Entre mots et sentiments

Chapitre 2 : Madame Smith

Après la dispersion du groupe d'amis pour leurs cours répétitifs, Lopez se retrouva une fois de plus dans l'amphithéâtre pour assister au cours de psychologie dispensé par Madame Smith. Comme à son habitude, Alexandra choisit de s'installer discrètement dans le fond de la salle, espérant échapper à l'attention de sa professeure. Cette précaution découle d'un incident récent où Madame Smith l'avait fermement rappelée à l'ordre pour l'avoir surprise à la dévisager ouvertement, créant ainsi une atmosphère gênante entre la franco-britannique et sa jeune professeure.

Le souvenir de cet épisode persistait dans l'esprit d'Alexandra, la poussant à adopter une posture plus discrète. L'atmosphère dans l'amphithéâtre était teintée d'une tension subtile, héritage de l'incident précédent. Alexandra, tiraillée entre le désir de se fondre dans l'anonymat et l'attrait naturel pour la matière enseignée, se concentra sur les paroles de Madame Smith plutôt que sur son corps parfaitement sculpte dans sa robe noire en cuir qui lui arrivait au genoux, un petit air de bad girl pour la professeur qui avait tendance a porte des tailleurs de la même couleur, le noire devait être sa couleur préféré ce qui Alex en écoutant les échos de la pièce créant un mélange délicat de curiosité et de prudence.

Dans la pénombre délicate de l'amphithéâtre, les murmures des stylos tracèrent avec précaution les leçons de Madame Smith sur leur feuille de papier. Cependant, l'ambiance studieuse fut abruptement interrompue par la voix envoûtante de la professeure de psychologie. Une voix qui, tel un murmure envoûtant, dérangea la quiétude ambiante. C'était à ce moment que se révéla la présence d'Antoine, l'étudiant charismatique dont la réputation de charmeur émérite s'était solidement établie dans les couloirs de la faculté. Loin de la scène habituelle des connaissances académiques, Antoine était pris en flagrant délit, déployant ses talents de séducteur envers l'une de ses camarades, sous le regard attentif de tous les autres étudiants présents. Une scène qui, telle une parenthèse inattendue, rompit le fil monotone du savoir pour dévoiler une trame de relations humaines, où la psychologie enseignée en classe s'entremêlent subtilement à celle des émotions vécues en temps réel. Eden brisa d'un coup vif le silence qui enveloppait la classe, comme si chaque étudiant retenait son souffle, suspendu à la question qui allait suivre : "Antoine, pour toi, qu'est-ce que l'amour sincère, le vrai et véritable ? Car de ce que je viens de voir tu t'y connais vraiment bien, je me trompe ?"

Les regards de tous convergent vers Antoine, dont le charme espiègle laisse présager une réponse empreinte de sagacité. Un instant suspendu flotta dans l'air, chacun attendant la révélation de la perception intime d'Antoine sur l'amour.

L'étudiant prit une pause calculée, ses yeux pénétrant les mystères de la question. Puis, d'une voix charismatique comme a son habitude tellement son ego était pire que celui de Tony Stark, il confia : "L'amour sincère, c'est cette connexion profonde qui transcende les artifices, les jeux de séduction. C'est la capacité d'être vulnérable, de partager les recoins les plus intimes de soi sans craindre le jugement, et de reconnaître l'autre dans toute sa complexité."

Un murmure respectueux traversa l'amphithéâtre, comme une brise légère qui aurait caressé les esprits curieux. Le sourire d'Eden témoignait de son intérêt pour la réponse d'Antoine mais elle voulait en savoir plus ce qui la poussa a enchaîna avec une autre question mais cette fois si en finesse : "Et comment, selon toi, sait-on que cet amour est sincère, Antoine ?"

Les paroles d'Antoine déclenchèrent une réflexion collective car l'étudiant était reste bouche bée par cette nouvelle question, chaque étudiant absorbé par la profondeur des concepts évoqués. Les mots étaient devenus des échos dans l'espace feutré, révélant une dimension insoupçonnée au sein de l'amphithéâtre. Alexandra, toujours assise dans l'ombre du fond, observait ce dialogue psychologique avec une fascination mêlée d'une curiosité nouvelle, les notes qu'elle prenait maintenant devenant le témoin de cet échange qui transcende les frontières entre le savoir académique et la compréhension intime.