Sègun semblait totalement plongé dans un état dépressif depuis sa rupture avec Lola. Son visage, autrefois lumineux et rayonnant, semblait désormais sombre et dépourvu de toute joie. Ses épaules étaient voûtées et son regard, habituellement vif et perçant, avait perdu de son éclat. Il passait ses journées à errer sans but apparent, comme si le monde entier s'était brusquement assombri à ses yeux. Il était devenu silencieux et distant, évitant tout contact avec les autres et s'isolant dans sa propre tristesse. Il semblait constamment préoccupé par des pensées sombres et mélancoliques, et ses sourires étaient devenus rares, voire inexistants. Sègun avait également perdu tout intérêt pour les activités qu'il aimait autrefois. Il ne faisait plus de sport, ne sortait plus avec ses amis et ne se préoccupait même pas de son apparence. Il semblait complètement absorbé par sa douleur, incapable de trouver le moindre réconfort ou la moindre lueur d'espoir. L'état dépressif de Sègun était palpable et inquiétant. Il semblait avoir perdu tout goût à la vie et se retrouvait enfermé dans un sombre et profond sentiment de désespoir.
____________________________________________La fraîcheur du matin enveloppait l'université d'une atmosphère vivifiante. La brise légère caressait les feuilles des arbres, tandis que le soleil émergeait doucement à l'horizon, illuminant les bâtiments majestueux qui composaient le campus. Au cœur de cet espace dynamique, se côtoyaient différents centres d'apprentissage. L'université comprenait plusieurs écoles et facultés, chacune offrant une myriade de filières allant des sciences à l'art en passant par les sciences humaines. Chaque bâtiment était le foyer d'une expertise particulière, vibrant de l'excitation de l'apprentissage et de la découverte. En se promenant à travers les allées ombragées du campus, on pouvait sentir une énergie stimulante émanant des étudiants qui se rendaient à leurs cours. Les salles de classe résonnaient du bourdonnement de la conversation animée des collègues se préparant pour leurs sessions. L'air était rempli d'une multitude de possibilités, chaque chemin menant vers un avenir rempli de promesses et d'accomplissements. Les passions et les intérêts étaient aussi variés que les différents programmes proposés par l'université, et chaque étudiant semblait être en quête de connaissance et de réalisation personnelle. C'était un lieu où les rêves et les objectifs prenaient vie, et où l'enthousiasme pour l'exploration intellectuelle était omniprésent. Cet environnement rafraîchissant inspirait à la fois le calme et la créativité, offrant aux étudiants un espace idéal pour cultiver leurs talents et développer leurs compétences. C'était une communauté dynamique, où l'innovation et la curiosité intellectuelle étaient au cœur de chaque opportunité offerte.
La longue file d'attente pour les validations des inscriptions à l'EPAC s'étend sur plusieurs mètres, serpentant à travers le hall d'entrée. Les étudiants, vêtus de leurs tenues de rentrée, se tiennent patiemment avec des dossiers et des formulaires d'inscription à la main, attendant leur tour pour être appelés à un des guichets de validation. L'ambiance est animée, avec des discussions entre les étudiants sur leurs emplois du temps, les options de cours et les activités parascolaires. Certains semblent impatients, tapotant nerveusement sur leur téléphone ou regardant fréquemment leur montre, tandis que d'autres semblent plutôt détendus, discutant avec des amis dans la file. Les scouts étaient occupés à traiter les demandes, distribuant des documents, tamponnant les dossiers et répondant aux questions des élèves. Malgré l'attente, l'atmosphère était empreinte d'excitation et d'anticipation pour cette année scolaire.
Là, au premier étage, Sègun était debout dans la longue file d'attente menant au guichet de validation. Perdu dans la foule et submergé par l'ennuie, il sorti des rangs un moment histoire de prendre de l'air et il profita pour scruter la longue file d'attente derrière lui. Il aperçut au loin des rookies de fac dans les rangs espérant également valider leur inscription respective. Il fit signe aux deux personnes qui étaient devant et derrière lui de bien vouloir lui garder sa place et dans un pas lent et précis, il traversa le hall d'attente pour rejoindre derrière ses rookies de fac avec qui il espérait faire fuir son ennuie.
- Ah! Vous êtes là ! (leur lança t-il affichant un sourire grave et moqueur)
- Oui non!! Où étais - tu? Toujours, toi, tu es en retard. (lui répondit la plus jeune des trois)
- Mais nooon, voyons ! J'étais là depuis 6 h de matin.( reprit il en scrutant longuement la demoiselle derrière ses rookies de fac)
Waouh! Elle est super jolie unh!! ( reprit il)
- Oh, merci! (répondit la belle demoiselle d'une voix fine et presque berceuse. Elle était mince et élégante, sans être ni trop petite ni trop grande. Elle avait une allure gracieuse, avec des courbes délicates qui mettent en valeur sa silhouette. Son allure, sa beauté et son parfum envoûtant captivaient tous ceux qui croisaient son regard. Elle était l'incarnation de la grâce et de la féminité, une véritable vision de la beauté intemporelle. Elle arborait de longues nattes noires qui retombaient en vrac sur sa chemise bleu ciel imprimée au logo de son école et sous lequel mariait un pantalon gris légèrement foncé.)
-Toi, c'est toujours ton travail ça ! Le réprimanda une de ses rookies de fac.
- Comment ça ? Se défendit il en riant. Je ne te dis pas que tu es jolie toi aussi ?
Nous, on va manger, garde nos places.(reprit il un sourire moqueur aux lèvres)
- Ok, mais vous me payez.(répondit la plus jeune de ses rookies de fac)
- Dans tes rêves.
Un léger courant d'air souffla, caressant doucement le visage de la belle demoiselle. Des frissons ont parcouru sa peau alors que le vent délicat s'engouffrait dans ses vêtements. Son visage s'est aussitôt crispé sous l'effet du froid tandis que ses lèvres se sont teintées d'un léger rose. Ses beaux yeux pétillants ont laissé échapper une lueur de surprise alors que ses longues nattes noirs ondulaient légèrement dans la brise. La demoiselle s'est serré un peu plus dans son uniforme, tentant de se protéger du vent mordant. Malgré ses efforts, le froid s'était insinué en elle, la faisant frissonner de plus en plus. Elle a frotté ses mains les unes contre les autres, cherchant une source de chaleur pour se réchauffer, regrettant de ne pas avoir pris un peu plus de précautions contre cet inattendu coup de vent.
- Tiens !
Elle releva les yeux. ( Sègun lui tendait son pull.)
- Non merci
- Mais si, tu as froid, on ne laisse pas mourir de froid les jolies filles.
- Je ne vais quand même pas mourir.
- Ah bon? Je ne préfère pas faire l'expérience. Et puis je t'ai fait rire, alors, tiens.
- Bon, si tu insistes
Elle récupéra le pull et commença à l'enfiler
- Moi, c'est Sègun
- Omonlola
- Joli prénom
- Hééé...
Il venait juste de lui choper son téléphone.
- Rends moi ça !!!
- Tu regardes trop ce truc, tiens, pour le récupérer, je prends ton numéro, voilàIl récupéra tout joyeux son prénom et son numéro et s'en alla avec ses rookies de fac manger, tout excité d'avoir fait sa connaissance.
VOUS LISEZ
Omonlola
أدب المراهقينC'est l'histoire réellement et emplie d'émotions d'une jeune orpheline.