Après avoir vérifier nos réservation à la réception de l'hôtel, deux valets prirent nos bagages et nous accompagnèrent jusque notre suite qui se trouvait au cinquième étage. J'avais qu'une seule hâte que tout ça passe au plus vite pour que je puisse faire une bonne sieste.Je n'avais pas réussi a dormir réellement durant le vol alors qu'il avait durer plusieurs heures. Habituellement lors des voyages avec le jet j'arrive a très bien me reposer, mais cette fois ci impossible. Je me réveillais a chaque fois. Résultat, j'avais les yeux qui me brulaient de fatigue.
Je n'arrêtais pas de me repasser la dispute en boucle dans ma tête, encore et encore. Avoir une telle haine contre maman, c'est de l'obsession a ce stade. Même décédée ! Parce que papa l'a épouser en deuxième femme ? Je n'y reviens pas.
C'est dingue, elle agit comme s'ils étaient toujours marié alors que ce n'est plus le cas. Maman n'est plus la, elle est la seule mais sa jalousie persiste.
Et elle essaye de faire croire coûte que coûte que maman était une femme qui aurait briser son foyer, et voler son mari. Trop facile a dire quand la principale concernée ne peut pas se défendre contre ses accusations.
Son but principal tout a l'heure était de salir la réputation de maman, elle voulait m'atteindre avec ses paroles et voir comment Papa allait réagir. La gifle qu'elle a reçu était tellement méritée pour moi.
Dans l'avion j'avais tenté de lire mon livre afin d'essayer de me changer les idées, même suivre une serie sur ma tablette mais rien. Je n'arrivais pas a passer a autre chose.
J'observais papa discrètement et j'ai pu voir qu'il était toujours aussi tendu, c'est a dire les sourcils froncés au maximum, sur son téléphone, bougeant très peu alors qu'on avait quitté Luanda depuis un moment. J'avais milles questions qui se bousculaient dans mon crâne !
J'étais la, à réfléchir sur notre famille si spécial. L'histoire de papa et maman, car tout part de la.
Il est vrai qu'a l'époque j'avais vite compris que papa avait deux femme. On m'avait expliqué qu'il avait une première famille, c'est d'ailleurs vers 5/6 ans que j'avais rencontré pour la première fois Tata Fenda et Amadou, c'était lors de funérailles d'un proche a nous a Luanda si je m'en souviens bien.
Maman avait fait en sorte que je sois collée a elle toute la journée. Je n'avais pas eu d'interactions avec les autres enfants ni Amadou qui avait 12 ans environ. On était vraiment chacun dans notre coin, Tata Fenda etait hyper discrète mais le caractère d'Amadou m'avait marquer n'empêche, il avait une tête super énervée durant toute l'après midi après s'être fait crier dessus devant tout le monde par Papa. Il avait fait une grosse bêtise je ne me souviens plus du tout qu'est ce que c'était mais la tête qu'il avait, impossible de l'oublier.
Et je ne les avais plus revu jusqu'a ce que je sois venu vivre avec eux.
En élémentaire vers 9 ans quand j'avais demandé aux parents comment ils s'étaient rencontrés, ils m'avaient tout simplement dit que c'était à l'entreprise.
Jamais ils m'avaient donné plus de details, juste de rares fois quand Papa disait que c'est lui qui avait fait le premier pas, que maman l'avait longtemps fait tourner en rond avant d'avoir accepté. C'est tout ce que je savais.
Bien évidement je ne crois en rien ce que Tata Fenda avait dit comme méchancetés par rapport a leurs relation, mais j'avais tout de même plusieurs questions auxquelles je voulais des réponses.
J'avais eu envie de lui parler durant le vol, mais j'ai préférer le laisser un peu tranquille.
Lorsque le valet ouvra la porte de la chambre j'étais super heureuse du décor. Nicole avait choisi le Bulgari Hotel Resort, elle a bien fait car je pense que c'est exactement ce qu'il nous faut. Il était situé sur Jumeirah donc loin du centre ville de Dubaï et son énergie bruyante.
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Medina ~ Perle du Destin
General FictionTout semblait aller pour Medina, une vie aisée et ses avantages en plus d'un papa aimant. Malgré la haine de sa belle-mère et de son demi frère à son égard, elle sait y faire abstraction et se concentrer sur ceux qu'ils l'aiment. Mais sommes nous a...