𝖢𝖧𝖠𝖯𝖨𝖳𝖱𝖤 𝖳𝖱𝖮𝖨𝖲 ☆ Peluche

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♪The Neighbourdhood-Daddy Issues♪

⚀⚂


Je regarde mon poignet avant de me rendre compte que j'ai pas pris ma montre, après une vérification rapide sur mon téléphone,  il est vingt-trois et dix minutes, mais il n'y a personne, mes dents claquent entre elles et je sens des centaines de frissons parcourir mon corps.

Déjà que je voulais pas venir, il me fait attendre, en plus il fait sombre, le parc n'est pas équipé de lampadaire, heureusement que celle qui éclaire la route tamise un peu l'espace parce que je ne serais jamais rentré toute seule.

-Tu vois quelqu'un, entendis-je à travers l'écouteur

-Non, il n'y a personne, c'est bon, je peux partir, il ne viendra pas

Je vais certainement pas attendre une heure, alors ça, c'est inenvisageable. Mon nez coule et je me retiens d'éternuer depuis trente bonnes minutes.

-Attend encore, peut-être qu'il va arriver

-Mon cul ouais, Raf c'est bon, j'ai envie de faire pipi en plus

-Encore cinq minutes et s'il est pas là, on y va, promis.

Je m'assois sur un banc en occupant mes pensées en comptant les étoiles, dans le ciel sombre y en a vraiment pas beaucoup ce soir,  où il se cache, j'en aperçois quand même quelques unes et m'imagine des formes quelconques, je crois que Rafael me parle, mais j'ai même pas envie de lui répondre, je suis trop concentré à retenir  mon envie très pressante, là, je veux juste retrouver mon lit être au chaud  et regarder une bonne série avec des pizzas.

Bon c'est bon, je veux rentrer chez moi, je me lève et commence à marcher vers Rafael qui était quelques mètres plus loin avec nos motos, peut-être que je devais être seule et qu'il a vu mon ami, du coup, il est reparti, c'est dommage, mais s'il veut me voir, il n'a qu'à trouver mon adresse, s'il a eu mon numéro, ça sera un jeu d'enfant pour lui

-Estella

Je m'arrête comme si j'avais mis le pied sur une mine, j'avale difficilement ma salive en prenant une grande respiration et me retourne vers l'individu, sa chevelure rousse et son teint clair ne me dit rien du tout.

-T'es bien Estella ?

-Oui, c'est moi, dis-je, suspicieuse

Il me fait signe de le suivre, je recule par peur que ça soit un piège, putain qu'est ce que j'avais dis ça va mal tourner, je le regarde méfiante, il s'arrête au niveau d'une table et se retourne pour me chercher du regard, sa main me fait signe de venir, alors je le fais en marchant lentement aussi lentement que je pouvais pour avoir le temps d'analyser la situation et ne pas tomber dans un piège.

Une boîte est posée sur la table, mon regard jongle entre l'homme qui a l'air aussi perdu que moi et l'objet rouge.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Ça je peux pas te le dire, on m'a demandé de te la donner et en personne

Ça se voit que je comprend rien à ce qui est en train de se passer ?

Parce que j'y comprends vraiment rien, donc quelqu'un donne une boîte à cet homme, tous les deux me connaissent moi et extrêmement bien au point d'avoir mon numéro de téléphone, mais l'individu en question n'a pas informé le roux de ce qu'il y a dedans, c'est plutôt étrange comme situation.

J'ai envie d'éclater de rire, à cause de cet imbécile qui trouve que c'est le bon moment pour se faire un concert dans mes oreilles, et en même temps ça ne me fait pas rire du tout parce que là pour l'instant, c'est moi qui suis dans l'incompréhension.

ESTRELLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant