Il était là lorsque je m'ennuyais, le soir, seule dans ma chambre.
Quand on m'oubliait toute la journée, il était toujours là.
Je le regardait, l'admirais, l'inspectais, le scrutais du regard jusqu'à ce que mes yeux ne se ferment d'eux-mêmes.
Allongée sur le sol, je lui racontais mes journées, mes pensées, mes idées.
Lui, il ne parlait pas.
Il ne hochait même pas la tête.
Il restait immobile, comme toujours, comme ce que l'on attendait de lui.
Je savais qu'en plus d'être mon recueuil, il était aussi la base solide d'autres personnes.
Des personnes qui ne devaient sûrement pas se soucier de lui.
Après tout, sa présence était, pour tous, une des choses les plus normales de ce monde.
Un jour, alors que j'étais au plus bas, je lui ai demandé :
"Pouvez-vous m'aider ? Vous êtes la seule personne à réellement me comprendre. Ne pouvez-vous pas m'aider ?".
Il ne répondis encore rien, j'en avais l'habitude, mais à la place, ce fut la douce voix de ma mère que j'entendis :
"Chérie, parle-moi, s'il te plaît... Ce plafond ne résoudra jamais tes soucis comme une mère le ferait."

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Andromède
PoetryVoici un petit recueil de poèmes que j'ai écrit. Il y en a autour de plusieurs thèmes... à vous de les découvrir ! Bonne lecture !