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Le temps passe vite, très vite, trop vite. Vous aviez maintenant 27 ans. Iwaizumi entraînait l'équipe nationale japonaise et Oikawa était maintenant parti en Argentine.

Tu étais un peu heureuse qu'il ne soit plus là, à chaque fois que tu le voyais l'origine de ta relation avec Iwaizumi te revenait en tête et tu ne pu t'empêcher de culpabiliser à chaque fois.

En ce moment tu étais en train de regarder les jeux olympiques à la télé. Japon-Argentine et Oikawa avait gagné.

Seulement quelques heures plus tard tu entendis la porte d'entrée s'ouvrir et des rires sont parvenus à tes oreilles. Tu te retournes pour voir Tooru et Hajime se diriger vers les canapé où tu te trouvais.

Oikawa: N'empêche, tu aurais pu me dire que tu étais marié! J'ai même pas été invité! Méchant Iwa-chan!

Iwaizumi: Fiancés, nuance, on est obligé d'attendre un peu avant d'organiser un mariage digne de ce nom.

Oikawa: Bah, pourquoi?

Tu te lèves du canapé et te place aux côtés de ton fiancé qui déposa un baisé sur ton front en touchant ton ventre arrondi avec un sourire fière. Tu peux jurer voir les yeux de Tooru se mettre à brillés.

Oikawa: Oh mon Dieu!

Il s'approche de ton ventre et te regarde attendant ton approbation pour toucher ton ventre, tu hoches doucement la tête avec un tendre sourire.

Oikawa: Bonjour toi, c'est tonton Tooru.

Tu regardes ton homme qui te rend ton sourire malicieux.

Iwaizumi: En fait, parrain Tooru serait plus approprié.

Oikawa se laissa tomber assis par terre et une larme coula sur sa joue.

Oikawa: C'est le plus beau jour de ma vie!

Il se relève bien heureux et ne réfléchi pas aux mots qu'il va dire, trop de fierté emplissant son corps.

Oikawa: Putain, qui aurait pu croire qu'un putain de pari nous mènerait ici!

Quand il vit tes yeux s'agrandir, il plaqua ses deux mains sur bouche, un regard désolé. Vous vous tournez directement vers un rire qui vient d'à côté de vous.

Iwaizumi: Vos têtes sont hilarantes. J'suis au courant. Vous n'étiez pas discret quand vous avez mis fin à ce fameux pari. J'vous en ai voulu, vraiment. Mais à l'époque j'ai relativisé en me disant que ça m'avait permis de vivre une petite histoire auprès de la femme que j'aimais depuis des années. Puis tu ne m'as pas quitté, les années sont passées et j'ai préféré profiter de l'amour que tu m'offrait un peu plus chaque jour.

(T/P): J'suis désolée...

Iwaizumi: Ne t'excuse pas, j'suis vraiment heureux de voir où ça nous a mener. Si ça n'avait vraiment été qu'un pari je suppose que tu ne serais pas là aujourd'hui alors... Relativisons.

(T/P): Je jure que tu es trop pur pour ce monde! Je t'aime tellement.

Iwaizumi: Et je t'aime aussi.

Il sourit jusqu'à ce qu'Oikawa ouvre la bouche.

Oikawa: Au pire, parrain Oikawa serait devenu papa Oikawa si Iwa-chan t'avait quitté.

Iwaizumi: Cette fois je vais te buter; Ferme ta putain de gueule Shitty-kawa!

Voir ton futur mari frapper son meilleur ami t'avais un peu manqué, il fallait l'avouer.

En dix ans tu t'étais vraiment rendue compte qu'Hajime était vraiment l'homme parfait, le tien. Et pour ça, tu remercies encore Oikawa. Même si tu as encore des doutes sur le fait qui ne se soit jamais rien passé entre eux.

Un PariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant