J'arrive alors dans ce qui semble être du blanc... Mais genre... du blanc partout. Pas de signe d'un quelconque sol, juste moi qui flotte. Je tente de faire un pas, puis deux, voyant que le sol était solide. Je me regarde un peu en me voyant dans cette tenue d'hôpital qui me rendait un peu... nudiste dans ce genre d'endroit. Alors je continue d'avancer, encore et encore... L'heure passe, enfin je dis ça, je sais même pas si y'a une heure ou je suis, alors j'avance continuellement, sans même regarder derrière en me demandant si cela va avoir une fin. Au bout d'un moment, je m'arrête, je regarde autour de moi, je me demande si je suis pas dans un rêve, alors je viens venir me mettre une giga claque : Aïe ! Ok, je suis pas dans un rêve donc. Mais alors je suis ou. Je me souviens être sur ce lit de mort dans cette hôpital, mais la... Alors j'avance, encore et encore pendant des minutes ou des heures j'en sais rien, et la...
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Wow... Une porte, mais pas une petite porte, non non, une GRANDE porte. On dirait qu'elle fait 10 fois ma taille ! Je sais pas qui fait cette taille la mais bon, plus je m'en approche, plus je me demande vraiment ce que je fais la. Arrivé alors devant, je remarque une personne, quelqu'un en tenue assez sophistiqué, d'un air un peu assoupi, portant une tenue qui semble être assez simple, même si la couleur totalement blanche et or, c'est... particulier. En me rappelant, je me souviens dans un des romans que la porte du paradis était aussi nommé "La porte de l'Or et du Diamant". L'homme semble en être de même couleur que la porte.
Mes pas ne semblent pas le réveiller, alors je m'approche de lui dans ma tenue d'hôpital et lui tapote l'épaule. - "Euh... Monsieur" ? D'un coup, l'homme cri aux abois. - "HEIN ?! NON J'AI PAS MANGÉ TA VIANDE, JOSEPH !".
L'homme se reprend légèrement de lui-même avant de me regarder et même me fixer. - "Ça... fait combien de temps que vous m'observez ?" - "Euh.. Je dirai... Deux minutes ?" - " . . . En parlez pas au patron, c'est juste que... bon. On a eu une soirée hier un peu trop arrosé... Mais attendez."
Il viens fouiller dans ses notes quelques instants. - "J'ai aucun passage d'un nouvel arrivant aujourd'hui, vous venez d'où ?" Je réfléchis un peu. Un nouvel arrivant ? Ce serait enfin le paradis ? - "Euh... Eh bien, disons que j'étais sur un lit d'hôpital et puis... Bah je suis arrivé là-bas dans le blanc" - "Ouaais. Comme tout âme qui meurt. Vous avez votre nom ?" - "Euh... Francescot"
L'homme se met à chercher de manière assez frénétique dans un bouquin qu'il fait apparaitre d'un claquement de doigt. Je viens en être assez étonné, avant que mon étonnement soit ravalé par la peur. - "Attendez... Léon Francescot ?" - "Euh... oui ?" Son visage vient alors à se décomposer - "M-mais... Dans le livre vous deviez mourir dans 37 ans d'une crise cardiaque... Qu'est-ce que vous faites la ?!" Attendez... 37 ANS ?! Je devais mourir plus tard ?! C'est quoi ce bordel ! - "M-mais je viens de mourir d'une maladie incurable... Et vous prévoyez déjà la mort des gens ?"
L'homme semble me fixer, son regard désespéré et paniqué ne m'aide pas du tout. - "Ok... Ok... Calme Rodrigue... Tu vas juste faire ton boulot..." Son boulot ? Mais bordel, qu'est-ce qu'il se passe ! - "Bon... Ce qu'on va faire, c'est que vous allez me suivre, on va aller voir le boss." - "Attendez... Le boss... Dieu ?!" - "Non, le saint-coq. BAH BIEN SUR DIEU !!!" Je le regarde avec un peu de peur, ne sachant pas quoi répondre. Dans un claquement de doigt qui semble éternel, je viens alors le voir ouvrir en grand les portes qui semble déjà bien trop lourde pour un homme comme lui, alors que lorsque je viens y mettre un pied, d'un seul coup ma vision se trouble un petit moment avant de faire apparaitre... une ville ?!
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L'arrivée dans la ville fut... rapidement assez effrayant. Des personnes dont je ne pouvais reconnaître s'ils étaient humain ou pas avant se montre dans les rues, marchant et parlant comme si tout était normal ! Certains avec des têtes de libellules, d'autres avec deux têtes, même certains avec des corps d'araignées, y'avait de tout je vous jure ! Au plus on avance, au plus je me demande où je vais aller. J'avance encore et encore, suivant le gars qui avait l'air aussi paniqué que moi. Au fur et à mesure qu'on marche, il vient me parler alors.
- "Bon, ce qu'on va faire, on va aller au palais du patron, et vous allez dire tout ce qu'il s'est passé d'accord ? Votre vie, votre mort, bla bla bla...." - "Euh... D'accord ? Mais... vous pouvez pas me dire pourquoi je suis la ?" L'homme souffle avant de venir me regarder - "Pour faire simple, vous êtes le premier après des millénaires à qui la mort à été plus tôt que prévu, et ça peut dérégler tout le système de vie et de mort !"
Je deviens totalement blanc : Dérégler tout le système de vie et de mort ?! Mais j'ai jamais demandé ça moi ! Bordel mais j'ai juste demandé du calme et de la tranquilité dans ma mort...
A suivre....
(Et voila l'épisode 1 ! Hésitez pas à me dire vos retours, vos critiques (constructives bien sur !) et si vous avez appréciez ! Au plaisir de tous vous lire !)
