Chapitre 2

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2 ans plus tard...

Il n'avait pas quitté mon esprit même deux années après. Cependant, je n'avais pas eu le droit à d'autres de ces lettres ou de ces fleurs. Je n'avais pas quitté mon appartement comme il me l'avait demandé.

C'est un matin, en allant au travail que tout à commencé. J'avais remonter la pente, j'étais devenu une agent immobilière après des études acharné. Tout allait à peu près bien dans ma vie, sauf le vide que Michael m'avait laissé en partant.

Heureusement, j'avais vite retrouvé une vie sociale à la normale. J'avais des amis, je sortais, je dansais, je buvais. Mais même alcoolisé, mes pensées restait fixé à mon ancien amant. Je pouvais compter sur mon meilleur ami qui ne m'avait pas lâcher et qui tentait de m'aider à reprendre le dessus.

- Mademoiselle Scott. M'interpelle un inconnu dans la rue.

- Oui ?

- On m'a demandé de vous livrer ceci. Il me tend un bouquet de fleur que j'accepte. Cette personne affirmait que vous passeriez par là.

Étrange... Je ne relève pas plus. Je m'apprête à sortir de l'argent pour le payer mais il me stoppe.

- Il a déjà payer.

Il ? Non ce n'était sûrement pas lui. C'était impossible. Je remercie une dernière fois le livreur avant de partir en direction de mon bureau.

Arriver, je dis bonjour à mes employés-travaillant à mon compte. Je m'installe à mon bureau et scrute attentivement le bouquet à la recherche d'un mot en vain. C'était probablement une blague de mauvais goût.

Je n'y prête pas trop attention et dépose le bouquet au coin du bureau. Je m'installe sur mo ordinateur pour organiser les rendez-vous de la journée. La première personne que je vois vient d'arriver escorter par l'assistante du cabinet.

- Enchantée, asseyez-vous je vous en prie. Elle exécute. Alors, vous êtes à la recherche d'un studio car votre travail vous amène à voyager beaucoup.

- Exactement.

- Très bien. D'autres critères en particulier.

- Le plus espacé de la ville.

- Ce ne va pas être facile mais je vais faire tout mon possible. Les visites devraient commencer la semaine prochaine.

- Je vois que je ne suis pas la seule à aimer voyager.

- Je vous demande pardon ?

- Ces fleurs, elle me les montres avec un signe de tête. Des orchidées colombes, fleur nationale du Panama. Elles sont magnifiques. Je vous souhaite une bonne journée, merci de votre attention.

Elle quitte mon bureau. Je ne relève pas l'information qu'elle vient de me donner et me reconcentre sur mon travail. Si c'était lui qui me l'avait livrer, je ne voulais pas lui accorder d'importance.

Les heures défilent petit à petit. Plusieurs clients sont passés aux cabinets. Certains avec des requêtes plus complexes que les autres. Je range mes affaires et m'apprête à partir. En arrivant à l'entrée, Anita l'assistante est toujours là.

- Ne vous occupez pas de moi, mademoiselle. Je rajoute quelques touches à certaines choses et je pars. Je m'occuperai d'éteindre et de fermer la porte. Passer une bonne soirée.

- Rappele moi de t'augmenter. Bonne soirée à toi aussi.

La main sur la poignée je m'apprête à partir mais je ne peux pas. Il manque un truc.

- Un problème madame ?

- Anita, avant de partir. Passez dans mon bureau, il y a un bouquet de fleurs. Mettez le dans un vase s'il vous plaît. C'est important.

- Un admirateur secret ?

- On peut dire ça. Vous voulez bien me rendre ce service ?

- Bien sûr.

Je quitte le cabinet. Et si ce n'était pas une mauvaise blague, mais un message. Sur le chemin du retour, quelques chose me tracassait. Ce véhicule qui me suivait. Où était-ce une coïncidence ? Arrivée devant chez moi, j'entre dans mon appartement. En oubliant pas de fermer la porte. J'abandonne les talons aiguilles au près de la porte. Si plus tôt, j'avais pris le courrier. Il était temps de l'ouvrir. Une lettre en particulier sans inscription sur l'enveloppe. En l'ouvrant je remarquais que le papier dedans était le contraire de l'enveloppe. Il y'avait des mots dessus.

" J'ai besoiN que tu me fasses confiances malgré tout le mal que je t'ai fait. Allume les infos. Il y a une personne que tu dois absolument voir. Elle a un truc à te donner. Tu comprendras tout alors. Mon abandon. Et toute cette foutue histoIre. Tu choisiras après ce que tu décides de faire. Mais s'il te plaît, va la voir. En espérant que tu ne m'as pas oublié.
Ne jamais se fier aux apparences, rappelle toi de l'exemple des Kangourous.
Mon cœur t'Appartient."

Je voulais lui faire confiance, et lui laisser une seconde chance. Peut-être avait il eu une bonne raison pour m'abandonner de la sorte. Je décide de l'écouter et allume la télé et mets le son à fond.

Je failli faire tomber le kiwi que je découpait soigneusement quand j'entendis la personne qui pressentait les informations prononcé cette phrase.

"Le frère de Lincoln Burows, Michael Scofield vient d'être envoyé dans le même pénitencier que lui."

Énigmatique, Michael SCOFIELD Où les histoires vivent. Découvrez maintenant