Les enfants.
Ces petits humains innocents qui passaient leur temps à jouer ensemble sans se soucier du monde qui les entouraient.
Il y avait des moments où j'aimerais retourner à cette époque. C'était plus simple et tout semblait plus beau. C'était un sentiment que j'aimerais bien retrouver de temps en temps.
Et il se trouvait que je n'étais pas la seule puisque Ruby s'exclama soudainement :
« — Venez on va là-bas ! »
Il pointait du doigt le parc qu'il y avait un peu plus loin. Un parc de jeux pour enfants avec des toboggans, des balançoires, un pont en corde, un tourniquet et encore plein d'autres choses qu'on trouvait amusantes quand on était jeunes.
Eilyn fut la première à suivre Ruby vers les jeux, ce qui ne m'étonnait pas tant que ça.
La semaine qui venait de s'écouler avait été fatigante pour tout le monde alors on avait décidé de se balader tous ensembles dans les rues de Los Angeles. Il était tard, presque minuit, je crois. La nuit était tombée depuis longtemps et le ciel dégagé nous permettait d'admirer les étoiles.
Andrea s'empressa d'accélérer le pas quand il vit les balançoires et comme il me tenait la main, je fus entraînée avec lui. Je ris doucement quand on mit les pieds dans les copeaux de bois. Je m'installai sur une balançoire et Andrea se mit sur celle d'à côté. Ugo s'amusa à faire tourner Eilyn sur le tourniquet qui se tenait comme elle pouvait aux barres. Ruby était en train de descendre du toboggan alors que Zian fumait sa clope en le regardant faire. Le brun ne lui laissa d'ailleurs pas le choix de faire un tour de toboggan aussi. C'était donc en ronchonnant que Zian suivit Ruby.
On retrouvait tous un peu notre âme d'enfant ce soir, c'était agréable.
« — Je parie que tu n'iras pas aussi haut que moi, me taquina le blond à côté de moi. »
Je le regardai avec un sourcil haussé.
« — Tu disais ça aussi quand on était petits et tu finissais toujours par pleurer parce que je t'avais battu.
— C'est pas vrai, je pleurais pas, répondit-il sur la défensive. »
Je ricanai en secouant la tête. Il disait également ça quand on était jeune. Il le disait alors qu'il était en train de pleurer à chaudes larmes.
« — Tu pleurais tout le temps.
— C'est vrai, rit-il doucement, je me souviens que je me faisais constamment punir pour tes bêtises aussi.
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𝐓𝐇𝐄 𝐆𝐎𝐎𝐃 𝐁𝐎𝐘 ━ 𝐀𝐙𝐔𝐑.𝟏
RomanceLes enfants grandissent, les rêves changent et certains chemins se séparent malgré l'amour que l'on se porte. Amora Ricci et Andrea Moretti se connaissent depuis tout petits. Durant douze ans, ils ne se sont jamais quittés et ont tout partagé ensem...