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Les gouttes de pluies vinrent s'écraser contre les vitres de ma chambre. Un éclat de rire m'échappait alors que son visage vint s'attaquer à mon cou, c'était mon point faible et il le savait. Sa barbe venait alors chatouiller les fines cellules de mon cou provoquant des frissons le long de mon corps, ma main ne pouvait s'empêcher de se frayer un chemin dans ses cheveux sombre et bouclé. Mon cœur battait la chamade alors que mes yeux se fermèrent voulant faire durée ce plaisir qu'étaient ses caresses. Ma respiration devenait de plus en plus saccadée quand sa main parcourait mon corps pour ensuite venir attraper mon menton fermement, afin de pouvoir m'obliger à le regarder dans les yeux. Il était d'une beauté époustouflante, et c'est dans ces moments là que mon amour pour lui grandissait.
Comme si le temps avait été mis sur pause, plus aucun son ni souffle ne sortit de mes lèvres alors que nos deux visages se rapprochaient dangereusement lentement. Mes yeux étaient plongés dans les siens et les siens dans les miens. Seule la lumière de la lune venait éclairer la pièce et son visage. Mon regard devait probablement être luisant à cet instant présent. Un doux sourire venait alors se former sur ses lèvres avant que ces dernières ne se plaquent violemment sur les miennes. On s'embrassaient alors mélangeant la tendresse et la dureté.

- Bess ?! Dit alors une voix me sortant de mes pensées.
- Quoi ? Dis-je lassée.
- Ça fait deux fois que je t'appelle mince. Dit-elle avec agacement.
- Pour ?
- Le nouveau patron commence aujourd'hui, je voulais juste te souhaiter bonne chance.
- Si j'ai survécu à Monsieur Delva, je peux survivre à n'importe qui d'autre, tu ne penses pas ?
- Tu as bien raison ! Dit-elle en se marrant.

Je repris alors mon travail où je l'avais laissée avant de me perdre dans mes pensées. Je finissais d'organiser le planning du nouveau patron. La veille il m'avait envoyé ses instructions pour son arrivée.
Bizarrement, il m'avait demandé des choses assez raisonnables. J'avais beaucoup d'attente sur son arrivée, j'étais persuadée qu'il serait très facile à vivre, ou du moins je l'ésperais !

**********

Je pris mon sac à main avant de ranger mes affaires dedans. Bizarrement, je n'avais pas vu le nouveau directeur. Et à part son nom de famille et la première lettre de son prénom je ne savais pas grand chose à son sujet. Il était 19h00 et même si j'avais une terrible envie de voir à quoi il ressemblait, il était tant pour moi de plier bagages.
Je jetais mon sac sur mon épaule, pris mes clés et je commençais à marcher vers l'ascenseur. Mes talons claquaient sur le sol tandis que je sortais mon téléphone pour appeler ma meilleure amie.

- Coucou Bess ! Dit-elle joyeusement avant d'enchaîner. Comment tu vas ? Le nouveau patron alors ? Beau ? Moche ? Gentil ? Horrible ? Voyant que je ne disais rien elle continua. Horriblement sexy ? Se fut la goutte de trop.
- Intenable... Soufflais-je. Figure toi que je ne l'ai pas vu ! Dis-je sans grande conviction.
- Pas vu qui ?
- Mais Nina ? On parlait de qui jusque là ? Elle ne répondait pas alors je répondis moi même à ma question. On parlait de mon nouveau patron.
- Ah oui mince... Laisse tombé je suis en train de faire un biberon. J'étais très concentrée sur les doses. Tête en l'air que je suis, je me trompe souvent et je suis toujours obliger de recommencer. Dit-elle en soufflant très fort. Tu passes toujours demain matin.
- Normalement oui ! Elle me manque beaucoup ma petite Leyna...
- Tu lui manque aussi je suppose ! Dit-elle en rigolant.

Ce qu'elle disait avait juste l'objectif de me rendre heureuse étant donné le jeune âge de Leyna, elle ne pouvait pas encore exprimer ses sentiments. C'est quand j'entendis un raclement de gorge que je me retournais assez brusquement en mettant fin, clair et net, à ma conversation téléphonique.

Sans m'en rendre compte j'étais déjà arrivée devant l'ascenseur, et je ne l'avais pas appelé en appuyant sur le bouton, j'étais beaucoup trop plongée dans ma conversation. Et l'homme qui se trouvait derrière moi devait sûrement attendre impatiemment ce dernier.

It was always you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant