Les cartes du Tantatoniste : Le jour où Dieu jugea l'univers

Textes Annexes

La machine du temps s'est arrêtée, les engrenages se sont désynchronisés, les étoiles se mettent à tomber sur les planètes, et les galaxies font des rondes dans l'éther. Le temps n'est plus en rythme avec les cœurs et les âmes, et les dissonances des états et de la symbiose des êtres se font ressentir dans un mal général qui pénètre les entités et transcende la conception d'eux même, qui les mèneront à se jeter dans le Puit des Réalités afin de sortir de l'obscurantisme et de l'irrationalité du tout. Le Puit des réalités reste un puit...

[le Cœur]Entité qui sera la campagne de plusieurs meurtres de masse et d'extinction d'espèces, le cœur ne mérite pas sa place parmi les Scientifiques du Nouvel-Âge. Il reste encore parfois à certains endroits très méprisant et mal vu, il n'est pas choquant de voir dans quelques lieux des Vivants errer, déblatérant avoir la connaissance absolu, et souffrant d'un trou entre les épaules, jusqu'à au bas du torse, ou d'autre se frappant le seins, se lacérant, le martelant.

Malheureusement le jour inévitable viendra, le jour cause de naissance des pensées absurdes menant a des réalités sans confins, vaines, et s'effondrant sur elles mêmes, des univers qui pourriront dans l'âme souillée de la perte d'espoir, des mondes créés dans la moisissure velue de la peur future. Une sentence châtiante sans retenue punissant les moindres galaxies et vivant de l'âme, connaisseurs et oubliant, existant et oubliés...le jour où le doigt céleste taira les viles âmes et les cœurs amants, les lieux et les inconsciences...le jour où Dieu jugera l'Univers...La punition éternelle..

Et il aura beau tout faire pour sortir de l'ombre, il ne connait que le mal, ce pauvre enfant mêlé du sang de ses parents tachant ses vêtements, sa soif d'humanité ne sauvera personne, il a connu le malheur et la torture, cet enfant n'apportera rien de bon dans ce monde...

Ça y'est, le calendrier des Rois Mages est fini, la fin de mes astres s'est alignée, mon cœur prend en lui le poids des inconsciences de chacun. Et tel un voyageur, je vogue sur ma barque trouée, dans la mer des ossements poudreux des inventions passées et futiles qui autrefois, édifiaient des temples de colonnes d'or dans mon coeur. Le temps de l' impénétrable innocence est révolu, et les lieux de culte d'autrefois ou l'ont priait les dieux du sang et de l'âme se sont âgés de millions d'années.
Le temps, ainsi que la raison ne sont plus que du futilités insensible pour moi. Je part c'est décidé, je laisse tout ici, ma peau qui me servait de maison est maintenant brûlée par le froid de l'extérieur, de l'aventure. Je pense qu'il est temps pour moi de me perdre, mais pas encore de m'abandonner. Surtout elle, sa balance ne penche que d'un côté, un côté mal équilibré, très mal équilibré et très lourd, qui un jour, l'amènera dans l'étreinte des étoiles... Et cette nuit-là, au fond de mon cœur je me retrouverais, je ferais pousser quelques roses fanées, et là, je m'abandonnerais...