« Je t'aime Calcifer »

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-          Oh ! Réveille toi la belle au bois dormant !

J'émmerge, j'ai mal à l'arrière de ma tête, c'est sûrement ça de s'endormir contre de la pierre, stupide idée encore.
Je frotte mes yeux, et je la regarde, elle a les yeux rouges, elle a pleurée.
Je n'oses pas lui dire que je le remarque, ni lui demander si tout va bien, elle a l'air si heureuse que je comprends qu'elle est excellente actrice, au fond sa joie de vivre est fausse, Opalie n'est pas si joyeuse qu'elle le prétend...
Cela me fait mal au cœur de m'en rendre compte, j'aurais aimée le comprendre dès le début, aurais-je été moins méchante avec elle, très certainement.
Je me relève en lui souriant, et une fois debout, je me force à la prendre dans les bras pour la serrer contre moi, un moyen de lui faire entendre « Je suis là » sans le dire avec des mots.
Elle resserre son étreinte, comprenant ce qu'elle signifie, elle m'embrasse sur la joue, essuie ses dernières larmes avant de me remercier.

C'était le début de soirée, elle retournait dans une soirée étudiante histoire de se changer les idées, tandis que je commençais à rentrer au dortoir, et pourtant, une fois devant le fameux bar, je voulais plus que tout savoir si j'avais eu raison d'entendre ses paroles comme une invitation à une nouvelle blonde.
Je m'approchais de la porte, avant d'entendre mon nom au loin, je me tourne et découvre Louise, toute souriante dans une robe rose, on dirait un bonbon, tout sucré, tout pétillant, au final elles se ressemblent beaucoup Opalie et elle.

-          Oh, Elise, qu'y a-t-il ?

-          Tu ne viens pas ce soir ?

-          Non, j'aimerais travailler sur un devoir.

-          Dans un bar ?

-          Longue histoire.

-          D'accord, je te laisse alors !

-          Attends !

Elle me regardait en fronçant les sourcils, ne comprenant pas la raison de cet intérêt pour elle si subitement,

-          Tu sais pour Opalie tout à l'heure,

-          Je sais. Je sais qu'elle m'aime bien.

-          Oh, c'était voulu alors... J'espèrais que tu n'ai pas compris...

-          Ce n'est pas qu'Opalie ne m'intéresse pas, bien au contraire, je la trouve tout simplement formidable ! Elle est douce, amusante, elle est bercée dans son monde ! Drôle, belle et putain j'en passe pour faire court !

-          Je ne comprends pas alors...

-          Je sais qu'elle ne serait pas heureuse avec moi. J'ai toujours besoin de plus, toujours besoin d'être collée à la personne que j'aime, j'ai pas envie d'étouffer quelqu'un comme elle. Opalie c'est une petite flamme, un début de feu, je sais que libre elle pourrait tout enflâmer, devenir grande et passionnante, magnifique ! Mais si je l'étouffe, c'est comme le feu, il s'éteint. Et j'ai déjà essayée l'année dernière d'aimer quelqu'un comme elle. Je n'en suis pas capable.

-          Je comprends. Mais ce n'est pas à toi de prendre cette décision. Si tu l'aimes, et qu'elle t'aime, je penses que c'est à elle de décider, si oui ou non, elle est prête à être étouffée.

Il fit un petit rire, elle posait sa main sur mon avant bras, avant de me souhaiter une bonne soirée.
Elle partit, me laissant entrer dans le bar, et à la même place, sur cette même chaise, Charlie était là.
Je m'approchais, tapais un coup ma robe pour enlever les plis, et bordel qu'est ce que je fais, quel intérêt.
Je m'assoie sur cette même chaise, le serveur dépose une bière blonde devant moi, sans que je n'ai rien commandée, et lorsque je fais la remarque, il montre Charlie d'un signe de tête.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 01 ⏰

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Une dernière nuit d'été près de toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant