Chapitre 9 : L'espionne

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§Fourchelangue§

~Temps et lieu~

Lettre

__________

Point de vu de Mattheo

~ 11 Juin~

J'en ai marre ! Mon très cher père veut que je transmette l'héritage de Salazar Serpentard en me mariant avec une sang-pur bien évidement et il n'entend plus quand je lui dis que je suis contre. Notre relation n'était pas forcément bonne au départ mais là c'est pire que tout.

On se dispute dès qu'on se voit et on se voit beaucoup puisque je me dois d'assister à toutes les réunions des mangemorts. Les entendre parler de détruire Dumbledore m'importe peu mais lorsqu'ils parlent de torturer mon Harry, ma haine envers eux s'accroit.

Ironie du sort, c'est moi qui suis chargé de le fragiliser en l'éloignant de tout ses proches et de profiter de ce fait pour l'emmener au manoir des Malfoy. Le pire est que le plan de mon paternel est bien pensé.

Hier je n'ai pas pu voir Harry et je ne pourrai le voir les jours à venir. A cause de mon père, toujours de sa faute. J'ai même pas eu le temps de répondre à sa lettre.

Je m'assois à mon bureau et sors un parchemin qui à première vu semble bien vieux et une plume noire. Les gens pensent toujours que les fourchelangues ne font que parler aux serpents.

En réalité on a créé plusieurs choses utiles à tout les sorciers comme les parchemins qui ne peuvent se lire que si l'auteur vous y autorise.

Désolé de ne pas avoir répondu plus vite. Il y a beaucoup de réunion donc je n'aurai plus le temps de passer te voir. Lestrange a demandé à quelqu'un de me surveiller lorsque je serai à Poudlard. Elle a discuté avec une fille, une élève de Serdaigle qui lui a promit également de t'espionner. Fais attention à toi ! Je t'aime.

J'ai écrit l'essentiel et j'ai demandé à mon patronus de lui apporter pour plus de sécurité. Maintenant je dois aller aux archives du manoir, je pense qu'il y aurait un élément qui pourrait m'aider à débusquer cette fille.

Lestrange ne veut pas décevoir mon paternel alors elle prendrait surement quelqu'un dont elle est suffisamment proche pour lui confier cette mission.

La salle des archives n'est pas surveillée ce qui est mauvais d'après moi car toute personne normale sécuriserait entièrement cette endroit mais malgré l'impression d'entrer dans un piège je m'avance en direction du couloir où les rapports d'espionnage sont mis.

Heureusement qu'ils trient par date parce que sinon j'aurais mit trop de temps à trouver le bon papier. Il y a de tout ici, rapports d'espionnage ou d'attaque réussites ou non. Au bout de quelques minutes je sens une magie autre que la mienne dans la salle.

Je repose ce que je lisais et sors de la pièce. Cette magie est en effet le meilleur piège, personne autre qu'un fourchelangue ne peut la sentir, c'est de la magie ancienne que Salazar Serpentard utilisa à la fondation de Poudlard.

Tout être vivant la touchant se retrouverait pris de folie meurtrière et incurable. Mais ce n'est pas le plus important, il faut que je découvre pourquoi elle est ici. Voldemort doit l'avoir senti or il ne s'en sert pas, c'est louche.

En réfléchissant je ne regardais pas vraiment où j'allais même si je faisais attention aux murs et j'arrive dans une pièce où se trouvent mon paternel et Malfoy, décidément je ne peux pas l'esquiver celui-là. Le plus choquant je pense c'est qu'il y a Barbie avec eux.

Voldemort- Mon fils assis-toi, je t'en prie.

Lucius et Dolores- Jeune Maître.

Mattheo- Vous désirez quelque chose ?

Voldemort- Je discutais avec Madame Ombrage ici présente et nous avons convenus que tu devra être reparti à Serdaigle. Etre à Gryffondor est un pur déshonneur et surtout parce que la sang-de-bourbe trouvera un intérêt à te parler. Tu l'éloignera de Potter qui se retrouvera avec Weasley qui n'est pas très intelligent voire pas du tout.

Mattheo- C'est une idée ingénieuse.

Voldemort- Lucius à vous.

Lucius- Bien pour vous préparer, je vous ai envoyé une liste de tout les élèves ainsi que leur profil pour que vous puissiez choisir des alliés forts, elle est sur votre bureau. Mademoiselle Ombrage a noté leurs notes et compétences  lors des années précédentes.

Mattheo- Je commencerai à regarder ce soir.

Voldemort- Bien, Lucius et Ombrage sortez !

Mattheo- Pourquoi les faire sortir ?

Voldemort- Tu vas comprendre suite à ma question. Que sais-tu sur les fourchelangues ?

Mattheo- Pourquoi me demander ça ?

Voldemort- Beaucoup de "pourquoi" pour pas grand chose. Réponds moi !

Mattheo- Et bien le sang fourchelangue est un sang dominant qui est forcément transmis à l'enfant même si un de ses parents ne l'est pas. A force de se reproduire entre eux, les descendants de Salazar Serpentard ont décidé d'étendre leur pouvoir. Ainsi ils ont crée une civilisation cachée prête à défendre l'honneur de notre ancêtre.

Voldemort- Mais encore ?

Mattheo- Je ne comprends pas, que voulez vous que je dise ?

Voldemort- Tu connais notre histoire mais connais-tu nos particularités magiques ?

Mattheo- Bien sur. Nous pouvons entendre les bas sons, ressentir l'invisible et être extrêmement rapide en cas de danger et avoir des dents contenant du poison lorsqu'elles sont sorties.

Voldemort- Ces dons qui peuvent paraitre insignifiants sont très utiles. Ne serait-ce pas judicieux de trouver où cette civilisation comme tu dis se cache pour rejoindre nos rangs ?

Mattheo- Les trouver ne sera pas simple mais j'essayerai.

Voldemort- Je pense que tu n'y arrivera pas seul. Ça aurait été un plaisir de t'aider mais je suis occupé à regagner mon pouvoir, j'ai donc pensé à Fenrir pour t'épauler, qu'en dis-tu ?

Mattheo- C'est parfait. Je vais me retirer et commencer mes recherches.

Je quitte enfin cette salle et vais à la bibliothèque de Serpentard où tout les livres s'y trouvant sont en fourchelangue. Et oui nous avons une écriture même s'il y a beaucoup de ressemblance dans la langue orale presque imperceptible nous avons décidé d'écrire. Honnêtement c'est très compliqué.

Bref ce n'est pas le sujet. Dans un livre je trouverais surement où se trouve leur cachette et je pourrais me préparer à les convaincre de se joindre à moi plutôt qu'au chauve. Avec leur aide la victoire sera plus assurée que maintenant et je vais gagner ce pourquoi je me suis tant battu.





Sauveur ? Quelle connerie !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant