Tu m'énerves [Gringe]

Chapitre 27

T.W : scène explicite de sexe

Le reste de la journée, on a tout rangé. Quand mes parents arriveront, ils seront contents. L'histoire de Guillaume me tracasse, cependant. J'ai peur. Cette femme, Pauline, a l'air coriace. Pour s'infiltrer dans son appartement, en plus ? Il faut vraiment oser. Mais c'est le premier amour de Guillaume, quand même. Je tourne la tête vers lui. Son bonnet descend jusqu'à ses yeux, son bras est autour de mes épaules et sa main est dans la mienne. Je fais des petits cercles avec mon pouce dans sa paume, pour l'apaiser. Il fait souvent ça, quand je suis mal. Il a l'air de dormir.

Je l'aime. Beaucoup. Et s'il me fait du mal, je vais en souffrir, bien plus que je ne pouvais l'admettre. On a une relation saine, complice, on s'aime, on rit ensemble. Et j'ai peur qu'on me prenne ça. C'est peut-être égoïste. Mais honnêtement, parfois il faut l'être pour garder ce qu'on aime.

« Ça va ? » me demande Guillaume.

Il a enlevé son bonnet, et ses cheveux sont tout ébouriffés.

« Oui, soufflé-je. Je réfléchis.
– À mon ex ? » devine le brun.

J'acquiesce.

« T'en fais pas, me murmure-t-il. Je t'ai dit que c'était du passé, tout ça. »

Il met sa tête au creux de mon cou et y dépose un baiser. Je le laisse faire, passant ma main libre dans ses cheveux, tirant légèrement sur ces derniers. Il descend jusqu'à ma poitrine, et soulève doucement mon t-shirt.

« Guillaume..., marmonné-je, le souffle court. Mes parents vont rentrer...
– Combien de temps ? »

Je regarde l'heure. Il est seize heures. Ils sont partis à quinze heures. Il faut à peu près trois heures pour faire Paris - Caen.

« Ils seront là dans deux heures, » l'informé-je.

Il me regarde longuement, et je l'embrasse. Il répond à mon baiser, et me soulève pour me mettre sur ses genoux. Je le sens dur, sous moi, ce qui m'excite encore plus.

« Je veux pas le faire sur le canapé, c'est dégueu, » dis-je.

Il acquiesce et nous nous dirigeons dans ma chambre, main dans la main. Là, je ferme ma porte à clé, et Guillaume me retourne vers lui, me plaquant doucement contre la porte. Ses mains se faufilent sous mon t-shirt avant de l'enlever complètement. Je n'ai pas mis de soutien-gorge, étant donné qu'on restait à la maison toute la journée, et il en est content. Guillaume commence par tracer une ligne de baisers de mon cou jusqu'à ma clavicule, jouant avec mon téton de sa main droite. Je gémis, ma main dans ses cheveux, fermant les yeux.

    Je retiens un hoquet de surprise en sentant ses lèvres se refermer sur mon téton, l'aspirer et le mordiller avec douceur.

« Gui... Guillaume, je veux te toucher... »

    Il lève son regard vers moi, et ses yeux emplis de désir me donnent le vertige. Bordel...

    Le brun me soulève et je passe mes jambes autour de sa taille. Il me dépose doucement sur mon lit, et il retire son t-shirt ainsi que son pantalon. La bosse que forme son caleçon me fait rougir, et je mords ma lèvre inférieure. On l'a fait des tonnes de fois, mais j'ai toujours l'impression de faire ma première fois, avec lui.

« Sois la dominante. »

    Je lève les yeux vers lui, les yeux écarquillés.

« Hein ?
– Ça te dit pas ? » demande-t-il, moins sûr de lui.

