Je suis assise. Dans cette Chambre. Il est 3 h du matin. Mes yeux sont humides. Mon nez coule. Mes pensées s'entremêlent. Je me sens perdue. Seul et dépassés par ces événements.29 février 2023. Il est 2 h. Je dormais. Mais mon téléphone sonne. À la première sonnerie, je coupe. Mais il résonne. Je pense donc que cet appel est important.
Et si je n'avais pas répondu à cet appel ?
C'était elle. Mon ami. Ma sœur. C'était elle qui m'appelait à 02h00 du matin. Pour me dire qu'elle était seule dehors, dans ce froid glacial de février pour me dire qu'elle avait besoin d'aide, qu'elle n'était pas loin de chez moi. Ni une, ni 2. Je m'habille et la rejoins.
Une fois devant elle, elle est là, assise, en pleurs. Elle rentre dans la voiture sans dire un mot et elle me regarde un regard vide, un regard triste, un regard perdu.
Je lui ai demandé une fois ce qu'il s'était passé. Mais en voyant qu'elle ne me répondait pas, j'ai pensé que la meilleure chose était de la laisser reprendre ses esprits.
Arrivé devant chez elle, elle me demande s'il était possible d'aller chez moi ? Sans répondre, je redémarre la voiture en direction de chez moi.
6e étage de ce bâtiment. Dans cette cité, dans laquelle elle et moi avons tant de souvenirs. Arrivé chez moi, elle file dans ma chambre, enfile un pyjama et s'endors sur mon lit. Sans dire un mot, encore une fois. J'installe donc un petit matelas à côté d'elle. Et retourne à mon sommeil.
Le matin, nous avions, elle et moi, cour. A mon réveil, elle n'était plus là. J'ai essayé à plusieurs reprises de l'appeler. J'ai essayé à plusieurs reprises de lui envoyer des messages, Une énorme inquiétude s'empare en moi. Un mauvais présentiment, une angoisse. C'était la peur ce sentiment, j'avais peur pour elle.
Je ne suis pas aller en cours. Car j'avais espoir que tu me rappelles ou que tu reviennes chez moi. J'ai attendu. Dans ma chambre, une journée entière.
Le soir, 23h et 32 Min elle m'appelle enfin. Elle m'appelle et je ne savais pas que cet appel aurait tout changé. Ta voix était tremblante. Je lui ai redemandé. Mais que s'est-il passé ce soir-là ?
Et c'est là que tu m'ouvris enfin ton cœur. Et par la même occasion tu brisas le mien ?
En pleure, tu me racontes que tu étais avec Zakaria, l'amour d'une vie, l'amour de ma vie. L'homme qui est venu demander ma main Il y a un mois de ça. Mon cerveau refuse ce qui vient d'entendre. Il refuse de comprendre.
Elle m'explique qu'elle l'aimait bien avant que je l'aimais. Qu'elle a voulu me laisser être avec lui en pensant que ça ne mènerait nulle part. En pensant qu'il finirait par me quitter ou que je finirai par le quitter. Elle m'explique que lui aussi l'aimait et qu'eux 2 étaient ensemble depuis 3 mois.
3 mois sur mes un an de relation. 3 mois ou je n'ai rien vu ? 3 mois où j'étais follement amoureuse et heureuse.
Mille et une questions trottent mon esprit. Je refuse. Je ne l'accepte pas. Je raccroche.
J'appelle directement Zakaria, je veux des explications, je veux ses explications.
Une seule question, je lui ai posé une seule question. « Ou étais-tu hier soir ? ». Une seule question à laquelle il n'a pas su répondre. Un blanc, je raccroche.
Mode avion activé. Seul dans ma chambre. Dans le noir. Les larmes coulent. Un sentiment de désespoir, un sentiment de trahison, un sentiment de tristesse. Un couteau pile dans le cœur.
Zakaria, je l'aimais. Je l'ai toujours aimé. au collège, quand on jouait dehors, il était toujours là avec sa bande d'ami, il venait nous taquiner. J'ai toujours vu que par lui. Juste croiser son regard créer des papillons dans mon cœur, dans mon ventre. Juste croiser son regard amplifiez l'amour que j'avais pour lui.