Journaliste fraîchement sorti de l'université, Hope décroche un poste dans l'une des plus grandes entreprises de Londres : ReportNews, un réseau d'information sur plusieurs supports.
Son rédacteur en chef lui donne comme sujet : de révéler l'existe...
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DRACO Édimbourg, Écosse
Une décharge électrique.
C'est ce que je ressens lorsque mon petit doigt effleure le sien.
Si cette fille avait le pouvoir de tuer rien qu'avec ça, je serais probablement mort sur le coup.
Tandis que je pose mon regard sur elle, mon cœur s'accélère. Son profil me coupe le souffle. Même si la moitié de son visage est masqué, je reconnais facilement ses traits fins. Je reconnais son nez parfaitement dessiné.
Mon regard coulisse le long de son corps désirable, admirant la robe blanche qu'elle porte.
C'est la robe de ma mère ou je rêve ?
Naturellement, mes lèvres s'incurvent vers le haut.
En dépit de toute la haine qu'elle me fait ressentir, je dois avouer que ce côté "rebelle" d'Hope ne me déplait pas..
— Tu vas continuer de me mater longtemps ?
Quand sa voix éclate dans mes oreilles, je serre les dents.
Wow, cette moldue me fait vraiment passer par toutes les émotions.
— Te mater ? Toi ? Une pauvre moldu dans ton genre ? Plutôt me faire crever les yeux comme le Basilic.
Sa tête s'incline sur le côté et elle me jauge du regard.
J'imagine qu'elle ne doit pas avoir la référence.
— Pourtant, tu ne t'es pas gêné pour le faire tout à l'heure, quand tu couchais avec la taré qui te sert à te vider les couilles.
Un rire nasal m'échappe et je m'oblige à observer les élèves danser. Je sens que les yeux de Hope sont toujours posés sur moi, alors je balance :
— Là, c'est toi qui me mate.
Elle claque sa langue contre son palais et s'empresse de regarder ailleurs. Jouer avec ses nerfs est un plaisir coupable dont je ne peux me passer.
Mais ce soir, je ne dois pas m'égarer. Je ne sais comment, cette fille s'est échappée du manoir et comme une idiote, elle s'est pointée au seul endroit dans lequel elle savait qu'elle me croiserait a coup sûr.
Je lui ai pourtant dit où est-ce que j'allais. Elle est vraiment conne.
— Si tu tenais tant à m'accompagner pour chaperonner ce bal, il suffisait juste de me le demander, tu sais ?
— Et évidemment, tu aurais accepté, assure-t-elle avec ironie.
— Avec une belle proposition, et une bonne réflexion, peut-être ?
— Une proposition ?
— D'être ton cavalier pour ce soir.
Elle fait mine de vomir, ce qui me fait lever les yeux au ciel.
