Je t'ai vue pour la première fois dans mes rêves, après avoir traversé une épreuve vraiment difficile, devenant un peu la paria de mon école. J'étais celle qui ne faisait rien, mais que l'on détestait sans raison apparente. Plus tard, j'ai compris que les gens n'aiment pas la différence, et être trop différent peut déranger certaines personnes. On m'a fait croire que j'étais la mauvaise personne de l'histoire.Au plus bas de ma vie, je me suis tournée vers le Seigneur et lui ai demandé de m'aider, car toute seule, je n'y arrivais pas. Je rêvais de toi. Les jours passèrent, et mon rêve devint réalité. Tout commença par une nuit où je sortais acheter du pain chez l'épicier. Tu étais là devant moi, et je me dis : "Mon Dieu, je dois rêver. Je ne sais pas si c'est un rêve ou la réalité..."
"Mon Dieu, c'est l'homme que j'ai rêvé, celui qui a dit que j'étais sa femme," pensai-je. Tu me regardais sans dire un mot, indifférent. Je fis comme si je ne t'avais pas vu et poursuivis mon chemin sans savoir que notre destin avait été lié ce soir-là, un destin à moyen ou long terme, peu importe.
En rentrant chez moi, perturbée, je partageai l'événement avec ma sœur.
"Tu ne devineras jamais," lui dis-je.
"Ne me dérange pas, je suis fatiguée de tes histoires à dormir debout," répliqua-t-elle.
"Non, sérieusement, écoute, je l'ai vu."
"Qui?"
"L'homme du rêve."
"Seigneur, aidez ma sœur, s'il vous plaît."
"Je te jure, je l'ai vu."
"Mouais."
Je me levai du canapé sur lequel j'étais assise et lui tapai gentiment la tête.
"Je te dis que je l'ai vu. Bref, après on s'en fout, ce n'est qu'un rêve après tout."
Ma sœur me regarda calmement avant de comprendre que j'étais sincère. Elle rit aux éclats et me traita de folle, puis se leva du sofa en me disant :
"Si il est à toi, il reviendra."
Je ne dis rien et m'en allai.
C'était l'année de terminale, j'étais plus que triste, toujours la paria, celle que l'on jalouse sans raison. Même si j'étais connue pour être celle qui se moque de tout, cela m'atteignait, et j'en avais marre. Je ne pouvais riposter, car ma mère m'avait fait promettre de ne pas me battre, comme au collège.
Un soir, parlant au téléphone avec l'un de mes flirts, je me connectai sur Facebook et vis cet homme. J'appelai immédiatement ma sœur, et sa première réaction fut de dire qu'elle trouvait son futur beau-frère beau. La minute qui suivit, il m'envoya une demande. Je ne savais pas trop quoi dire. Ma sœur prit mon téléphone et accepta la demande. Moi qui étais connue pour être celle qui se faisait désirer, je fis une chose jamais faite : je lui écrivis en premier.
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Raelianna
RomanceDans ma jeunesse, je me laissais emporter par des rêves d'un amour venu des étoiles, une passion qui promettait de me donner la force de triompher face à tous les défis. Bercé par les films envoûtants de cette époque révolue, je m'illusionnais à pen...