Depuis la soudaine disparition de son paternel, Isis Lawrence ne cesse de se poser les mêmes questions jours et nuits :
Que s'est-il passé ?
Où est-il ?
── ⋆⋅☆⋅⋆ ──
Isis est confronté à pleins d'évènements différents en peu de temps : sa meilleure...
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⛦♰It's just a phone that vibrates...♰⛦
- Tu as tous tes cahiers ? Et tes stylos ? Et tu as une colle surtout ?
Ma mère faisait les cents pas dans ma chambre, une liste avec ce qu'il me faut pour la rentrée en main, pendant que je suis allongée sur mon lit, admirant le plafond comme s'il y avait quelque chose de dingue dessus.
- Oui, j'ai tout. Soupirais-je.
sincèrement je m'en fou royalement de la rentrée, si je n'ai pas de stylo où autre ça m'est égal. J'ai totalement décroché scolairement...
- Bien... Alors c'est tout bon ! Tu es prête pour demain ! C'est quoi ta tenue pour demain ?
- Maman, je suis plus en primaire. Je vais m'habiller comme je m'habille tous les jours.
- Mais au moins quelque chose de plus... Féminin disons ? Tu t'habilles tout le temps en large chérie
- Maman, s'il te plait, j'ai pas envie qu'on parle pour la millième fois de mon style.
Elle soupire mais ne dit rien, et heureusement car je ne veux pas encore m'embrouiller avec elle sur un sujet aussi bête.
- Bon d'accord. Je vais faire à manger. Elle sort de ma chambre.
Je me lève en grommelant puis choisi mes vêtements pour demain : Un pantalon noir large et un haut rouge, qui pour une fois, moule un peu ma taille. Une ceinture blanche avec quelques diamants argentés dessus et une veste noir avec une tête de mort dans le dos, elle appartenait à mon père, depuis je ne l'a lâche plus.
Je me regarde un peu dans le miroir, j'étais... Non, je n'étais pas jolie, enfin, pas à mes yeux.
J'enfile mon pyjama puis me rallonge sur mon lit, repensant à tout ce qu'il c'est passé durant la semaine. Je m'apprête à fermer les yeux quand mon téléphone vibre. C'est Cassie.
Elle : MEUF TU SAIS PAS !!! JE VIENS D'AVOIR LE NUMÉRO DU MEC QUE JE T'AVAIS MONTRÉ Y A QUELQUES JOURS !!!
Et merde.
Moi : Il est majeur, Cassie putains arrête tes conneries !
Elle : Bon c'est bon j'en ai marre. On se voit demain.
Je soupire en éteignant mon portable, elle va se refaire la gueule, comme d'habitude. Quand comprendra-t-elle que ce putain de mec juste flippant n'est pas fait pour elle et que ça va finir par la tuer ?
Je secoue la tête. Les hommes dans ce monde ne sont pas dignes de confiance. Depuis le collège Cassie attire énormément de mecs, mais tous sont là pour la même chose : son corps. J'ai essayé de la convaincre plusieurs fois que ce que je pensais était vrai, mais la douleur sur son visage me brisais le coeur, tout comme la phrase qu'elle m'avait dit la dernière fois : "est-ce qu'un jour un homme m'aimera réellement ?"
