Chanceuse de l'avoir

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 "Je ne savais pas quelle taille de serviette te prendre, alors je les ai toutes prises." Sa voix était étouffée par la distance, comme il rentrait de ses courses. La porte venait de se fermer derrière lui, et il retira ses chaussures. "J'ai aussi apporté tes chocolats favoris."

   Zenitsu s'arrêta, bras ballant à ses côtés. 

 "T'es si mignonne toute emmitouflée dans ta couette." il sourit, dans son usuelle voix aigue

 - C'est tellement stupide." elle grogna, s'enfonçant dans les couvertures chaudes. Quand elle s'en est rendu compte, elle avait utilisé la serviette dans son sac, et il avait dû en acheter pour elle. 

 - Ce n'est pas stupide, c'est ton corps. Et je serais là, pour toi, jusqu'à ce que cela arrête d'être stupide."

   Il était si gentil avec elle.

 "T'es pas obligé de faire tout ça..." Nezuko soupira

 - Mais j'aime vraiment le faire." il insista, s'asseyant à côté d'elle. Il plaidait presque, la regardant tel un chien battu. Elle ne pouvait pas ne pas être d'accord.

 - Bien."

   Ses yeux dorés parcourait ses alentours.

 "Tu as toujours mal ?"

   Sa main s'approcha pour voir sa température. 

 "Je vais bien, maman. Je fais ça tous les mois." elle se plaignit, repoussant son bras, espiègle 

 - Tu peux me traiter de maman autant que tu le veux, mais je te remettrai sur pied bientôt."

   Il était si amusant. Et elle était si heureuse de l'avoir à ses côtés. Elle pouffa alors qu'il faisait la moue, son cœur palpitant. Une douleur soudaine la fit grimacer, ses bras s'accrochant à son ventre. 

 "Je sais que ça fait mal, mon cœur. Ça va aller." Sa voix était apaisant, relaxante même : "Est-ce que je peux faire quoique ce soit pour t'aider ? Est-ce qu'aller en promenade avec moi te ferait te sentir mieux ?"

 - Non. He préfère rester ici." Elle se sentit coupable de le piéger là. Ses lèvres rosées firent la moue "Mais, tu peux y aller."

   Il se jeta sur elle, l'étreignit dans une embrassade, la serrant dans ses bras rassurants. Elle sourit doucement, atteignant ses cheveux, y laissant ses longs doigts. 

 "Je ne vais nulle part, mon amour. Pas quand mon bébé a des crampes." La brunette baignait dans sa chaleur, avant qu'il ne parte, vers leur kitchenette. Elle entendit l'eau bouillir, et ses pensées l'emmenèrent ailleurs. Elle sentait une joie incommensurable à vivre ici, dans ce petit espace qu'il appelait "maison". 

 "Bois ça. Tu te sentiras mieux." Elle cligna des yeux, attrapant avec soin le verre brûlant. 

   Trempant sa bouche dans la boisson, elle sentit une chose chaude sur son estomac. D'abord une présence fantôme, puis ferme, frottant, gentiment tout de même, pour soulager ses crampes. Elle expira et retint un gémissement de soulagement comme cela la relaxait. Ses orbes roses se levèrent, son regard se fixant sur le visage de chérubin de son amant. Il le vit, et s'éloigna. Ses mains baissèrent la tasse. Elle le regarda, et prononça dans une voix silencieuse, douce  :

 "Comment sais-tu constamment exactement ce dont j'ai besoin ?"

 - Je fais attention." il répondit, sur un ton quelque peu chantant. Sa paume revint, et il reprit ce qu'il faisait plus tôt. "Est-ce que c'est mieux ?" il s'enquit 

 - Mmh." Elle ferma les paupières avec régal.

 - Rien auquel un peu d'amour et de soin et une boisson chaude ne peuvent remédier. " Il saisit ce que ses petites mains tenaient fermement, et le mit sur la table basse blanche. 

   Le blond embrassa sa tempe, et se leva, prêt à partir : "Repose-toi juste, et ça ira mieux."

 - Hey." Elle tourna sa tête vers lui. Même ses frères étaient soit trop impérieux ou dégoûtés. "Tu sais... À propos..." Qu'essayait-elle de dire ? Ugh...

   Il sourit uniquement et se mit derrière elle. Ses lèvres effleurèrent son front renfrogné, tandis que ses pouces massèrent son dos endolori. Un doigt tapait légèrement son épaule et elle laissa échapper un fredonnement de plaisir.

 "Ça va aller. Il n'y a pas de quoi avoir honte."

   Ses yeux s'ouvrirent brusquement. Elle laissa ses sakuras se perdre dans ses ambres. Une étincelle jaillit dans son corps. Elle était ravie. Il était si gentil et compréhensif, et– Oh ! Qu'est-ce qu'elle était chanceuse de l'avoir. Ses bras s'élevèrent lentement vers lui. Il comprit l'allusion et se pencha en avant. Elle continuait à glousser avant que sa bouche n'atterrisse sur la sienne. Son ardente et humide bouche, langue, toucha, explora et la possédait autant qu'elle le possédait lui, bras autour de son cou, alors qu'il se penchait vers cette tentation juteuse. 

   Il recula, promettant : "Je te promets que je t'aiderai chaque mois. On y arrivera ensemble... seulement si tu le veux."

 "Je ne voudrais pas passer un jour sans toi."

   Les yeux brillant, les jeunes adultes échangèrent un autre baiser divin et euphorique. 

Chanceuse de l'avoir - [ZenNezu One-Shot]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant