Chapitre deuxième

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Voici la suite!!! J'espère qu'elle vous plaira!!! 

Je tiens à préciser que les deux/trois premiers chapitres sont de la mises en place d'information nécessaire à mon histoire alors il y pas beaucoup d'action...

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Peu après leur départ d'Arabie, nos héros survolent maintenant la côte est de l'Afrique, suivant toujours d'assez loin la nef de Zarès. Celui-ci ne doit surtout pas se savoir suivi, sinon, il pourrait à nouveau essayer d'attenter à la vie de nos héros. Comme il a maintes fois essayer auparavant, toutefois sans succès. À bord de l'immense oiseau d'or, les deux marins de Mendoza ronflent bruyamment, Tao étudie consciencieusement un des livres pris dans la Nef à Akkad, Zia observe, rêveuse, le nouveau et magnifique paysage se dessinant sous ses yeux, Esteban, concentré, est au pilotage de l'engin, tandis que Mendoza et Laguerra discute tranquillement, main dans la main, leurs genoux respectives a à peine quelques centimètres l'un de l'autre. La tête de l'Espagnole est posée sur l'épaule de son marin bien-aimé. Elle qui n'a jamais aimé et n'a jamais voulu aimé jadis, voilà qu'elle se retrouve plus que survoltée par ses nouveaux sentiments. À part les ronflements sonores, tout est calme...trop calme...ce silence devient même pesant. 

- Zia (se tournant pour adresser la parole à la bretteuse): ça...oups...(rougissant comme une pivoine) désolée...je...euh...

Elle se retourne prestement, gênée d'avoir dérangé ce moment d'intimité entre les deux escrimeurs. En effet, la jeune Inca s'était retournée au seul moment où le marin apposait un tendre baiser sur les douces lèvres de sa dulcinée. 

- Laguerra (gênée, rougissant): Eum...Zia...tu voulais nous dire quelque chose?

- Zia (surprise): oh...euh...oui...en fait...juste que...euh...ça va faire du bien de plus être la seule fille du groupe...

- Laguerra (riant): Je n'en doutes pas une seule seconde! 

- Tao (piqué au vif): On est si pénible que ça? 

- Zia: C'est pas ça que j'ai dit!!! C'est juste que parfois je me sens pas comprise! 

- Mendoza: pas besoin de vous disputer...Esteban, il va bientôt faire nuit. Pose-toi sur ce petit promontoire rocheux.

- Laguerra (alors que le fils du Soleil amorce sa descente): Vous ne pouvez pas voler de nuit?

- Tao (fier de faire l'éloge de ses ancêtres): Eh non! Le Condor fonctionne à l'énergie solaire! Mes ancêtres savaient ce qu'il fallait faire, eux! Et même si on peut pas voler de nuit, ça va bien plus vite qu'un de vos bateaux espagnols! 

- Esteban (encore râleur, une fois posé): On le sait! Tes ancêtres par ci, tes ancêtres par là! C'est bon! On la connaît par coeur, la chanson! 

- Zia: Esteban...tu peux nier que le Condor est une invention géniale. Allez...avoue...sans lui on irait nulle part...

- Esteban: Bon...bon d'accord...c'est vrai qu'il est génial cet oiseau...

Sur ces belles paroles, les trois enfants suivis de l'épéiste descendent du grand oiseau d'or alors que Mendoza tente bien que mal de réveiller ses deux sous-fifres. 

- Mendoza (donnant un "léger" coup de pied dans le banc sur lequel les deux marins sont endormis): Allez! Terminus! Tout le monde descend! 

- Pedro: On peut pas passer la nuit au chaud dans l'Condor pour une fois, Mendoza?

- Sancho: Ah o-o-oui oui oui! 

- Mendoza (tranchant): Non. On peut pas dormir à sept là dedans. Et si les enfants sont capables de passer une nuit à la belle étoile, vous aussi. 

Ma saison 4!!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant