1. NIGHT CLUB ET ARSENIC BLANC

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Neréa


Milan, 22h30.

Vêtu d'une robe noire satinée à col plongeant et dos nu m'arrivant à mi-cuisse, je descendais de ma Maserati MC20 noir matte, accompagnée de mon sac de soirée en direction du Night-Club. Je m'élançais d'une démarche assurée avant de m'arrêter devant celui-ci.

Deux vigiles se trouvaient devant la porte et vérifiaient chacun l'identité des personnes voulant entrer ainsi que leur sac assurant un minimum de sécurité. N'ayant pour le moins aucune envie d'attendre avec des fêtards déjà tous trop bourrés pour l'heure je me dirigeais vers la porte lorsqu'une main sur mon poignet me stoppa :

- Poupée la file d'attente c'est par là-bas, me dit l'un d'entre eux un sourire malsain aux lèvres.

On ne peut jamais être tranquille ou quoi me dis-je intérieurement.

- Si tu veux on peut te faire rentrer là tout de suite, seulement si tu nous offres un petit quelque chose en retour, poursuivit le second en se léchant les lèvres, les yeux sur mon décolleté.

Les yeux c'est plus haut connard.

- Messieurs, commençais-je, loin de moi l'envie de paraître quelque peu offensante, mais si toi, dis-je en pointant le premier du doigt, tu ne me lâches pas et si toi, dis-je en pointant le second, tu ne remontes pas tes yeux plus haut... nous allons comme quelque peu avoir un malentendu.

- Ah oui et lequelle poupée ?

Mais il est con lui ou quoi ?

- Celui-là, dis-je en sortant mon Glock afin de le pointé à tour de rôle sur leur visage marqué par l'effroi. Et vous voyez comme vous m'avez ne serait-ce que légèrement froissé je vous laisse l'opportunité de vous en sortir, dis-je le ton las, mais la prochaine fois que je revois vos visages de pervers...je vous fais mangez le sol, c'est clair ?

Ils se dépêchèrent d'hocher la tête, puis je rangeais mon Glock dans ma pochette, soufflais un coup afin de me préparer à la suite de cette soirée qui risque d'être funeste et me dirigeais à l'intérieur du Night-Club.

- Que la fête commence...me dis-je à moi-même.

...

Une fois rentrée à l'intérieur, j'observais tous ces corps ivres d'alcool et de transpiration danser entre eux sur la musique assourdissante jouée par les enceintes. De mes yeux, je cherchais le bar puis une fois repéré je me dirigeais vers celui-ci.

- Un whisky per favore, (Un whisky s'il-vous-plaît), interpellais-je un barman, il più forte. (Le plus fort.)

- Subito, signora. (Toute de suite madame.)

- Ecco a voi. (Tenez.)

- Grazie. (Merci.)

Je sirotai tranquillement mon verre, cherchant la cause de ma venue de ce soir du regard. Mes yeux se baladaient lorsque je le trouvais lui, et toute suite une haine incontrôlable s'empara de moi. Il se trouvait à l'étage supérieur au coin VIP accompagné de ses quelques hommes à lui, les plus fidèles.

Mais oui, vas-y, profite mio bellissimo (mon beau) ton heure est compté,...tic...tac...

Étant sur mon terrain de jeu préféré, je décidais de jouer un peu en allant me déhancher sur la piste de danse sous tous ses regards inquisiteurs. Plusieurs minutes passèrent, pendant lesquelles je laissais la musique s'emparer de mon corps jusqu'à ce que deux mains se posent sur ma taille et me suivent dans mes mouvements.

L'Héritière {PUBLICATION IRRÉGULIÈRE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant