♥• 𝟒. 𝑴𝒂𝒏𝒒𝒖𝒆 •♥

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Chapitre 4 : Manque
Publication : 15/04/2024
Nombre de mots : 1097
Lemon : ❌

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Pdv externe

Horrible. Il n'y a pas d'autres mots pour décrire cette semaine interminable pour Izuku. Chaque seconde s'étire comme un élastique sur le point de céder, et le cruel manque de son petit ami lui semble insupportable. Depuis le départ de Katsuki en mission, le vert se sent comme dépourvu. Les murs de leur appartement semblent se refermer sur lui, l'air devient oppressant, et chaque coin de la pièce résonne du vide laissé par l'absence du blond.

Les premiers jours ont été les pires. Il se réveille la nuit, le corps secoué de frissons, la peau brûlante d'un désir inassouvi. Il a l'impression que son âme elle-même gémit en l'absence de son amoureux à ses côtés. Les draps froissés sont vides de sa présence, glacial et silencieux.

N'importe quel bruit dans l'appartement le fait sursauter, espérant en vain que ce soit Dynamight qui rentre enfin.

Il essaye de se distraire du mieux qu'il peut, de se plonger dans le dessin, de se perdre dans les pages de ses livres. Mais même les mots semblent perdre leur sens. Il se surprend à chercher son odeur familière dans chaque coin de la pièce, à se perdre dans des souvenirs de leurs étreintes passionnées et de leurs moments de tendresse. Il peut même passer de longues minutes à regarder leurs photos souvenirs dans leur album.

Et alors que les jours s'écoulent lentement, Midoriya se raccroche désespérément à l'espoir que bientôt, enfin, il pourra retrouver les bras réconfortants de son Alpha bien-aimé.

Deku et Bakugo sont plus que des amoureux. Ils sont des âmes sœurs, liées par un lien indestructible qui transcende le temps. Leur amour est une force puissante qui les unit au plus profond d'eux-mêmes, et leur séparation physique a des conséquences dévastatrices. La proximité éloignée entre eux agit comme une torture pour leur lien si profondément enraciné. Chaque seconde passée loin l'un de l'autre semble étirer ce lien jusqu'à son point de rupture. Le tacheté ressent physiquement le vide, comme si une partie de son âme avait été arrachée.

Leur séparation affecte également leur état émotionnel. Il se sent incomplet, comme si une partie de lui-même était en suspens jusqu'à ce que l’explosif revienne. Il est une proie aux doutes et aux angoisses, se demandant s'il pourra supporter une autre minute sans son petit ami à ses côtés.

Quant au rubis, même s'il est loin, il ressent le tiraillement de leur lien d'âmes sœurs. Chaque pensée, chaque action est envahie par le vert qui émerge toujours dans son esprit. Dire qu'il ne lui manque pas serait un mensonge, car en vérité, son absence l'affecte terriblement. Il n'en peut plus de cette mission interminable qui l'empêche de voir son compagnon. Tous les moments passés loin de lui est un supplice insupportable.

L'oméga se plaint de son manque, étendu sur le canapé. Son corps semble lourd, engourdi. Allongé là, les yeux fixés sur le plafond, il laisse échapper des soupirs de d'ennui. Ses pensées sont perturbées par des souvenirs de leur étreinte passionnée, de leur amour dévorant. Chaque fibre de son être crie le nom de son amour, réclamant sa présence avec une urgence désespérée. Le canapé devient son sanctuaire de douleur, un endroit où il peut laisser libre cours à son chagrin et à son manque. Ses mains agrippent les coussins et ses larmes s'écoulent silencieusement sur ses joues.

Il se sent à la fois impuissant et enragé. Impuissant face à cette épreuve d'absentéisme, à la distance insurmontable qui les sépare. Enragé contre le monde entier pour avoir osé les séparer, pour lui avoir infligé cette douleur insupportable.

C'est alors que la porte s'ouvre, brisant le silence oppressant de l'appartement. Izuku redresse brusquement la tête, son cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. Un mélange d'espoir et de peur s'empare de lui alors qu'il scrute l'entrée, priant silencieusement pour voir le visage de son bien-aimé et que ce ne soit pas le fruit de son imagination.

Et puis, comme une bénédiction venue d'ailleurs, il le voit. Son compagnon se tient là, dans l'encadrement de la porte, son regard intense fixé sur l'émeraude. Le soulagement inonde le corps de ce dernier, une vague de bonheur pur le submerge alors qu'il se lève du canapé d'un bond, courant vers son Alpha avec énergie et enthousiasme.

Sans un mot, le blond ouvre grand ses bras, accueillant le bouclé dans une étreinte qui semble briser toutes les barrières du temps et de la distance. Les larmes de joie coulent librement sur les joues de celui alors qu'il se serre contre Katsuki, savourant enfin sa présence après cette semaine interminable. Dans ses bras, il se sent à nouveau complet. Le manque qui le rongeait autrefois s'évanouit, remplacé par une chaleur apaisante qui l'envahit de la tête aux pieds. Ils restent ainsi, enlacés, se perdant dans le confort et la sécurité de leur amour retrouvé.

Incapable de retenir sa joie débordante, saute sur les lèvres de l'explosif dès qu'ils se retrouvent. Elles se rencontrent dans un baiser passionné, chargé d'émotions longtemps refoulées. C'est comme si le simple contact de leurs lèvres était une affirmation tangible de leur amour, une confirmation que rien ne peut les séparer. Le vert y trouve le réconfort dont il a tant eu besoin, l'apaisement de son âme en ébullition. Les bras du blond l'entourent, le tenant fermement contre lui alors qu'ils se perdent dans ce moment de connexion intense. Leurs souffles se mêlent, leurs cœurs battent à l'unisson, et pour un instant, le monde entier semble s'effacer autour d'eux.

Alors qu'ils s'abandonnent l'un à l'autre dans ce bisou, dans les bras de son Alpha bien-aimé, il se sent enfin complet et en paix. Le cendré, après ce baiser passionné, recule légèrement et ricane, son regard pétillant d'amusement. Il caresse doucement la joue d'Izuku avec son pouce.

T'avais vraiment besoin de moi, hein? Il laisse échapper un petit rire, avant de poursuivre. T'inquiète pas, je suis là maintenant. Plus besoin de faire ton cadavre sur le canapé.

Il le connaît beaucoup trop par cœur. Sa remarque est à la fois taquine et réconfortante, et le buisson ne peut s'empêcher de sourire malgré lui. Il se blottit un peu plus contre ce dernier, savourant la chaleur de son corps et la légèreté de l'instant.

C'est juste que tu m'as manqué Kacchan. Murmure-t-il doucement, ses yeux brillant d'affection.

Après ce doux échange, entre rire et mots affectueux, ils partent se réfugier dans les bras l'un de l'autre, affalés sur le canapé. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne sont pas prêts de se quitter pour la soirée qui arrive.

~ 𝙰 𝚜𝚞𝚒𝚟𝚛𝚎 ~

Our LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant