9 • Interlude Carlisle

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Edward n'arrêtait pas de rire. Il avait commencé au moment où Carlisle avait franchi la porte d'entrée, et maintenant qu'une heure s'était écoulée, il continuait. Les vampires n'avaient pas besoin de respirer, mais Carlisle avait vraiment envie d'étrangler son fils aîné.

"Édouard!" » a-t-il finalement craqué. « Auriez-vous la gentillesse de vous taire ?

Les autres étaient tout aussi inutiles qu'Edward. Alice, bien qu'elle ne soit pas aussi impolie que son frère, n'avait pas pu empêcher l'éclat de rire qui avait éclaté au cours des cinq premières minutes. Jasper, Rosalie, Emmett et Esmée avaient seulement souri largement, secouant la tête.

"Ça suffit, mon amour," soupira Esme, venant au secours de Carlisle. Elle plaqua une main sur la bouche de son compagnon, faisant taire ses rires irritants.

« Aucun de vous ne comprend-il qu’il n’y a pas de quoi rire ? » demanda-t-il en jetant un regard noir à sa famille rassemblée dans le salon. « Elle sait ce que nous sommes. Si les Volturi le découvrent, nous serons tous pour ainsi dire morts, tout comme Isabella.

"Je suis désolé, Carlisle," dit Edward contrit, la main d'Esmée ne couvrant plus sa bouche. « Nous sommes tous conscients du danger que représente cette situation. Mais vous devez admettre que le fait d’avoir été dominé par un adolescent est tout simplement hilarant.

Emmett renifla. « Comment a-t-elle pu prendre le dessus ? » Il a demandé. "C'est juste une humaine."

Carlisle siffla à cela, les dents montrées de manière menaçante. "Ce n'est pas seulement une humaine." Il se ressaisit, laissant échapper un profond soupir. « Elle s’est ouvert la main avec un scalpel et a utilisé ma distraction pour déplacer la lame jusqu’à son cou. Elle a menacé de se trancher la gorge si je ne répondais pas à ses questions.

Rosalie et Esmée arboraient des expressions d'horreur identiques tandis que Jasper avait juste l'air impressionné.

"On dirait qu'il est temps pour vous d'intensifier votre jeu", a-t-il déclaré. « Elle est devant toi en ce moment. Vous devez au moins tirer votre épingle du jeu. »

Carlisle hésita. « Ce n'est pas un jeu. Elle a complètement peur de moi. De ce que nous sommes. Elle pensait que nous étions responsables des randonneurs disparus.

Jasper haussa un sourcil. "Tu crois qu'elle s'est fait saigner devant un vampire parce qu'elle avait peur ?" » dit-il d'une voix traînante, avec l'accent du Sud en pleine force. « Carlisle, tu ne nous as pas beaucoup parlé d'elle mais nous en avons vu assez à l'école pour savoir qu'elle est trop intelligente pour avoir peur.

"Tu n'as pas vu la façon dont elle me regardait," dit Carlisle, maudissant sa parfaite mémoire. Le visage d'Isabella lui revint à l'esprit alors qu'il revivait le moment où il avait entendu les battements de son cœur la trahir enfin, la façon dont ses pupilles se contractaient. Il avait voulu la preuve qu'elle ressentait quelque chose pour lui plus que tout, mais il ne voulait jamais qu'elle ait peur de lui. Il aurait de la chance si elle revenait à l'hôpital après ça. "Je serais surpris si elle n'est pas sur le chemin du retour chez sa mère maintenant."

"Oh, surmonte-toi," grogna Edward, l'agacement traversant son visage alors qu'il passait une main dans ses cheveux bronze. « Vous exagérez tout cela de manière complètement disproportionnée. J'aime penser que je connais un peu Bella, tu sais, puisque nous nous asseyons ensemble en biologie tous les jours. Elle est différente. Vous savez qu'elle l'est. Il y a quelque chose de… bizarre dans sa réaction aux choses. Les choses qui devraient la faire courir vers les collines ne font que la faire se pencher en avant avec intérêt.

"Vous la sous-estimez," approuva Rosalie. « Alice ne parvient à l'emmener déjeuner que trois fois par semaine. Avez-vous déjà vu quelqu'un réussir à dire non à Alice ?

Soins de longue duréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant