~ Chapitre 5 ~

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Je tiens vraiment à m'excuser du retard que j'ai mis pour publié la suite.. J'ai honte .-.
Mais je préférais bien mappliquer pour l'écrire, et le temps me manquait. Bref je suis de retour, et plus active cette fois (C'EST LES VACANCES OMG).
Je vous fais de gros bisous, et bon petit (oui petit :|) chapitre !

PS : Pas d'avis = pas de suite :*

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Nous avions marché encore plusieurs minutes avant d'arriver là où Joy voulait m'enmener. C'était en fait une vaste étendu d'herbe ; l'absence d'arbres nous permettait de scruter le ciel étoilé. Aucun de nous deux n'avait prononcé un mot depuis notre arrivée.
Je m'étais allongé, et Joy s'était assise en tailleur.
Elle cherchait frénetiquement quelque chose dans l'une des poches avant de son jean. Je la distinguait à peine.
Je ne pouvais voir uniquement sa silhouette éclairé par la clarté de la lune, et son téléphone portable allumé qu'elle avait disposé devant elle.
Elle sortit enfin de sa poche une boite. Un paquet de cigarette.
"- Evidemment il a pris le briquet, sinon ce ne serait pas drôle, dit-elle d'un ton sarcastique après avoir de nouveau fouillé dans ses poches.
Elle s'allongea finalement à côté de moi en soupirant.
Je me demandai qui pouvait bien être ce "il".
Elle brisa le silence :
- Je ne veux pas que tu penses que je suis accro, poursuit-elle. Je fume simplement de temps en temps, pour essayer.
- Essayer, c'est une fois, lui dis-je d'un ton neutre, en fixant les étoiles, de peur de croiser son regard.

Je ne voulais pas lui rabacher le discours typique du non-fumeur, du genre que fumer tue, que c'est essentiellement constituer de produits chimiques et qu'elle le regrettera tôt ou tard. Mais je considère qu'elle prend elle même le risque de se mettre en danger, que c'est son choix. Que ces raisons là, elle les connaît par coeur. Qu'elle les a suffisamment entendu.
Alors je me suis tue, mais comme si elle eut lu dans mes pensées, elle répondit :
- Fumer est mal, mais la raison pour laquelle je fais ça est pire.

Je ne répondis rien. J'avais touché un point sensible. Je tournai la tête vers elle. Elle s'était légèrement crispée, et fixait un point dans le ciel, le regard vide. Je savais pertinemment à ce moment là qu'elle ne me dirait rien de plus.
Elle s'était fermée.
La porte de son âme s'était fermée, et j'allais devoir attendre avant de pouvoir pénétrer à l'intérieur.

- C'est toujours comme ça, je veux dire.. Avec Luc ?
Je la regarda, attendant ma réponse. Ce n'était pas vraiment très important, mais ça m'intriguait. Et c'était une bonne façon de pouvoir discuter et changer de sujet.
Elle tourna son corps entier de mon côté, et son regard transperça le mien, enfin.
- On est sortis ensemble.
Un sourire en coin s'était dessiné sur son visage. Je le devinai malgré l'obscurité. Du Joy tout craché.
Elle poursuivit.
- Et ça s'est mal terminé.
- Mais vous avez l'air amis, vous vous taquinez.

Mes paroles sonnaient terriblement fausses.
La seule fois où je les avais vu ensemble, Luc et Joy s'étaient lancés des pics, mais rien de vraiment amical. Ils étaient froids l'un envers l'autre.
Mais je voulais savoir son point de vue à elle.
J'avais besoin de savoir.

- Peu de gens savent que l'on a été ensemble. On l'avait caché. Alors, on n'essaye de ne peut pas avoir l'air de deux ex qui s'affrontent et restent amis par obligation, car ils font partis de la même bande d'amis justement.

Malheureusement, c'est exactement l'image reflétée, pensais-je.
Je voulais continuer à discuter avec elle.
Savoir pourquoi ils ont voulu cacher leur relation aux yeux du monde.
Avaient-ils peur de répercussions ?
De jugements ?
Des questions se bousculaient dans ma tête et me brûlaient l'intérieur de la gorge. Mais aucun mots ne parvenaient à sortir.
Joy s'était levée.
- Tu.. tu viens, on rentre ? me dit-elle timidement.
Je me levai à mon tour, je lui faisais face.
Il y avait un espace entre nous que je voulais absolument comblé, je voulais m'approcher dangeureusement d'elle, mais je manquais d'assurance. Elle me faisait de l'effet. Trop d'effet.
Je sentais ses prunelles plongées dans les miennes.
- Merci.
Elle s'était exprimée avec tant de douceur que j'eu à peine entendu sa voix, et elle m'embrassa délicatement la joue. Je la sentis pleine de reconnaissance.

Veiller la nuit dans un endroit au milieu de nulle part me fit du bien, après tout.
Surtout en aussi bonne compagnie.

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Que pensez vous de ces premières "révélations" ?
zouuub.

Promets-le moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant