MAD ABOUT YOU

17. Étrangement réconfortant

Aleyna
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Je me réveilla du deux ou troisième cauchemars de ma nuit mais cette fois je décida de me lever pour aller manger quelque chose, je vis qu'il était un peu plus de 8h.

Je pensa que personne n'était réveillé mais j'eus un léger sursaut lorsque j'arriva dans la cuisine et que je vis Peter.

Je ne savais pas qu'il avait dormi ici mais finalement, c'est un peu logique puisque c'est la maison de ses enfants.

Il me salua et je fis pareil.

— Tu es matinale toi aussi ? me demanda-t-il en buvant un verre de lait.

— Hmm...non pas vraiment mais je n'ai pas très bien dormi, avouai-je en prenant le jus d'orange dans le frigo.

— Ah, ça, je te comprends, ça fait cinq ans que je dors mal. Je baissa la tête, mal à l'aise.

— Oui...d'ailleurs...j'ai appris que c'était à cause de mon père que vous étiez en prison...je suis désolée.

Mais j'étais intriguée de savoir pourquoi mon père l'avait envoyée en prison ? Il sourit et me rassura:

— Non, pardon, je voulais pas te mettre mal à l'aise pour ça, tu n'as pas à t'excuser des actes de ton père, tu sais, on choisit pas sa famille.

J'esquissa un sourire et bus mon jus d'orange.

— Croissant ?

J'acquiesça et m'en servit un avant de m'asseoir en face de lui à la table.

C'est assez étrange mais avec eux, je me sentais bien. Je ne sais pas si je devrais mais je crois que je les apprécié vraiment.

J'ai l'impression qu'ils sont comme une famille pour moi.

— Et puis j'ai l'impression que mes enfants t'aiment bien donc tu ne dois pas être une mauvaise personne, remarqua-t-il.

Je manqua de m'étouffer avec mon croissant.

Olivia peut-être mais sûrement pas Jayden.

— C'est vrai, je t'assure sinon ils n'auraient pas autant insisté pour venir te chercher.

Ils ont vraiment insisté ? Même Jayden ?

Je n'eus pas le temps de répondre quand j'entendis une présence derrière moi.

Jayden.

— Déjà debout ? s'étonna son père.

— Mal dormi, souffla-t-il en préparant un chocolat chaud.

— Ah bah vous faites la paire, vous deux.

On se regarda sans rien répondre.

— Bon...je vous laisse, je vais à la THC, commença-t-il en se levant, et habille-toi Jay, t'es pas tout seul, continua-t-il à l'intention de son fils qui ne portait qu'un bas de jogging.

— Tu dis ça alors que tu te trimballes tout le temps à poil.

Sympa à savoir.

Son père rigola en lui ébouriffant les cheveux.