☆ 0.5 | GAÏA

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Gaïa : divinité de la terre née du chaos

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Gaïa : divinité de la terre née du chaos. ( 1822 )

-Prologue-

Dans Ainsi parlait Zarathoustra, un livre pour tous et pour personne Friedrich Nietzsche y aborde l'éternel retour, ce qui implique l'idée que tout dans l'univers se répète éternellement.

Zarathoustra encourage les âmes à embrasser pleinement leur existence, à en faire frémir leur organe vital comme si on se trouvait à la consécration de notre destinée et à vivre chaque moment avec une intensité fulgurante, se laisser à corps perdu dans les venelles sempiternelles d'notre sort.
Plutôt que de rechercher en vain un sens dans une vie éternelle ou une réalité transcendante.

Le refus de grandir pourrait être interprété comme un rejet de l'idée de progresser vers un état supérieur ou de rechercher un sens ultime. Au lieu de cela, Zarathoustra invite les individus à se libérer des chaînes de la soumission du decorum, vivre pleinement et maintenant, sans chercher à échapper à leur condition humaine.

Parfois, je me demande si ces trois garçons un peu vagabonds, voire un peu dépravés avec leurs semelles de leurs godasses déglinguées, ils étaient pas un peu comme la réincarnation de cette théorie philosophique, à se pavaner sans gêne, à badiner bien trop fort, à s'embrasser sur la place publique « pour déconner ». Félix lui pense qu'ils suivaient la démence qui happait leur cœur, que c'était seulement des cinglés qui s'endormaient sur le cambouis  pendant les nuits déphasées.

Les jolis mômes, ils façonnaient les trottoirs brûlants de la haute saison, ils riaient, dansaient, se droguaient un peu trop fort. On les regardait de loin, on les enviait un peu - peut-être même beaucoup trop. J'crois j'ai toujours jalousé cette façon simple d'exister, ils vivaient à en mourir et je trouvais ça tellement exaltant, toujours cet air déphasé qui migrait sur cette anse, oh bordel, ils méritaient bien leur surnom de beaux garçons. Ils semblaient heureux à en vivre, et moi, j'les observais mélancolique à en crever. Enlacé des bras frêles de ma solitude incongrue, j'me sentais si seul sous les ciels etoilés d'été, malgré tout accompagné de l'odeur de colza qui vacillait sous les hautes lumières.

Si eux étaient des astres désaxés qui implosaient dans le firmament, j'étais sans doute Pluton, si infirme, et appesanti aux milieux des stroboscopes iridescents. Dépourvu de légèreté, dans ce bal de cirrus, j'devais être un cumulonimbus.

Sans doute que c'était ça leur secret pour reigner dans l'anarchie qui sait, ils chancelaient dans l'ciel nocturne avait déléssé la pesanteur depuis l'échéance des saisons moroses, alors que moi, je gardais les pieds sur terre, les pensées pleins les cieux.

J'avais jamais vraiment rien vécu, du moins à côté de ces réfractaires de minuit, ils volaient la liberté, étaient épris de danser, de s'aimer ils faisaient tout un peu trop fort, subsistaient à en vibrer, on disait que leur cœur battait au rythme des tachycardie, mais c'est que des calomnies que chuchotaient les filles appetentes qui se froissaient dans les avenues amères.

☆ 𝗟𝗘𝗦 𝗝𝗢𝗟𝗜𝗦 𝗠𝗢𝗠𝗘𝗦ˢᵉᵘⁿᵍʲⁱⁿOù les histoires vivent. Découvrez maintenant