Chapitre 1

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Dans la contrée d'Eycha, situé à l'extrême Est de l'ancien peuple du vent, se trouvait une jeune femme couverte de la tête au pied de tissus noir, de différentes pièces d'armure ainsi que différentes lames. Seul ses yeux bleu ciel ressortait ainsi que ses cheveux brun attaché en queue de cheval. Elle vivait seule depuis moins de 3 ans dans cette forêt, personne n'avait jamais trouvé son coin tranquille. Personne, sauf le jeune Prince Calleb Blood de Panthon qu'elle avait trouvé dans les bois, blessé de toute part. Elle l'avait donc recueillit et soigné, de toute façon, elle n'allait pas laisser un enfant mourir aussi loin de toute civilisation et encore moins l'enfant du roi. L'enfant n'as seulement quinze ans mais malgré ça, il était déjà aussi grand qu'elle. Elle savait bien que les membres de la famille royale était tous bien plus grand que la moyenne des loups. Il avait des cheveux brun bouclé et des yeux de la même couleur. Bien sûr qu'elle l'avait reconnu de suite, qui ne connait pas la famille royale, régnant sur le pays depuis plus de mille ans. Elle se retrouvait donc maintenant et ce depuis trois mois, à ramener le prince chez lui. Elle qui ne voulait pas s'approcher des hommes, c'était mal tombé. Ils se retrouvèrent donc tout les deux sur le même cheval en direction de la capitale du royaume, celui ci n'étant plus qu'à un jour.

-- Que compte tu faire après ? Demanda le prince.

Elle se contenta de faire des signes avec ses mains, étant muette.

-- Repartir ? Mais pourtant je suis sûr que tu te sentirais bien chez nous ! Et puis, je pourrais faire de toi ma garde personnelle ! Proposa le jeune homme avec enthousiasme.
-- Je suis une assassin petit Prince. Dès que ton peuple me verra, il me rejettera. Je préfère donc repartir de mon côté. Signa-t-elle.
-- Tu m'as sauvé, Z, et quand je leur dirais tout ce que tu as fais, ils t'accepterons. Même oncle Anzel !
-- Je ne cherche pas la gloire, loupio. Ni l'amitié, ni la pitié. Je veux juste être seule. Ne te méprend pas, cela me convient parfaitement.
-- Je comprend, mais.. Essaya le garçon.
-- Pas de "mais". Coupa-t-elle.

Alors que le garçon voulait de nouveau ouvrir la bouche. La jeune femme lui mit la main devant pour le faire taire et arrêta son cheval. Après 3 mois de vie commune, le jeune homme savait parfaitement ce que cela voulez dire. Il ne bougea plus, signifiant par un hochement de tête qu'il avait compris. Elle retira la main de sa bouche pour avoir ses deux mains libre, elle entendait des bruits de pas lourds. Elle fit repartir son cheval au galop, voulant s'éloigner le plus possible de ses hommes.

-- Combien sont-ils ? Demanda le prince

Elle se contenta de faire le chiffre dix tout en continuant de les écouter. Z était une guerrière aguerrie, elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas ce battre contre les dix hommes qui venait vers eux. Alors qu'elle pensait être hors d'atteinte, elle entendit une flèche se décocher et se diriger vers eux. Z cacha rapidement la tête du prince avec son bras et encaissa la flèche dedans. Elle prit son arc et tira directement dans la direction du lanceur puis deux a l'opposé. Ils les avaient rattrapé. Avec le prince dans les pattes, Z ne pouvait pas se battre convenablement, et vu où la flèche devait atterrir, le prince était clairement leur cible. Elle fit accélérer son cheval, elle devait prendre le plus de distance possible pour tenter de gagner du temps. Elle se concentra, fermant les yeux pour mieux entendre. Elle supprima tout d'abord le vent qui soufflait dans les arbres puis les animaux qui se déplaçaient et les bruits de pas de pas et leur souffle apparurent. Elle rouvrit les yeux et décocha trois flèches vers ceux qui étaient le plus proche. Bien sûr, les trois arrivèrent dans leur tête. "Plus que sept." Se dit-elle. Elle décida de s'éjecter du cheval puis elle se dirigea vers les assaillants, elle prit trois de ses couteaux de lancer puis réussi à toucher deux personnes en plein cœur. Plus que cinq. Le dernier couteau n'atteint pas sa cible, elle sortit donc les deux lames qu'elle portait dans son dos pour se battre au corps a corps avec les cinq survivants.
Pendant ce temps, Calleb continuait de s'éloigner des assaillants pour laisser Z se battre de toute ses forces. Il s'arrêta après s'être assez éloigné tout en entendant les bruits des lames qui s'entrechoquaient. Il savait très bien qu'elle ne sortait jamais ses lames de bretteurs, ou alors dans de très rares occasions. Quand les bruits s'atténuèrent, jusqu'à totalement disparaître, guidé par sa curiosité, il retourna vers le champs de bataille pour voir ce qu'il s'était passé. Il retrouva Z, dos a lui entouré de cinq corps. Elle était essoufflée et tomba genoux a terre. Calleb descendit du cheval pour la relever le plus vite possible et la ramener à son destrier.

L'assassinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant