Chapitre 2

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Adam :
Cela fait maintenant trois ans que je suis retourné vivre en Angleterre, trois ans que j'ai retrouvé une vie simple et qui me plaît. J'étais parti en France pour mes études. Et maintenant que je suis rentré chez moi, je revis, je sors plus, je revois mes amis d'avant, je reprends goût à la vie, doucement, mais sûrement. Malgré mon retour, mes études ne sont pas terminées, j'ai simplement trouvé une université qui acceptait de me prendre en cours d'année. Une aubaine !

Pour occuper mon temps libre, je travaille dans un petit café, à côté de la librairie Hatchards, je n'ai pas besoins de travailler, ma famille est fortunée et m'aide financièrement, je ne suis donc pas à plaindre. Je me suis fait embaucher car j'aime rencontrer de nouvelles personnes, faire des rencontres et impressionner tout le monde avec une quelconque anecdote que je prononce quelques fois.

Aujourd'hui, il pleut, je déteste la pluie, cela signifie pour moi que le ciel est triste, et moi aussi. Je me suis quand même rendu au travail, je ne trouvais plus mes lunettes ce matin, j'ai malheureusement dû faire sans.

Quand je suis arrivé, le café était vide, à part quelques personnes qui buvaient un café dans le fond. Quelques minutes plus tard, une femme a passé la porte, de long cheveux brun, coiffés en tresse entouré de deux rubans roses, un pull beige, des chaussures rouge et un pantalon bleu. Je la trouve magnifique. Je me dois d'aller prendre sa commande, une fois à sa table, je dois recommencer trois fois ma phrase pour ne pas bégayer, j'adorerais lui demander un quelconque moyen de la contacter, mais pas tout de suite, ce n'est pas professionnel. Peut-être plus tard...

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La voilà qui se lève, règle sa consommation et s'apprête à partir, je dois saisir ma chance, je l'arrête,
« Excusez-moi, pourriez-vous me donner un moyen de vous contacter ? »
Je sens qu'elle n'hésite pas une seule seconde et me dépose un morceau de papier dans le creux de ma main, comme si elle l'avait préparé à l'avance.
« 06 8* ** ** ** , 23 Argyle Street, près de la gare »
Je ne vais pas le cacher, je suis plutôt content, je lui dit que je l'appellerai sans aucun doute ce soir et elle me répond en souriant légèrement, ce qui l'a rend encore plus belle.
Je regarde ce papier quelques secondes encore et le range dans ma poche arrière, je me remets au travail et attends impatiemment la fin de la journée.

Love in LondonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant