malgré tout, je t'aime !

0 0 0
                                    

Le temps ! A ce qu'on raconte, est le maître de la guérison des blessures et pourtant la mienne demeurait béante. C'est vrai. Elle s'est refermée mais ce balafre, de mon cœur, qu'elle laisse derrière elle, est plus vive que jamais depuis mon retour à Lomé. Trois années entière s'étaient ruissellées depuis que nos chemins s'étaient divergés et ma vie sans toi demeurait moribonde comme jamais.
Aujourd'hui je suis entièrement convaincu, en tenant cette image de toi entre mes mains, que tu es celle qu'il me faut. Depuis, mes cinq dernières relation amoureuse - en ne parlant que de toi même quand mes compagnes et moi nous unissions, ton nom était au bout de mes lèvres - furent toutes soldées par un fiasco. Tu restes le grand amour que la vie m'est offerte et chaque jour que le ciel me souffle une souffle de vie, je la passe à penser à toi. Et mes prières n'ont que le même slogan : Dieu, fait en sorte qu'elle me revienne. Je ne pouvais savoir que ta vie fut mouvement et je me rends compte aujourd'hui que je m'étais trop pressé pour faire de toi ma femme sans chercher à sonder ton passé. Avec l'âge, je prends conscience des tors de ma vie.
Comme chaque matin avant d'aller au boulot en solitaire, je viens d'admirer cette photo de nous en ensemble, celle que nous priasses à la plage, celle-là où nous nous embrassions. Je la pose et pris celle où, assise sur le lit, tu affiches un sourire radieux. Je m'assois un instant sur le lit pou profiter de ce moment intime avec toi, comme si ce n'est pas ma routine de depuis deux ans et demi, avant de me chaussé et arranger ma cravate et me mettre sur le chemin du service.
J'avais fini par me décoter une nouvelle moto, en tout cas mon patron m'a un peu secoué avant que, je ne fasse ce moindre changement dans ma vie. En route pour le boulot, qui n'a plus de saveurs pour moi, je me suis fait stopper par les feux tricolores à moins d'un kilomètre de mon domicile. Regard vide, j'ai eu une impression de déjà vue. Comme si je reconnais la mendiante qui s'est jeté sur le pare-brise d'une voiture au arrêt pour quémander son pain du jour. Je reste perplexe devant cette femme, prend tout mon temps pour m'assurer de ne pas me leurrer avec tout acte.
Je ne remarque même pas le vert du feu tricolore s'allumer jusqu'à ce que les klaxon derrière moi ne me le signale. J'essaie de me garer sur le côté un peu plus devant pour ne pas t'effrayer. Quand je reviens aux deux tricolores, je n'eu pas gain de cause. J'accuse donc mes yeux encore une fois de m'avoir joué des tours. Je vais au boulot et ma journée reste identique aux autres, ennuyeuse et éprouvante. Je rentre fatigué et j'ai fini par dormir à même le sol après avoir englouti deux bouteilles de whisky. Avec le temps Arnold, mon ami de tout les temps qui maintenant vit au état unis, ne peux rien pour moi vu qu'à chacun de ses appels je fais semblant d'aller mieux et de m'être sevré de l'alcool.
Une semaine pleine se sont passés depuis que je t'aperçasses aux feux tricolores et chaque jour depuis ce fameux jour, j'ai l'impression que mon cœur bat plus fort quand je fais mon passage à cet endroit.
Le dimanche matin, pour avoir le cœur net, je sors de ma maison à pied, une de rare, pour y voir clair. Un pas devant l'autre, j'arrive à cet endroit qui n'est devenu mystérieux. Je ne manque pas de prendre avec moi une de te photo, que j'avais pour faciliter les recherches.
A la première personne que je montre ton image, elle te reconnue hélico presto contre un billet de deux mille francs. Je suis étonnée quand, cette femme me dit que tu t'appelles Mélissa et que ton enfant, une toute mignonne fille qui me ressemble un peu a le nom de Daphnée. Sur plce, je suis tétanisé de joie à l'idée de t'avoir enfin trouver. Selon la mendiante, ta fille est souffrante et que tu dois sans doute être à l'hôpital. Hélas elle ne sut me donner ton adresse vu que tu dormais au grand marché de Lomé et sous des clôtures des fois. J'en étais tout émoustillé mais quand, je me redéfilais cette phrase du la dame : sa fille d'environ deux ans s'appelle Daphnée, je m'étais demandé comment pouvais tu me cacher que nous avions une enfant de deux ans ?! La seule réponse possible était que tu voulais éviter à ta fille ce qui t'étais arrivé avec ton père. C'était clair pour moi. Ce genre de traumatisme était le cas de figure que j'envisageais.
A la dame, je remis un billet de dix mille et mon petit téléphone pour qu'elle me rejoigne si elle t'apercevait. J'avais passé tout la journée à atteindre ce appel pour enfin te ramener à la maison mais que dalle.
Les jours eurent raison de la situation et ni toi, ni la dame n'appruent plus aux feux tricolores. Je m'étais alors dis que j'avais hallucinations encore une fois et qu'une sans abri eu raison de moi qui avait envie de m'accrocher à toi malgré le temps. Je fini par me faire à l'idée que je ne te reverrai plus jamais et que cette réalité me faisait devenir complètement maboule. Cependant c'était à cet instant où je voulu t'abandonner à mon passé que mon téléphone sonna. Franck ! C'était le nom que portait le numéro qui m'appelais. Je fus totalement surpris que Franck, un ami de longue date désormais médecin, me passe un coup de fil aussi tard dans la nuit.
