Victor où va tu?

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||temps dégagé, Soleil... 09:51||

Lieux: Avenue Parknar -*-*

:-"Mais c'est mon quartier ça , comment ça de nouveau bâtiment !? J'vais vivre où moi!? C'est pas possible !!" Je me dis en m'énervant, les passants nous regardent avec Aby

Une annonce. Une annonce d'un nouveau quartier, ces foutu immobilier de merde! C'est pas un nouveau. Quartier. C'EST MON QUARTIER ! C'est ma baraque ça là ! Oh là merde... Avec leur slogan de merde "Une nouvelle aire qui n'attend que vous" SACS À FOUTRE! Idée de MERDE!!Nouvelle aire.. Nouvelle aire, mon cul oui.

Aby:-"Victor, calme toi.."

:-"Alors ça ! Non!" je la regarde d'un coup, elle me fixe. "c'est ma maison Aby! Je n'ai plus que ça !" Je grogne

Aby:-"Ton trou à rat?"

:-"Mais moi je l'aime ce trou à rat! Merde!"

Aby:-"Ce n'est pas comme si on pouvait y faire quelque chose... Tu ne vas pas entrer dans leur bureau..."

Un silence s'impose, pendant que je lui esquisse un sourire

Aby me regarde et parle vite sous la pression.
Aby:-"Victor, non. C'était une blague. Une bla-gue !!"

:-"J'adore ta blague." mon sourire se marque encore plus

Elle me saisit le poignet, pour être sur que je ne vais pas reproduire son idée, je soupir en continuant de sourire

:-"t'inquiète, il faut aller travailler non ?"

Aby:-"Je te connais Victor." Elle me dit avec un regard assombri 

Je regarde une dernière fois la publicité, de grands bâtiments blancs style moderne avec de la verdure à chaque balcon. De superbes baies vitrées avec une superbe allée avec des chemins de verdure, des lampadaires bien moderne et des bancs mit bois mit aciers, ils ont même rajouté des enfants ces enflures... ça, c'est l'entreprise DiaTeck géré par la famille Overtlok.. urgh entre les GratesCaths , chef du gouvernement et eux! De magnifiques enflure, Aby me tire de tout ses forces le long des allées jusqu'au restaurant. Il est situé en plein centre , appeler Le Grand Centre ou le GC ,on y travaille d'arrache-pied, la grande place possède plusieurs grands bâtiments en arc de cercle avec des rues , comme les rues haussmanniennes dans l'ancienne ville de Paris. Les bâtiments  sont des hôtels , restaurant , boutique ou encore appartement de luxes avec des grandes universités de prestiges. 
En son centre, la tours  des GratesCaths , une tours hautes de 250 mètres avec en son propre centre une cour intérieur , c'est largement plus grand qu'un centre commercial sur deux étages.

Le restaurant auquel je travaille embauche un peu tout le monde et n'importe qui ,eux ils sont humains. Ils en ont rien a foutre de qui nous sommes au yeux du gouvernement ,ils nous demandent notre situation financières pour nous trouver un poste qui correspond à un salaire suffisant pour vivre. Enfin des gens humains hein? Nous ne sommes pas déclarés comme travailleurs la plupart du temps , ici, c'est pour nous éviter les toutous du gouvernement sur nos dos  , pour éviter de même les suivis à rallonge ou de se faire, renvoyer ou considérer comme 'inapte'. En gros, nous sommes suivis, voire renvoyés en fonction de notre niveau de maladie, on a donc un calendrier qui nous dit chaque fois que l'établissement est observé pour que nous ne venions pas. Généralement d'en d'autres enseignes, endroits, ils ne déclarent guerre les malades pour ce servir d'eux comme des esclaves et les rémunèrent soit trop peu soit pas du tout.

 En attendant, je me suis changé ! Et oui je ne fais pas rien quand je vous explique des choses! En tout cas , ici moi, je suis livreur , ironique non? Pour l'instant , je m'en sort super bien! Ma malédictions ne se manifeste pas c'est génial, Aby est en cuisine elle et Daniel emballe et sert à boire au comptoir. Avec mon uniforme super sexy , chemise noire, logo du resto dans le dos en blanc avec le bout des manches et du col en blanc, pantalons blancs, poches noires avec le logo en petit sur la cheville gauche en noir évidement, avec casquette et masque noir. 

