante pour lui. Ai-je perdu du niveau? Suis-je devenu pire qu'avant?
Et merde, j'ai encore régressé. Encore une preuve du retour en arrière sur ce que j'avais pu avoir accompli. Et Eva, ma meilleure amie avant tout ce qui puisse exister, m'a également fait ressentir. Il est clair, on a plus le temps de me voir, de me répondre, la force de se rencontrer une énième fois. Devrais-je citer d'autres qui ont eu le même comportement envers moi? Ou cela suffira-t-il? Parce qu'en effet, en peut de temps, ils ont été nombreux. Sont-ils simplement des éléments néfastes pour ma personnes que j'ai naturellement fait partir? Ou suis-je le problème, et donc suis-je l'élément néfaste?
C'est ce que m'a amené la pensée, la réflexion d'une personne. Horrible, me direz-vous. Mais envers et contre tout (oui, tout, parce qu'il y en a eu des péripéties, je vous garantis), j'ai quand même réussit à tomber amoureux. De quoi? D'un insensible. D'un insensible, qui est un expert dans la critique d'autrui. L'homme idéal, d'un point de vu objectif. Mais surtout idéal pour vous faire sentir mal, vous rabaisser, vous critiquer. Mais pas dans un mauvais fond, non, dans l'objectif premier de vous conseiller.
En effet, cet homme a eu tout ce qu'il lui fallait pour naitre dans de bonnes conditions, et part du principe que tout le monde puisse atteindre ses standards. Ceux-ci sont donc fondés seulement et uniquement sur lui-même, oubliant que d'autres situations bien plus défavorables existent. Quel problème, n'est-ce pas, quand son passe temps est principalement de critiquer tout cela.
Voilà. Tout cela mène à ma perte de moi-même actuelle. Quelle honte, après tant de travail.