Ce qu'il me disasses au au bout du fil me pressa à tel point que je portais ma chemise fleurie a l'envers avant de me diriger vers sa clinique. Je ne sus à quelle allure j'allais mais l'essentiel était que j'y arrive au plus vite. En circulation, je me remémorais les mots de Franck « Depuis quand tu as une enfant et tu ne m'avais pas dit Homère. Donc tu m'envoies ta femme et l'enfant hein ». Ces mots me suffisait de comprendre que la mendiante ne m'avait pas rouler dans la farine.
Mon casque ne quittait ma tête avant que je ne rentre d'une allure fulgurante dans le hall de l'hôpital, directement dans le bureau de Franck. Quand il vit l'expression de mon regard, il comprit le hic de l'histoire. Alors je lui demandais de me montrer notre petite fille et de m'expliquer la situation. Il eut l'amabilité de me conduire à sa salle mais tu n'y étais pas. Selon les un et les autres, tu étais sortie te chercher un truc à se mettre sous la dent. Au contact de ma princesse, mon cœur battait son plein. Je nageais dans le bonheur. Celà ne m'était arrive plus depuis que tu m'avais quitté. Franck me ramenait au bureau et m'expliquait que notre fille soufflait d'une malnutrition et aurait besoin d'une transplantation d'une moelle osseuse un peut plus tard. Il me demandait de lui expliquer le pourquoi tu étais aussi mal fringué, et sous alimenté malgré mon salaire considérable alors je du tout lui raconté sur nous depuis le début. Et lui m'avait assuré que sans cette ressemblance remarquable, il n'allait pas savoir qu'il soignait notre fille.
Quand je sortis de son bureau, je te vis marché dans le hall. Et quand je criais ton nom, tu t'étais mise à courir comme un criminel fuyant une scène de crime. Je du te rattraper sur le parking et te serrer fort contre moi. Tu t'étais fondu en sanglots en me tapant sur la poitrine. Je du te murmurer à l'oreille que tout allait s'arranger maintenant j'étais là. Sur le parking illuminé, nous nous étions assis à même le sol et tu me narrais comment tu t'étais débrouillé pour survivre ces derniers années depuis que tu appris ta grossesse. Voulant garder cette enfant contre vents et marées, tu avais subit toues sortes de traitement avant de te nourrir. Tu avais songé revenir entre temps mais tu t'étais dis que j'avais tourner la page et que je devais déjà trouver celle qu'il me fallait. Et quand Daphnée avait commencé à avoir des problèmes de santé, tu t'étais résolu à nous présenter mais le jour où tu étais arrivé à ma devanture, tu entendu la voix d'une femme m'appellant son mignon et tu eu peur de gâcher mon bonheur.
Tu pouvais avoir raison si je ne pensais pas à toi jour et nuit. Dans ma chambre, la déco fut la même depuis ton départ et n'attendait que ton retour. En te revoyant, ce balafre au cœur semblait avoir disparus et la vie re regagna. Sur les pavés du parking, nous nous étions remémorer les bons souvenirs qu'on avait ensemble et je ne pouvais m'empêcher de te flatter de compliments. Je fini par te proposer de prendre un bain chez moi ce qui ne m'enchantait pas au début mais à coups d'insistance, tu finis par céder. Et comme j'empestais l'alcool et que tu as un profond dégoût pour les alcooliques, je pris une douche dans la loge de Franck et enfiler ses fringues avant de t'emmener à la maison. Pendant le temps de ta douche, je téléphonais Franck pour qu'il soit au chevet de notre fille avait de t'attendre au salon.
Quand tu fini de t'habiller avec les vêtements que je venais de t'acheter dans le magasin d'à côté, que tu trouvais trop sexy pour une mère, je t'emmenais au restaurant pour une belle dîner sans trop de romance. Désormais je voulais que vous allions à ton rythme et que tu sois préparée avant de faire évoluer les choses entre nous. Ainsi, je t'avais assigné la chambre d'ami.
Deux mois depuis que nous fûmes nos retrouvailles et notre princesse semblait être tiré d'affaire. Ma maison qui depuis trois ans était synonymes de cimetière empestait la joie et des cries incessants. Au boulot mon patron était ravie d'avoir les changements dans ma vie et très vite, je me pris une belle Chevrolet jaune. Le dialogue entre Catherina et moi était devenu plus profond et elle décida de se retirer de ma vie amoureuse mais d'être présente pour notre fille. Cependant nous flottions temps en temps et malgré elle, nous finîmes dans mon lit a nous faire l'amour six mois plus tard.
Nous allâmes à Kpalimé rendre une petite visite à ta famille et le programme de la dote fut fait. Je ne manquais pas de te sifflé à l'oreille que tu mérita un peu de bonheur dans ta triste vie...

Malgré Tout, Je T'aime !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant