Au lendemain de toi !

1. Jeux d'enfants.

Bonsoir amis lecteurs,

  Me voici de retour avec une toute nouvelle histoire.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

    A très bientôt 🌹🌹🌹

Alésia

Aujourd'hui, est encore une belle journée, il fait beau, le soleil brille au-dessus de nos têtes, et ses rayons viennent nous réchauffer. J'aime tellement être assise sur cette table à pique-nique en bois. J'entends les autres enfants rire, jouer et s'amuser, mais rien ne peut troubler mon moment de calme.

    — Aïe.....

J'ai parlé trop tôt. Je me frotte le front, là, où la balle a atterri. J'ouvre les yeux, pour voir qui a osé m'envoyer ce boulet de canon, en pleine face.

J'aperçois Rohan de l'autre côté de la cour, les yeux fixés sur moi. Un grand sourire fend son visage. Nous sommes amis, mais il aime m'embêter en permanence. J'en ai marre, j'ai beau lui dire, il continue...

   — Maîtresse !! Maîtresse Sophia !! Rohan a encore envoyé son ballon sur moi !

La Maîtresse Sophia s'approche de moi pour constater les dégâts. Ses sourcils se plissent. Je dois avoir une bosse et ça ne lui plaît pas de voir ça. Je sais qu'elle m'aime bien. Les autres disent que je suis la chouchoute de la classe. Ils n'ont cas arrêter de faire des bêtises, mais Rohan ne sera pas puni une fois de plus ! Il fait partie de l'élite ! Personne ne leur dit jamais rien. Du coup, ils en profitent.

     — Rohan ! Rohan, viens nous voir s'il te plaît.

C'est étonnant qu'elle l'appelle, elle va avoir des soucis, rien que pour ça, j'aurais dû me taire. J'aime ma maîtresse. Je me mets à trembler, j'ai peur pour Maîtresse Sophia.

Rohan ne se départit pas de son sourire malicieux, mais s'approche tout de même de nous. Je me mets à pleurer. Ma bosse me fait toujours mal, mais surtout, j'ai peur. Je n'aime pas contrarier Rohan, il est le fils-héritier pour le moment, nous jouons ensemble, mais plus tard, nous serons certainement ennemis. Je ne veux pas que ce moment arrive, mais nous n'aurons pas le choix, je ne suis qu'une enfant du peuple. La maîtresse attrape gentiment la main de Rohan et entrelace leurs doigts.

   — Rohan, je sais que tu aimes beaucoup Alésia, c'est ton ami non ? Pourquoi lui avoir fait mal ? Regarde, la bosse sur son front !

Rohan se tourne vers moi et ses yeux chocolat se plantent dans les miens. La maîtresse s'est adressée à lui comme à un bébé. Il ne va pas du tout aimer. Il observe le cheminement de mes larmes et son regard se change complètement. Son visage se ferme, à ses yeux, c'est sûr, je ne suis devenue qu'une petite chouineuse, comme toutes les autres filles, qu'il déteste.

Nous n'avons pas le même âge. Rohan est chez les grands tandis que moi, je suis encore chez les petits. Bientôt, il partira pour l'école de l'élite. Il va devenir un guerrier et je ne le verrai plus, du moins, plus d'aussi près.

J'aime les copains d'école et à l'idée que nous soyons séparés, les larmes redoublent. Il doit penser que c'est dû à la douleur, car la colère que je pouvais lire dans son regard s'est dissipée. Il m'attrape par les épaules, et m'enferme dans son étreinte. J'aime tellement me retrouver dans ses bras, je me sens à ma place, en sécurité. Rohan est déjà fort pour son âge.