CHAPITRE 2

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          AIDEN


"Tu sais que des mecs
comme toi j'en ai quand je veux"





"Les gens t'aime uniquement
pour ton argent"







"Aucune fille veut
d'un mec comme toi "































"T'es si facilement manipulable Aiden"

















« — LÂCHE ÇA, JE T'EN PRIES,

— T'es si mignon quand tu pleures Aiden, tu le sais ?
— Kassy s'il te plaît arrête
— Et si je la faisais rentrée en moi ? T'en penses quoi ?

— S'il te plaît ne fait pas ça... »























— AIIIDEN !

Ces cris aigus qui insistaient sur le « i » de mon prénom comme un aigle menaçant son ennemi me ramenaient directement à cette vraie réalité, une réalité que je voulais accueillir à bras ouvert sans vivre ses cauchemars. Ça faisait maintenant un an que je subissais ses cauchemars chaque soir sans aucune échappatoire. Un an depuis ce jour tragique que j'étais devenue un autre en évitant la gente féminine, un an que j'avais peur qu'elle me retrouve.

Ce n'était qu'un cauchemar calme toi, tentais-je de me rassurer en posant ma main sur mon cœur qui battait à la chamade.

AIDEN ! AIDEN BON SENS LÈVE TOI! AIDENNN !

Je pris mon coussin et le serra fort contre mon visage en espérant qu'elle se taise un jour.

AIDEN ! Tu vas être en retard, lève-toi immédiatement et c'est la dernière fois que je me répète !

— JE NE VAIS, ma mère entra dans ma chambre et je baissais le ton de ma voix mal à l'aise , je ne vais pas aller en cours aujourd'hui, je ne me sens pas bien, je toussais à de nombreuses reprises et faisait une tête de malade relâchant mes muscles pour que ma mère y croit comme du feu. Elle s'asseyait sur mon lit au bout de mes pieds en compagnie du panier à linge et me souriait à vive dents.

— Je suis contente que t'es vite abandonné ton projet de gamin de devenir acteur mon fils, parce que t'es vraiment nul , elle se leva déjà apprêter d'une longue robe jaune avec des points rouges ressemblant à des fleurs, plus précisément des roses.
— Très bien, alors laisse moi sécher la première heure de cours ?

Elle déposa le panier sur mon lit ce qui touchait mes orteils de pieds et s'appuyait dessus exprès jusqu'à m'en faire mal et me lever de mon lit, elle se dirigea par la suite vers mon armoire et l'ouvrit avec enthousiasme.

— Parfait ! Clapa-t-elle des mains. Le voisin a une urgence, il m'a demandé de déposer son fils à l'école mais je n'ai pas su refusé car je veux faire bonne impression en tant nouvelle voisine, mais comme tu ne vas pas à ta première heure de cours, tu as le temps de le faire pour moi n'est-ce pas ?

— Finalement je vais y aller

— C'est bien ce que je me disais alors dépêche toi ou tu vas rater ton bus, son ton avait changé, la voir se mettre rouge de colère me faisait rire ça lui allait si peu que je ne pouvais pas m'en empêcher de ne pas la prendre au sérieux, ses cheveux roux l'a mettait en valeurs que dans ses conditions. Elle me lançait mon uniforme et me pointa la porte de ma chambre et je me dépêchais de courir vers ma salle de bain en riant.

Amour SourdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant