Aujourd'hui : Back To Work

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*** Didi ***

08h00 pile, je prends déjà place derrière mon bureau pour me mettre au travail comme le reste de mes collègues.
Il est temps de nous replonger dans le travail après ces quelques semaines de repos qui nous a envoyé directement dans une nouvelle année.
Des vœux par ci par là sont souhaités.
D'autres carrément se font une narration de la fête, trop de confiance ici dans leur corps.
Vivement qu'ils ne soient pas pris, la bouche dans les potins par l'un ou l'autre des supérieurs.

Pour ma part, que dire?
Hum, sans que je ne le vois venir, j'ai été invité par Lorik pour partager ce moment avec sa famille et il y en avait du monde



*** Flashback ***

- Didi accepte; m'implore t'il

- comprend moi Lorik, je ne peux pas m'incruster ainsi, c'est un moment à partager en famille, voyons

- et ma famille ouvre ses portes à des invités, c'est notre tradition

- j'imagine que même si je persiste à refuser, tu ne lâchera pas l'affaire quitte à m'y entraîner de force, non?

- tu l'image bien, petite têtue; se réjouit-il en m'offrant une pichenette inoffensive sur le nez

Je soupire en feignant la boude, les mains croisées sur ma poitrine et en gonflant mes joues 

- quel âge as-tu dit moi?; me demande t'il taquin, poussant mon épaule du sien pour me faire parler

- ...

- vient par là, petite capricieuse; puis il me tire pour me blottir contre lui

Je ressens alors dans son étau, cette chaleur fraternelle que je recherche depuis, qui me manque et qui m'a été refusé.
En là encore une fois j'ai lâché prise, puis mes larmes ont pris le dessus.
Il s'est juste contenté de me caresser en guise de réconfort au lieu de parler.
Nous sommes restés dans le silence un bon moment avant qu'il ne prenne la parole me sentant un peu calmer

- j'aurai tant aimé te prendre une partie de cette peine, mais ce n'est point faisable. Rien n'est encore perdu princesse, et j'ai foi qu'un jour tout rentrera dans l'ordre.
Mais pour le moment, permet-moi de tenir ce rôle de grand-frère d'une autre mère, en attendant d'être jeter par la suite aux oubliettes

Je sourie face à ses derniers mots, puis me décale lui envoyant un petit coup sur le torse

- soit pas pessimiste dit donc, jamais je ne t'oublierai ni ne te jetterai comme tu viens de le dire, car tu as su sans le savoir frayer un chemin ici; je lui pointe du doigt mon cœur; et jamais cette place ne te seras ravi

Un sourire franc éclair son visage et il me ramène sur son torse dans un câlin puis continu

- j'aimerais tellement avoir une tite sœur sur qui veiller au péril de ma vie mais non je dois me coltiner que des frères plus insupportables et tarés les uns que les autres, pfff; il fait mine d'être à bout mais au fond c'est l'amour fou

Ce qui m'arrache un petit rire.

- j'ai senti ce besoin de te protéger ce premier jour où nos regards se sont croisés, quitte à utiliser tous les arguments du monde pour te donner ce poste. Puisque ce n'est pas tout les jours qu'on rencontre des personnes qui amènent leurs enfants à un entretien d'embauche

Enceinte Mais ViergeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant