Never the same without you ; Hyunlix

19 ; Together or nothing

Les quelques mois qui suivirent furent particulièrement difficiles. D'un côté, j'avais pu retrouver un travail avec Felix au convenient store, le gérant appréciant l'afflux de personne qu'il y avait grâce à ça, mais d'un autre côté, des marques s'étaient complètement offusqué de la situation avait absolument tenu à nous soutenir, faisant de nous des ambassadeurs, des égéries même. Et clairement, il y avait cette situation un peu bâtarde dans laquelle on était à la fois obligé de travailler, mais aussi de faire des partenariats pour les gens nous soutenant. Du coup, si ça faisait vendre, la collocation n'avait plus rien eu de safe et on avait fini par recevoir les clés de chez Jungkook carrément, le temps de son service, du retour de tout le monde et de la suite. Il savait, comme beaucoup sans doute, mais pas JYP qui continuait à essuyer des sauces tellement violente que de nouveau, des groupes s'étaient désengagés, préférant redevenir trainee ailleurs que prendre le risque.

De notre côté, Jisung et Min-Ho étaient revenus aussi, redécouvrant la vie active avec moi, avec nous et semblant parfois un peu étonner de ce qu'il fallait faire comme tache, mais ils s'adaptaient bien. Il fallait continuer à n'être personne et les deux trois contrats de modes n'avaient visiblement jamais fait craindre quoi que ce soit à notre ancien patron. Min-Ho avait juste pu poser pour Gucci et Jisung pour Balenciaga. Les médias avaient d'ailleurs été assez amusés de nous voir basculer autant dans la mode alors qu'on faisait un travail normal. Bien sûr les commentaires n'avaient pas toujours été les plus agréables, mais on avait tenu. Jusqu'au retour des autres qui dès le début avait du reprendre quelques activités, quelques concerts. Jusqu'à la date de fin de contrat.

JYP avait voulu faire de la signature quelque chose de médiatique, pour prouver que Stray Kids était raccord et c'était sans doute la pire idée possible. Il n'avait pas fait le moindre geste vers nous, il n'avait fait que gonfler leurs salaires, leur offrir des jours de repos. Mais il n'avait jamais été s'expliquer.

Il allait signer sa fin.

Alors oui, on s'était un peu tous retrouvé dans le salon, du pop corn à la main, regardant la télé avec une certaine impatience alors que JYP exposait déjà ses plans d'avenir, ce qu'il en serait de demain, de la gloire des Stray Kids, bref de tout un tas de truc qui nous donnait envie de vomir, du moins jusqu'à ce qu'il ne laisse la parole à Chan.

"Je pense pouvoir parler au nom du groupe..." regardant les autres, ils avaient tous hoché la tête, assurant que ça serait le cas, "Notre carrière a connu beaucoup de hauts et de bas. Nous avons perdu un membre très tôt, puis un second quelques années après. Nous avons pu reprendre des activités à huit aux cours des dernières années, mais c'est à quatre que nous nous présentons devant vous. Je sais qu'il est assez commun pour des groupes de changer, d'avoir des ambitions différentes et j'ai toujours respecté ça, d'autant que j'ai toujours respecté le fait qu'on puisse se relever et avancer, continuer à marquer l'histoire." marquant une pause, il avait sourit, "Dans mon cas j'étais père de sept enfants et quatre d'entre eux ont été forcés à quitté le groupe pour des raisons d'incompatibilités à auxquelles personnes ne croit. La raison, c'est qu'ils ont bel et bien été virés car ils étaient gay, car l'homme qui attend de nous qu'on resigne aujourd'hui à jugé nos amis comme déviant et inapte à travailler pour lui... Et ce même homme nous a lourdement payés pour qu'on ait envie de résigner devant vous." JYP venait de se lever, furieux, "Notre contrat a prit fin hier, par la présente, nous vous annonçons officiellement que les Stray Kids ne résigneront pas à la JYPE, nous en sommes désolés, mais nous sommes une équipe à 8, pas à 4. Merci de votre compréhension et bonne continuation." se levant alors, les quatre avaient quitté la scène sous le regard médusé de leur ex patron avant de rejoindre une voiture qui les conduit jusqu'ici, jusqu'à nous.