𝐔𝐍𝐃𝐄𝐑𝐂𝐎𝐕𝐄𝐑 𝐌𝐈𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍 - ˢᵏᶻ

Chapitre 1 - Le voleur de vie

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Le joyau de la vie, plus communément appelé "Fascinavit" qui signifie "ensorcelé" en latin est devenu le joyau le plus rare que l'existence humaine ai connu. Et au fil du temps, il est aussi devenu le fruit de toutes les plus fourbes convoitises. Pourtant, très peu connaissent l'existence de ce diamant aux multiples merveilles longtemps gardé par les archéologues l'ayant découvert. Selon les dires, cette pierre rougeoyante illuminerait la vie de tous ceux qui s'en empareraient, et Lee Minho compte bien se servir de ce pouvoir pour assouvir ses plus sombres désirs.

Habitant un appartement dans un quartier pauvre de la banlieue de Séoul, ce dernier cherchait à se faire oublier aux yeux des autorités. Cette petite ville avait été le refuge du tueur pour échapper aux policiers à sa recherche après la mise en lumière de ses nombreux crimes. Par le passé il avait déjà tuer un des leurs, ce qui lui avait valu la première place dans la liste noire des criminels les plus recherchés. Il était surnommé le voleur de vie à la balle parfaite de part son pouvoir à ne jamais raté aucune de ses cibles. C'était comme s'il était né avec un viseur dans l'œil sans savoir à quoi il pouvait bien lui servir, et en grandissant il s'est avéré bien utile. Lorsqu'il brandissait son arme, il fallait s'attendre à ne plus revoir la couleur du ciel la seconde d'après. Il savait parfaitement où tirer pour immobiliser, tuer ou encore faire souffrir ses victimes. Minho était passionné par le sang, la tuerie et le massacre. Il aimait la torture autant que le meurtre pur. Son pouvoir mortel ne pouvait être qu'une aubaine. Une puissance capable de faire plier n'importe qui, même ses plus grands ennemis.

Et parmi eux, son ami d'enfance dont il n'a jamais su le nom. Seul son visage et ses traits s'étaient à jamais ancrés en lui, tâchant ses souvenirs de ce sourire qui l'avait trahis.

À l'âge de 10 ans, alors qu'il était assit sur une des balançoire dans le parc à côté de chez lui, Minho fit la connaissance d'un jeune garçon. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait ce petit brun se balader seul dans les alentours, mais c'était bien la première fois qu'il lui avait adressé la parole. Le garçon lui avait simplement demandé s'il voulait jouer à chat avec lui. Il tendait sa main vers lui comme pour l'encourager à se lever. Dans un autre univers, Minho aurait sûrement passé son chemin, mais dans celui-ci, il lui avait pris la main sans savoir que sa paume venait de se refermer sur un piège. Un piège qui n'avait pas emporté que lui, mais toute sa famille.

Le garçon ne courait pas spécialement vite, ce qui lui valait souvent la place de chat. Minho quant à lui, se plaisait dans le rôle de la souris. Il le fuyait en riant, le narguant avec ses fidèles blagues sarcastiques. Cela le faisait rire de voir son camarade de jeux user de stratagèmes pour pouvoir l'attraper, lui aussi en proie aux éclats lorsqu'il y parvenait. Une souris rapide et un chat rusé, un cocktail nocif dont ils avaient succombé aux saveurs.

Depuis ce jour, Minho et lui s'étaient revus régulièrement à différents endroits sans l'accord de leurs parents respectifs. En fin de compte, c'était comme s'ils avaient tous les deux su sans avoir à se le dire qu'ils n'auraient jamais dû se parler.

Les parents de Minho avaient toujours été différents de la norme. C'est eux qui lui avaient appris à tuer. C'était un savoir faire qui se transmettait de génération en génération dont il devait garder le secret.

À l'école, ça n'a pas toujours été facile. Et au quotidien en général non plus d'ailleurs. À cause de ce secret qu'il gardait, il ne pouvait pleinement s'ouvrir aux autres. En vu de la profession de ses parents et de ce qu'il voyait au quotidien, Minho n'avait jamais eu de problèmes avec la mort ou le sang. Il avait même pris goût à regarder les petits animaux qu'il s'amusait à tuer, suffoquer jusqu'à ce que mort s'en suive. Mais ça, personne n'aurait pu le comprendre. Personne, à part peut-être le garçon du parc. Il avait l'air d'être différent des autres. Du moins, il n'avait jamais traité Minho de "bizarre". Et ça, c'était un détail qui n'avait pas échappé au châtain.