Warren Zaïre-Emery x Bradley Barcola

468 13 0
                                    


Un baiser peut tout changé

~Dadju, mon soleil~

Warren était un ado, bientôt adulte, qui jouait au Psg. C'était la pépite du club, le chouchou, personne ne le détestait.

Il venait d'être appelé en équipe de France quelques jours plutôt et partait dans quelques jours, tout aller pour le mieux dans sa vie.

Il était entouré de sa famille qui l'encourageait au quotidien, de coéquipiers formidables et de grands joueurs. Il avait tout pour réussir. Seulement quelque chose manquait, une copine ou plutôt un copain.

En effet Warren ressentait des sentiments à l'égard de son partenaire au Psg mais également en France espoir, Bradley Barcola.

Ils s'étaient parlés pour la première fois à Clairefontaine car tout les deux figurés sur la liste de Thierry Henry. Les deux jeunes hommes s'étaient bien entendus et une amitié était née entre eux.

Un peu plus tard dans l'année, Warren apprit la venue de Bradley au club suite au mercato, il était heureux, il n'allait plus être un des seuls jeunes de l'équipe.

Une fois que l'ancien lyonnais fut arrivé au club, leur amitié avait repris. Au fil des semaines les deux parisiens développaient une amitié plus que forte, ils étaient comme des frères.

Ils étaient à l'entraînement comme tous les jours, quand le coach demanda de faire des duos, ils se comprirent tout de suite et se mirent ensemble. Le but était de courir main dans la main sans se faire attraper par un autre duo.

Warren était heureux, il découvrait de nouvelles sensations qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Il était proche de l'homme qu'il aimait et rien ne pouvait gâcher son plaisir.

Bradley lui fit un câlin à la fin du jeu, fier qu'ils aient gagné. Le numéro 33 était comme dans un rêve, il sentait son odeur, sa peau douce et les bras de son coéquipier qui le serrait fort.

Mais Marquinhos et Presnel vinrent gâché ce moment en faisant des réflexions du style: « tu touches pas à notre Warren » ou encore « il est si innocent notre bébé, lâche-le »

Warren aimait bien ses partenaires mais quand ils faisaient ça, il les détestait. Il aurait voulu rester dans les bras de Bradley pour toujours, il s'y sentait en sécurité comme si rien ne pouvait l'atteindre.

Une fois l'entraînement finit, ils partirent tous au vestiaire pour se changer. Les deux jeunes hommes préféraient parler le temps que tout le monde prennent sa douche. Ils étaient seul dans le vestiaire à parler de tout et n'importe quoi, Warren buvait les paroles de son partenaire.

-Bradley: ça te dit d'aller faire un tour après?

-Warren: avec grand plaisir.

Ils partirent prendre leurs douches et s'habillèrent de manière décontracté.Ils montèrent dans la voiture de Bradley, Warren n'ayant pas le permis, et se dirigèrent vers un lac paisible.

Ils marchaient depuis un moment quand Bradley prit doucement la main de Warren. Les étoiles brillaient au-dessus d'eux, témoins silencieux de ce moment magique. Le cœur du milieu de terrain battait la chamade, il était à deux doigts de la crise cardiaque, ses mains devenaient moites et sa respiration saccadé.

Malgré tout, il passait un super moment avec l'homme qu'il aimait. Après leur promenade nocturne, ils rentrèrent chez eux, tout les deux ayant déjà hâte de voir l'autre demain.

le lendemain matin, les deux parisiens se firent une accolade suivit de leurs plus beaux sourires. La journée passa et ce fut le moment de se dire au revoir. Warren arriva vers Bradley avec l'intention de lui faire un câlin mais celui-ci en décida autrement et prit le visage de Warren en coupe et l'embrassa.

Le plus jeune d'abord choqué, répondit au baiser avec envie. Le baiser devenait de plus en plus intense, Warren se retrouva à reculer jusqu'à ce qu'il touche un mur. Bradley stoppa tout et regarda Warren, perdu.

-Bradley: je...je suis désolé. C'est après cette phrase qu'il partit en vitesse.

Warren était contre le mur, choqué de ce qui venait de se passer. Il avait adoré et n'avait pas compris la réaction soudaine de son coéquipier. Est-ce lui le problème?

Tout se mélangeait dans sa tête et il passa une nuit agité, cauchemar sur cauchemar. Il décida qu'il ne fallait plus qu'il pense à lui car après tout il était convoqué en équipe de France pour la première fois, c'était historique.

Il rencontra son équipe pour les quelques jours à suivre, ils étaient très sympa et accueillant avec lui, il ne pouvait pas rêver mieux. Mais il était toujours dans sa tête, il n'arrivait pas à le retirer de son esprit, il avait hâte de le retrouver malgré ce qui s'était passé l'autre jour.

Ce soir, il allait joué son tout premier match avec l'équipe de France et toute sa famille avait fais le déplacement pour cet événement. Il fut surpris de recevoir un message de Bradley l'encourageant pour son match.

Il était dans le tunnel, toutes les caméras le filmaient, la pression était au maximum, mais ça va le faire c'était-il dit.

Le match avait commencé depuis quelques minutes maintenant et la France menait déjà 2-0, Warren vit l'opportunité dans mettre un troisième et sur sa frappe on lui écrasa la cheville. Une douleur lacinante et effroyable le prit immédiatement, il resta au sol. Ses coéquipiers arrivèrent avec des visages inquiets et ils avaient bien raison car ce fut les dernières minutes de Warren sur le terrain.

Quelques jours  étaient passés depuis la blessure et Warren était de retour au club, Bradley devait revenir dans la journée, il avait hâte. Il le vit arrivé et son cœur se mit à battre plus vite, il était enfin là. Il lui fit une longue accolade.

-Bradley: on peut parler s'il te plaît?

-Warren: pas de problème.

Ils se mirent à l'écart des autres où personne ne pouvait les voir. Pris d'un soudaine envie, le milieu de terrain se jeta sur les lèvres de l'attaquant qui répondit avec envie à ce baiser. Ils se séparèrent a contre cœur mais leurs fronts étaient collés.

-Bradley: tu m'as manqué bordel. Dit-il le souffle court

-Warren: si tu savais comme toi aussi.

-Bradley: je crois que je suis en train de commencer à éprouver des sentiments pour toi.

Les joues de Warren se mirent à rougir suite aux paroles de son bien aimé.

-Bradley: t'es beau quand tu rougis mon Warren. Dit-il en souriant

-Warren: je crois que moi aussi j'ai des sentiments pour toi.

-Bradley: Warren veux-tu être l'homme qui partage ma vie, l'homme avec lequel tu vas te réveiller tous les matins?

-Warren: j'accepte 10 000 fois! Et toi acceptes-tu d'être l'homme de ma vie?

-Bradley: bien sûr, pour toujours et à jamais.

Os footballOù les histoires vivent. Découvrez maintenant