    Je ne réfléchis pas à deux fois avant de l'attraper doucement par la nuque et de l'emmener vers moi. Il s'allonge sur le dos, et je me mets à califourchon sur lui. Je suis gênée, mais son regard confiant et son sourire en coin me donnent un peu de force. Je l'embrasse, langoureusement, tout en me débarrassant de mon jean. Puis, je me frotte contre la bosse que forme son caleçon, et je l'entends gémir. Putain, j'en veux plus. Je ne suis pas prête à... sucer mon partenaire. Pour l'instant, ça me dégoûte. Un jour, je le ferai, peut-être. Tant qu'il ne me force à rien, je reste loin de ça.

« T'es douée, » souffle Guillaume contre mes lèvres, empoignant mes fesses de ses mains.

    Je lui fais un sourire tout en me penchant vers ma table de nuit afin d'en sortir un préservatif. Je me dirige vers le caleçon de Guillaume et lui enlève. J'enfile le préservatif avec précaution, tandis que le brun me regarde, les yeux brûlant d'envie.

    J'enlève à mon tour ma culotte humide, et je m'enfonce en Guillaume. Je le vois se crisper, et, une fois complètement en lui, il se redresse, ce qui m'arrache un gémissement, et il dépose un baiser sur mes lèvres. Je commence à bouger, de plus en plus vite, de plus en plus fort, tandis qu'il me serre contre lui et gémit près de mon oreille.

« Prends les devants, » lui soufflé-je.

    Il acquiesce et m'embrasse avant de me faire basculer sous lui. Les mains dans les miennes, Guillaume me culbute, et je gémis à chaque coup de reins, de plus en plus fort. C'est trop bon. A un moment, un coup me fait voir des étoiles.

« Oh oui, là, Guillaume, encore ! »

    Je l'entends gémir à côté de moi, haletant, et il refait la même chose. Je soulève mon bassin et je sens l'orgasme arriver.

« Je vais venir ! m'exclamé-je, les mains dans les cheveux du brun.
– Moi aussi, » souffle-t-il entre ses dents.

    Et je jouis, alors que Guillaume s'enfonce jusqu'à la garde en moi, je hurle son prénom, et je le sens venir en moi aussi, marmonnant mon prénom contre mon épaule, essoufflé. Il embrasse cette dernière, puis m'embrasse, alors que je suis pleine de sueur et que mes cheveux collent à mon front.

« Je t'aime, dis-je, le souffle court.
– Je t'aime, » me dit-il en me prenant dans ses bras.

    Il se retire de moi doucement, et je l'embrasse une nouvelle fois. Qu'est-ce que c'est bon, le sexe avec Guillaume.

    Je vais aux toilettes pendant qu'il enlève le préservatif, et nous allons tous les deux nous doucher.

    Alors qu'il se sèche, et que j'ai fini de m'habiller, son téléphone, sur la table du salon, sonne.

Ex-Fantôme

    Mon cœur rate un battement. L'écran d'accueil apparaît : une photo de Guillaume et moi, à la plage.  Notre première sortie. Je souris à cette pensée. Mais mon sourire se fane lorsque je vois le nombre d'appels manqués qu'il a reçus. Elle le harcèle.

« Princesse, t'aurais pas vu mon téléphone ? me demande Guillaume, en bâillant.
– Sur la table du salon, » je réponds.

    Je m'éloigne, me dirigeant vers la cuisine. Il prend son téléphone et je le vois soupirer et se passer une main dans les cheveux.

« Je reviens, je vais passer un coup de fil, » me dit-il.

    Il m'embrasse avant de sortir de l'appartement, et mon cœur se serre. Pourquoi l'appelle-t-il ? Pourquoi ne peut-il simplement pas la bloquer ?

    Cinq minutes plus tard, il revient.

« Tu parlais à qui ?
– Un faux numéro. »

    Et mon cœur se brise.

———————————————

[N.D.A : okayyy déjà désolée si la scène érotique est toute pourrie, c'est la première que j'écris ☠️ donc dites moi ce qu'il ne va pas et j'en prendrais note !
J'espère que ce chapitre vous a quand même plu, et je vous dis à la semaine prochaine ! ]