Même en temps de guerre, les fleurs poussent. Même en temps de guerre, le soleil brille. Même en temps de guerre, l'orage gronde.
La nature ne s'arrête jamais de grandir... Les sentiments eux, c'est différents.
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Je sors du travail et j'allais prendre mon téléphone pour prévenir Leezie, mais je la vois non loin le sourire aux lèvres. Elle s'approche et me prend dans ses bras. Son odeur m'avait manqué...
- Ma petite Oli. Ça va ?
- Ça va et toi?
- Ouais, je suis tellement heureuse de te revoir.
On avait tellement de choses à se dire...
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Après avoir fait deux trois boutiques, et s'être raconter nos vies mutuellement, Leezie reçoit un appel. Elle s'excuse et revient deux minutes après vers moi.
- Tu dois voir Polak ce soir ? Elle demande curieuse
- Je pense pas y aller. Je soupire. J'ai rien à lui dire.
- Tu devrai quand même l'écouter, tu sais, je sais pas si t'as écouter son album, mais parfois, il parle de toi. Elle sourit
- J'ai pas envie d'écouter son album. Je râle. En plus, j'ai rien à me mettre.
- On fait les boutiques Oli, y'a pas meilleur endroit ! Elle rit
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J'avais fais confiance à Leezie... Mais pas totalement. Elle m'avait trouvé une robe, mais je la trouve beaucoup trop solennelle pour ce genre de rencontre. Après tout, c'est pas un date. Alors j'ai enfilé un pantalon noir en satin avec un pull à col roulé beige et une veste de blazer noir. Pour les chaussures j'ai simplement enfilée ma paire de New Balance beige et blanche. Et j'avais attachée mes cheveux en chignon banane. Il ne méritait pas que je fasse plus d'effort.
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Quand je me présente au restaurant avec quelques dizaine de minutes de retard, je ne vois pas le blond décoloré. J'allais faire demi tour mais une femme s'approche de moi et me sourit.
- Bonjour, Olivia c'est ça ? Elle demande
- C'est ça oui. Je réponds mal à l'aise
- Suis moi, Mathieu t'attends.
Je la suis et chaque pas qui me rapproche de lui, serre légèrement plus mon estomac. On passe par un couloir qui nous amènes à la cours. Elle ouvre la porte du petit jardinet et me laisse seule. Quand il me relève la tête de son téléphone, il s'excuse et se lève pour me saluer. Je lui souris en guise de bonsoir, je ne voulais être plus polie avec lui. C'était inutile. Je ne passerai pas plus d'une vingtaine de minutes ici. Il m'invite à m'asseoir et fait de même. Un blanc s'installe et mes yeux se perdent un peu partout. Ça avait changé ici.
- Merci d'être venu Oli. Il dit timidement. Tu veux manger quoi?
- Je suis pas venu dîner avec toi Polak, j'écoute ce que t'as à me dire et je m'en vais. Je réponds froide comme la glace
