❄️𝟒. 𝐓𝐀 𝐕É𝐑𝐈𝐓𝐀𝐁𝐋𝐄 𝐍𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄❄️

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La jeune femme ne posa pas plus de questions que cela, et demanda au père de famille de s'asseoir dans une des salles d'attente mises à la disposition des patients. Lithos acquiesça de la tête, avant de se diriger vers l'un des sièges.

Quelques minutes plus tard, il fut appelé par la même femme, qui l'invita à se rendre dans une des salles du laboratoire. Il donna le prélèvement de cheveu de son fils, tandis qu'une infirmière vint faire le sien. Il remercia ensuite le personnel, et un rendez-vous lui fut donné dans deux semaines. Surpris de la rapidité du travail, ce fut avec un sourire crispé que le grand homme sortit de l'endroit. Son retour chez lui fut assez calme, même si son cœur ne pouvait s'empêcher de se remplir d'inquiétude et de peur.

Pendant ce temps, à l'université de la ville, Mithéas et Philis sortaient de leur dernier cours de la journée, le corps fatigué. Le fils Léos se dépêcha de dire au revoir à son ami, avant de rapidement aller prendre son bus et rentrer chez lui.

Depuis ce matin, son corps se comportait étrangement. Il n'avait pas voulu inquiéter son meilleur ami en lui parlant de cette sensation de brûlure dans son être, mais plus les heures passaient, plus il lui était difficile de la supporter. Il espérait vraiment arriver chez lui et pouvoir se reposer, mais quand un flash de son rêve de la veille le frappa, il sentit une bile amère traverser sa gorge. Il avait le corps et l'esprit à bout, mais il savait que le sommeil n'était pas la solution qui pourrait le soulager, au contraire.

Le chauffeur signala son arrêt, et le jeune homme descendit, dandinant de tout son être, jusqu'à atteindre la dernière marche du bus. Il traversa les rues de la cité où il vivait, avant d'arriver enfin devant la porte de sa demeure. Il finit par entrer, malgré ses doigts tremblants qui peinaient à tenir les clés de la maison. Son corps finit par traverser le pas de la porte de sa chambre, et il retrouva enfin la douce sensation de ses draps. Il ferma les yeux, mais aucun repos ne prit la peine de se présenter à lui, et la même sensation de brûlure s'intensifia dans son corps entier. Il se tordait un peu plus fortement, sentant ses forces le quitter. Il se força alors à fermer les yeux, mais rien ne changea, son être se voyait toujours tourmenté par toutes ces sensations qui le dominaient. Cependant, il finit par trouver grâce devant le sommeil, se laissant tomber dans un repos temporel.

Quelques coups à la porte se firent entendre, mais le corps encore enroulé sous les draps, n'avait pas la force de se lever.

- Mithéas, c'est moi. Tout va bien ? Tu ne descends pas? demanda la mère de famille.

Déares fit face au silence de son fils, avant que la porte ne s'ouvre sur un Mithéas au visage tordu par la fatigue, et peut-être même plus. Il suivit sa mère dans un silence mortuaire, descendant calmement les marches de l'escalier qui trônait fièrement au salon, avant d'aller s'installer sur l'une des chaises qui composait l'espace à manger. Toujours dans cette même ambiance morose, la mère vint s'asseoir, avec pour finir, le père qui lui aussi arborait une mine fermée. Le repas servi, les bouches se mirent à remuer avec peu d'enthousiasme, jusqu'à ce que Lithos se lève et se retire de table.

- Mon cœur, tu ne manges déjà plus ? Y-a-t-il un problème ? demanda l'épouse, inquiète.

- Rien de particulier, j'ai juste eu une journée difficile. J'ai besoin de repos, répondit l'homme, avant de continuer son chemin.

Un petit soupir se fit entendre chez la femme, et elle se concentra à nouveau sur son repas. Le fils de la famille était resté silencieux devant scène, ne sachant quoi faire. Après avoir terminé son repas, il se leva à son tour pour se rendre à sa chambre, laissant sa maternelle seule devant son repas.

𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐍𝐂𝐄 𝐑𝐄𝐒𝐓𝐀𝐔𝐑É : 𝐓𝐡𝐞 𝐒𝐭𝐨𝐫𝐲 𝐨𝐟 𝐍𝐇𝐢𝐞𝐯𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant