Un Pari

R

Suite à quoi, c'en est suivi une longue conversation téléphonique avec le grand roi. Tu avais cédé. Il t'avais convaincu de ce que pourrait être une vie au côté d'Hajime. "Au pire quand t'en veux plus, tu le largues. Mais gentil quand même, c'est moi qui vais devoir le ramasser à la petite fourchette!" Tu avais roulé des yeux à sa phrase mais il avait raison.

(T/P): Je jure qu'il s'est déjà tapé son pote pour me sortir des exemples pareils.

Alors que vous étiez quelques semaines de la remise des diplômes, tu avais accepté les avances d'Iwaizumi depuis un bon mois maintenant.

Une grande partie de ton esprit était heureuse d'avoir fait ce choix parce qu'Oikawa n'avait pas menti. Hajime était tellement doux et protecteur envers toi. Toujours là quand ça n'allait pas. Comme tu ne t'attendais pas à grand chose de sa part, il ne cessait ne te surprendre et t'impressionner.

Tu n'aurais jamais imaginé qu'il était du genre à porter un bracelet brésilien accordé au tien, à t'envoyer des tiktok du genre déclaration d'amour, à retenir toutes sortes de conneries que tu aimais et te surprendre avec un petit cadeau en rapport avec ça quelques jours plus tard.

Ce qui t'a le plus surpris, c'est le fait qu'il soit assez démonstratif en public finalement. Certes il avait toujours beaucoup de mal à t'embrasser devant du monde, mais il te tenait la main, passait toujours son bras sur tes épaules ou autour de ta taille. Parfois il avait même l'audace de placer sa main dans la poche arrière de ton jean. A chaque que tu lui faisais la remarque, il l'enlevait et tournait la tête, rougissant comme au début de votre relation. Pour accompagné ton rire tu lui donnais toujours une tape sur les fesses, et seulement là, son âme quittait vraiment son corps.

Il y avait aussi ces petits gestes du quotidien, il était mauvais avec les mots alors tu avais appris à comprendre et à aimer l'amour qu'il te portait. Sa main qui protégeait toujours le coin d'un meuble ou d'une fenêtre quand tu te baissais près de ces derniers. Il marchait toujours du côté de la route et quand ce n'était pas le cas et qu'il s'en rendait compte, il échangeait vos places rapidement. Il te laissait toujours le dernier bonbon ou gâteau du paquet.

L'autre petite partie de toi, celle que tu essayais d'ignorer mais qui était pourtant bien présente grandissait au fur et à mesure que tes sentiments se développait à son égard. Il n'avait été qu'un moyen de laissé Oikawa aller flirter tranquillement à la base. Tu avais peur, peur qu'il l'apprenne et que tout ça se termine bien que tu ne l'avais même pas voulu à la base.

La remise des diplôme avait eu lieu et tous les trois preniez votre photo souvenir. Sur cette dernière tu souriais, Iwaizumi t'embrassais la joue et Oikawa pris la pose dans son costume d'alien.

Quand Iwaizumi l'a vu arriver dans cette accoutrement, il s'était pris le premier coup de pied dans le dos depuis un long moment.

Vous fêtiez ça maintenant tranquillement avec les terminal de l'équipe chez Oikawa. Tu pris ce dernier à part.

(T/P): Qu'on soit clair, jamais il ne doit être au courant. C'est passé tu as eu ce que tu voulais et j'ai eu bien plus que ce que j'aurais pu l'imaginer. Ce pari sur notre relation n'existe plus.

Il ria mais fu d'accord, fière de voir ses deux amis heureux grâce à lui. Vous vous êtes serré la main pour conclure la fin de ce foutu pari.

Oikawa: Tu vois je te l'avais dis, Iwa-chan est un amant parfait!

Il vit ton regard et ton sourire narquois et cria.

Oikawa: NON JE NE ME SUIS JAMAIS TAPé IWA-CHAN!!

Tout le monde s'est tourné vers lui et Iwaizumi lui lança un boulette en pleine tête.

Iwaizumi: Ta gueule! J'aurais préféré crever que d'te toucher avec un bâton.

Oikawa: Iwa-chaaaaaaan, vilain.