TU VEUX

Et puis,

Et puis, j'ai aimé, 

Dans tes traits, j'ai retrouvé ce que je désirais, 

Je me suis enfoncé, tête première pour te trouver, 

J'ai laissé mes douces mains glissés, 

Le long de ton cœur épiné. 

Je me souviens encore de la façon dont nos lèvres se croisaient alors que nos sourires s'échangeait et me donnaient un arrière goût de bonheur tout du long de mon corps paniqué à la sensation d'une émotion que je ne connaissais. Je revois la façon dont je me sentais tant à l'aise à tes côtés, j'y trouve un réconfort inné alors que j'imagine encore tes beaux yeux bleutés me fixer. Je ne suis plus rien sans toi à mes côtés, je ne sais plus imaginer, même écrire est devenu une corvée. Ô que j'ai aimé. 

Et puis, il y a la sensation assidue qui se fraye un chemin le long de mon cœur, celle d'un malheur qui bien trop présent, d'une présence bien trop senti. Je me souviens de la façon dont j'ai lâchée le plus grand des jurons alors que j'apprenais qu'encore je venais de me faire tabasser. Car, à terre, j'étais, de la nouvelle d'une amante renouvelée que tu avais dérobé. Une amante qui avait touchée tes lèvres charnues pour s'en accommoder. Une amante que j'avais jalousé avant de la pleurer, la déplorer de s'être attardé un instant de trop sur le goujat que tu es. 

Et puis, j'ai aimé.