✩ CHAPTER TWENTY ✩

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LANA

« Estamos a aterrar no Rio de Janeiro, por isso aproveitem a vossa estadia e vemo-nos em breve. Sua companhia aérea favorita. »

Alors que mon insupportable de petit frère tire et glisse la petite portière qui sépare nos sièges, je descends mon casque autour du cou et tente de taper son cuir chevelu, mais en un instant, il me frappe le bras.

— Имбецил (imbécile), je siffle entre mes dents alors qu'il commence à tirer mon sweat.

— Это ты идиот, со своим клоунским гримом (C'est toi l'idiote, avec ton maquillage de clown.)

Je le bouscule plus fort tandis qu'il part en fou rire contre son siège. Je le déteste, c'est le petit frère trop gâté qui mériterait de s'en prendre une de temps en temps.

— Você é realmente velho o suficiente para estar mudando de muda para ter um retorno tão patético. (Tu as vraiment l'âge de muer pour avoir une répartie aussi minable.)

Alors que ma réflexion vexe mon frère de quatorze ans, mon père assit dans le siège d'à côté, séparé de nous par le couloir, émet un claquement de palet accompagné d'un regard furieux.

Si ce n'était pas mon père, et que je n'étais pas sa préférée, je serais un tant soit peu effrayé. Non seulement parce qu'il est géant, sa carrure est imposante et qu'il est tatoué de la tête aux pieds. C'est le type d'homme a être séduit par les femmes, et il en joue trop souvent, je déteste quand il agit ainsi.

Aujourd'hui, je ne veux aucune onde négative alors je préfère ne pas calculer mon frère, qui je le sais, me cherche pour que je craque, mais pas cette fois-ci, c'est moi la grande sœur.

Nous sommes censées être une de mes périodes préférées de l'année : mon voyage annuel au Brésil, mon pays paternel. J'y passe une semaine voir deux semaines durant les vacances d'hiver ou d'été, mais depuis trois ans, j'évite de revenir depuis... Maite. Je suis toujours parvenue à remplacer ce séjour, par la Russie avec ma mère et mon beau-père, mais cette fois-ci mon père ne m'a pas laissé le choix. Je dois reprendre goût à mon pays, selon lui, malgré tout.

Ouvrant mon large sweat que je retire aussitôt, je mets ma ceinture, laissant l'avion atterrir. Ce que j'aime dans la business class, c'est que l'espace est assez intimiste. Sauf quand vous avez un petit frère collant.

Tous prêt à descendre, je sens l'humidité d'ici. Je passe une partie de mon maillot de foot du Brésil sous ma brassière, rentre une main dans la poche de mon jogging gris, tandis que l'autre soutient mon sac rempli de mes affaires débordantes.

Remettant mon casque, sous le soleil frappant, la main de mon père me massant l'épaule et embrassant mon cuir chevelu, nous descendons les escaliers de l'avion, tous heureux d'être de retour tous les trois sur cette terre qui nous aient cher.

Mon père ayant ses habitudes, passe devant nous et nous dirige dans l'aéroport jusqu'à la location de sa grosse voiture qu'il loue toujours au même endroit. Déjà assise sur le siège avant, ma ceinture en place, nous partons en trombe chez ma grand-mère.

Ouvrant légèrement la fenêtre, sentant l'eau fraîche de la mer, mes cheveux virevoltants, de la Bossa Nova résonnant dans mes oreilles, j'admire la vue puis ferme les yeux, me sentant de retour à la maison, mais avec appréhension.

Je ne veux pas que mes souvenirs ne remontent trop vite, alors je pense à autre chose. À mon dernier jour de cours, lorsque j'attendais Lily dehors.

Deux choses furent étranges, premièrement Karl qui vient me voir et me pose des questions à propos du Hate Club. J'ai bien compris son petit jeu alors je suis parvenue à retourner sa question dans la place de la femme dans le sport. C'était trop facile.

H*te Club || TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant