Je suis en colère, en colère contre moi même et en colère contre toi. Oui toi le connard. Excusez mon langage, oui toi, lecteur, mais il ne mérite que ce nom. Je ne sais pas ou commencer, si je vous raconte toute l'histoire ou simplement ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Je suis rentrée tellement vite aujourd'hui pour mettre par écrit ce que je pense, je suis rentrée vite tellement la colère débordait et dans les transports, c'est la que j'ai eu un révélation, je veux l'écrire, je veux le publier. Voilà qu'un bon moment cette idée me trottait dans la tête et je ne sais pourquoi aujourd'hui je me lance.
Journal de bord du 25 juin 2015.
Le message fut envoyé la veille, en effet voilà un certain que nous devions prendre un verre, pour mettre les choses aux clairs, mais aussi pour se voir rien que tout les deux, pour parler des bon moments qu'on avait eu ensemble, et également du pourquoi du comment du jour au lendemain nous n'avions plus donné aucune nouvelle. Mais voilà qu'aujourd'hui j'ai ma réponse du pourquoi ? Parce que c'est un connard. Enfin, je m'égare. Une fois le sms envoyé, la date, l'heure et le lieu furent ajouté tout de suite après. Dès le lendemain la rencontre étaient prévus, sur le coup je n'ai pas trouvé ça anormale mais avec du recul je pense que c'était simplement le fait de le faire une bonne fois pour toute et de ne plus en parler, ce fut une manière un peu expéditive, d'un certain point de vue. Nous voilà donc le 25 juin pour ce fameux rendez vous, ce n'est qu'un simple rendez vous entres amis qui normalement auraient plein de choses à se dire. Des espoirs fondés sur le vent, autrement dit sur rien du tout (vu la chaleur qu'on à aujourd'hui!). Même pas un sourire lorsqu'on se voit, enfin. Nous voilà à la recherche d'un café tranquille pour se poser, en terrasse bien sur tout est prit mais vu la chaleur impossible d'aller à l'intérieur au risque d'attraper une insolation. Finalement l'endroit fut trouvé, un pauvre bar miteux dans une rue sombre et mal agencé, bien glauque me diriez-vous. Oui en effet, glauque voilà le mot. Tout ce que j'avais préparé s'effondrait petit à petit, on voyait l'importance qu'il donnait à se rendez vous, qu'il me donnait. Mais je ne suis pas la pour m'apitoyer sur mon sort, uniquement pour écrire la colère que je ressent en ce moment présent. Nous voilà donc assis dans ce café miteux, sirotant (nous n'avons même pas eu de paille !) nos boissons calmement. Les sujets de conversation que nous avons eu furent banals, de simple sujets que je pourrais avoir avec n'importe qui, des conversations de beaux temps et de pluie. Rien de bien grandiose à vrai dire. Justement pas les sujets donc j'aurais voulu qu'on aborde, et il y en avait un en particulier mais au vue d'un extrême hasard je n'arrive à en parler que lorsque j'ai eu once d'alcool dans mon organisme. Tout semble beaucoup plus simple à ce moment là. Malheureusement ce n'est pas un verre d'ice tea qui va me faire trouver les mots. Du coup nous n'avons pas abordé les fameux sujets, à un moment j'ai eu une perche sur l'un deux mais finalement je ne me sentais pas de lui en parler, pas du tout même. Et finalement j'ai trouvé les raisons de tout ses désaccords, ce désintérêt. Nous n'étions pas pareil du tout, mais pas dans les sens "les opposés s'attirent" comme la communauté d'ici arrive si bien à transmettre, nous étions pareil mais différent. Sans sujets de conversation profonde, sans accords par apport aux futurs et à plein d'autres trucs. En fait il ne me comprend pas et ne partage pas la même vision que j'ai du monde, des choses. Je ne dis pas qu'il faut qu'il soit tout en accord avec moi, mais dans ce cas qu'il amène des arguments et non un pur désaccord sans chercher à comprendre le pourquoi du comment. Ah! C'est ça aussi il ne cherche pas à comprendre, qu'elle frustration. Il ne pose pas de question, même pas les questions les plus banals "et toi?" non non il est passif. Je ne suis pas ici non plus pour le descendre, ce serait une chose vilaine, même si la tout de suite je n'ai que des défauts à lui reprocher mais l'erreur est humaine et bla bla bla. Ce manque d'intérêt à éveiller la colère qui est en moi, c'est surtout ça je pense qui ne marche pas entre nous, et c'est ce pourquoi j'ai voulu écrire cette lettre ouverte, à tout les connards qui ne montre pas d'intérêt. Ne prenez même pas la peine de dire oui, si au final vous n'y mettez pas du votre. J'ai du parler les trois quarts du temps, un vrai monologue que j'ai fait pendant une petite heure et demi (ah oui il ne fallait pas que ça dure très longtemps). Tout comme le lieu du rendez vous, aucun effort de sa part. En fait je suis aussi en colère contre moi même, je voulais le revoir pour lui parler, c'était mon ami, j'ai passé de bon avec lui pour finalement en arriver la? Voyons je peux mieux faire. Mais finalement peut être que non, je ne peux pas mieux faire, je n'ai pas réussi à trouver les mots que je voulais lui dire (je vous arrête tout de suite, ce n'était pas les trois mots sept lettres !). Je n'ai pas trouvé la force de lui dire ce que je pensais, de lui, de nous. Et je n'ai pas eu la force de lui demander à propos de quelqu'un d'autre sur qui j'ai des doutes. Comme si le lien qui nous unissait était définitivement rompus, comme si ce rendez vous m'avait finalement ouvert les yeux sur sa nature. J'ai eu mon heure il est à présent temps de le laisser partir de ma tête et de continuer à vivre sans plus. Tu m'étonnes que personne ne l'approuvait et j'ai tout simplement découvert aujourd'hui qu'ils avaient tous raisons. Fuis le me disaient-ils tous, mais je ne pouvais, attirer comme un aiment j'étais. Mais plus maintenant, je suis guéris, tu étais un poison pour moi, une drogue et aujourd'hui j'ai eu la dose de trop et voilà que ce texte est ma désintoxe. Pour te dire que tu m'énerves par ton comportement et que je m'énerve de n'avoir pas su te dire le fonds de ma pensée et que l'occasion ne se représentera plus jamais. Tu resteras un bon souvenir dans ma mémoire cependant, mais plus qu'un souvenir. Adieu connard.
Voilà la fin de cette première lettre ouverte, si toi, lecture tu t'es aventuré jusqu'ici, j'en suis bien heureuse. Je te prévient aucun relecture n'a été faite, sinon je risque de tout changer hors ce n'est pas ce que je veux, je veux que les sentiments que je ressente en ce moment présent soient là, écrit sur cette page dans ce fameux premier chapitre. Donc si faute, il y a, tu m'en vois sincèrement navré mais ce texte je ne le lirai plus jamais. Il est pour toi lecteur, pour te divertir, pour te faire comprendre quelques choses ou pour n'importe qu'elles raisons que tu as eu en ouvrant ce début d'une longue (peut être qui sait ?) série de lettre ouverte. Bien à toi mon cher lecteur.
Affectueusement,
Abyysse.
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Lettre ouverte à ...
De TodoLettre ouverte à tout ceux qui ont ou vont croiser mon chemin.