Je m'approche du comptoir et prends doucement les commandes quand Daniel me coupe dans mon élan de fuites.

Daniel:-"Victor!"

:-"et merde..." je marmonne

Daniel:-"Alors les amours?" il dit en souriant

:-"Ta gueule." Je dit sur un ton d'énervement tout en tournant mes talons de nouveau continuant mon chemin jusqu'à la sortie. "Normalement on dit 'Bonjour' et après on demande comment ça va et moi je te répond 'bien' pour m'enfuir et évité les questions de la sorte." Je marmonne tout en tournant la tête pour le regarder depuis l'encadrement des portes.

Daniel:-"Excuse moi Vic, permets-moi de recommencer !"il dit en se raclant la gorge et montre un sourire plus narquois que le précédent.

:-"Non" je suis partie en ferment la grande porte allants dehors, je marche observent la vie et les passants , de temps en temps les chiens viennent me saluer et sous autorisation je les  caresse , en me relevant je comprends , mais ici personne ne sait que je suis un malade , leur plus grandes peurs. Je continue la route et distribue la nourriture chez les clients puis récupère l'argent. 

Il est quatorze heures et j'ai fini mon job, pour rentrée, je marche sur le trottoir qui longe mon ancienne Universités. Comme tout les autres passant, j'attends que le feu devienne vert, y a trop de monde , les rues sont bondées , y a des lycéennes ,vue leur uniforme, qui ricane en regardant leurs téléphones, une femme avec sa fille et son bébé en poucettes, un vieil homme enfin vous avez compris quoi. Le piéton passe enfin au vert et tout le monde traverse , et c'est à partir de ce moment précis que tout par en vrille. De loin j'entend une bagnole qui fait rugir son moteur, quand mon pied se pose sur l'autre côté du trottoir ,j'entends la voiture se rapprocher, alors je me retourne.

Ma peau me brûle , mes yeux brillent et la voiture écrase une fillette. Tout le monde cri , panique ou est choqué, d'autres cours chercher des secours , les parents couvrent les yeux des enfants, pendant que d'autres appellent les secours. Alors que moi, je suis là , planté ici sans bouger, comme si j'étais traumatisée. La boule au ventre , la peur m'envahi j'observe les personnes se ruer sur le corps de la gamine, perso je ne pense qu'à une seule chose. M'enfuir. 

Cela n'arrive jamais normalement , pourquoi maintenant!? , aucun excès de vitesse depuis des décennies , aucun accident de voiture depuis bientôt cinq ans . Désormais tout le monde sait qu'il y a un malade parmi eux , personne ne va accuser le conducteur puisque les malades non pas le permis et n'ont pas accès aux études supérieure d'ailleurs. Il faut que je fuis, la police va arriver et vérifier chaque personne avec leur capteur, je ne peux pas finir dans leur 'hôpital'...Je dois fuir.

Alors ni une ni deux, je me faufile discrètement dans la foule et cours,je cours ma vie, dans une ruelle, une grande ruelle, et rejoins le restaurant . À l'intérieur du restaurant je me dirige doucement vers les cabines et casiers dans les locaux, puis me change en extrême vitesse. Je range et sort lentement du bâtiment , d'un, pour ne pas parler à Daniel une fois encore et aussi pour aller dans un parc plus loin pour continuer ma fuite... Dans la rue menant au parc ,je passe malheureusement près de l'accident, pas le choix ,et voilà mon erreur ,faire semblant d'avoir rien vue,de ne pas être curieux et marché la tête baissée espérant aucune personne qui m'interpelle. Je marche plutôt vite quand même et me faufile de nouveau dans un groupe d'individus jusqu'à que j'entende au loin.

?:-" Et! toi là. Jeune homme!" une femme, plutôt de la trentaine avec des yeux verts pétants, en uniforme de police ,qui s'approche de plus en plus de moi...

Je suis foutue.

Mauvais oeilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant