Un gars qui entre soudainement dans la pièce. Une étincelle qui va embraser leurs corps et leurs cœurs. Une passion inattendue entre deux garçon, Harry et Louis.
Louis se réveilla doucement. Il avait des courbatures dans tout le corps et un mal de crâne insupportable. Il leva la tête et vit qu'il faisait jour à travers le rideau. Il se tourna dans le lit, il était seul. Il se demanda où était Harry. Il sortit du lit difficilement, pris un jogging dans l'armoire et descendit l'escalier. La maison était silencieuse.
"Haz ?" dit-il à voix haute.
Pas de réponse.
Il entra dans la cuisine et pris une tasse pour la remplir de café mais près du thermos il y avait une lettre.
-Louis- était inscrit sur l'enveloppe.
Il mis le papier dans sa poche, remplis sa tasse et remonta dans sa chambre. Il posa la tasse sur la commode et s'enroula dans la couette avant de déballer la lettre.
"Cher Lou,
Je ne savais pas comment t'en parler de vive voix alors je t'écris cette lettre.
Je ne sais pas ce qu'il s'est passer hier et cette nuit mais j'ai eu très peur pour toi. Te voir dans cet état m'a fait me rendre compte qu'on se connait encore tellement peu toi et moi. J'aimerais que tu me racontes (si tu le souhaites) ce qui ne va pas. Parles moi, je peux tout entendre ou crie moi dessus, fait sortir ce que tu as en toi mais s'il te plait ne te fais plus de mal. Donne moi ta souffrance, donne moi ta peine, je ne veux pas que tu portes cette douleur tout seul car je suis là maintenant.
Avant de te rencontrer je ne savait plus qui j'étais, je ne trouvais pas de sens à cette vie qui me paraissait sans goût. Tu me redonnes la sensation d'avoir un battement de cœur.
Je suis partit pour l'école, restes te reposer, je dirais que tu es malade.
Bisous ton Haz."
En lisant ces lignes, Louis sentait sa gorge nouée. Il frôla de ses doigts le 'ton Haz' car pour Louis c'était symbolique. Il n'était pas juste 'Harry', il était 'son' Harry.
Comment il allait pouvoir avouer ce qui lui passait par la tête. Comment lui dire à quel point ses démons était imprévisibles et envahissaient sa vie...
Louis ne se sentait pas prêt à faire ça. Malgré tout, il ne voulait plus se retrouver en hospitalisation d'urgence à cause de son état. Il allait devoir parler mais ne s'en sentait pas le courage.
Avec la grasse matinée qu'il avait fait, la journée était déjà bien avancée et il était maintenant 14h.
Louis descendit se prendre un morceaux de pizza qui traînait au frigo puis le passa au micro-onde. Il jeta un coup d'œil dehors où les orages grondaient et cela lui rappelait sa sortie hier dans le noir et la pluie.
Une fois sa pizza avalée, il se décida pour répondre à la lettre d'Harry. Il chercha un crayon et une feuille et se mis à la table basse du salon.
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