Chapitre 1 : An unexpected life

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( Attention cette histoire comporte des scènes qui peuvent entraver certain lecteurs. Public avertis. Bonne lecture ! )

Jenna

Croirez-vous une histoire aussi sordide ?

Il pleuvait à torrents, un nombre abondant de personne squatter les arrêts de bus, les toiles des marchands ou sous leur parapluie, notamment, moi qui suis frileuse attendez sous cette pluie qui se déchaînait seulement avec ma capuche en attendant son arrivée. Comme je m'y attendais Connor est encore en retard, même si cet être si malfaisant m'a encore envoyé un message pour qu'on se rencontre pour la huitième fois cette semaine je ne peux refuser, quelque chose de différent en lui m'intrigue et ça pourrait peut-être nuire à ma vie. Ça pourrait bien faire plus d'une vingtaine de minutes que je reste planté sur la chaussée, des passants me bousculent pour aller se réfugier, mais malgré ça mon esprit reste embrouiller, par quelle façon encore Connor pourrait me demander mainte et nul service plus absurde les unes que les autres. Après tous les avertissements reçus de ma famille de m'éloigner de ce jeune « effronté » comme l'appellerait mon père. Une envie, non, une attirance pour lui m'empêche de voir clair dans tout ce brouhaha qui circule et bouscule mes pensées. En retrouvent mes esprits je le vois de l'autre côté de la route qui lui aussi est vêtue de seulement une capuche pour se protéger de ce torrent. Mon cœur comme à son habitude en le voyant se resserre à mesure qu'il se rapproche. Pourtant, pour une raison ou une autre je tourne la tête vers un bruit qui devint plus gros en se rapprochant. Il marchait seul sur cette route inondée avec un camion lui fonçant à toute allure dessus. UN CAMION ? La stupeur me prend de court. Je n'ai plus aucun contrôle sur mon corps, il reste figé. En le voyant se rapprocher avec ses grands yeux marron et ses cheveux mouillés qui retombent sur son front, je lâche mes affaires qui tombent dans une flaque d'eau avant de me précipiter sur la route. Mais enfin qu'est-ce qu'il me prend, il n'a jamais fait de bonne chose envers moi ni même avoir une once d'empathie alors pourquoi mon corps refuse de s'arrêter. Je me lance sur lui les mains bien tendues et le pousse aussi fort que mon corps le peu. Rien. Rien ne s'est produit après ses quelques secondes de soulagement en le voyant à terre loin de la route, il était sain et sauf, contrairement à moi. Il me fixe, mais un large sourire s'affiche sur son visage. Mes yeux sanglotés avant même de le pousser je savais que ça se finirait mal. Ce n'était donc pas par sa faute que ma vie s'arrête là, mais plutôt de mon amour pour lui...

Les gouttes une à une tombent sur mon visage, mes oreilles qui bourdonnent au hurlement de passant, de sirène que j'arrivais peu à distinguer, j'examinais aux alentours pour voir s'il y avait des blessés, s'il « lui » était là, mais avec aucun étonnement mes yeux faibles à cette lumière ne le trouvent pas. Un si grand acharnement pour lui mais je me déçois un jour de plus. Mes yeux se closent et la seule chose que je peux percevoir est une vive lumière blanche. Je deviens folle. Quant es ce que ce cauchemar s'arrêtera bon sang ! Je ne sais même pas depuis exactement combien de temps je suis ici. Mais, où ici ? Où suis-je réellement. J'ai déjà imaginée de nombreux scénarios que Connor aurait pu faire sur moi, même si quelques-uns de ses fantasmes se sont produit par pure excitation et sans consentement. Même si cette histoire remonte a quelques mois ses mains sur mon corps, sa voix nonchalante qui prononçait des mots que j'avais à pêne audible à mes oreilles me répugnait et malheureusement cela en devient des cauchemars que je fais depuis bien longtemps...

La lumière du jour qui m'éblouis les yeux est pire que celle qui était blanche dans mon rêve. Je me redresse avec une maladresse que je crut m'effondrer. Sans même avoir le temps de réaliser où j'étais, deux mains se collèrent à moi et quelque larme - que je peux sentir tomber sur mon épaule - se faisait entendre, dans cette pièce qui a ce que je peux apercevoir étaient une chambre d'hôpital.

- Maman ! S'écria la jeune fille que je ne peux malheureusement pas apercevoir, se trouvant dans mon dos, elle est réveillée !

Avec une once de force qui me vient je me décale et je vois enfin son visage. Elia, ma sœur, ses cheveux courts coupés droit noir resplendit à la lueur du jour, même avec de nombreuses traces de larmes scruter sur son visage - qui avait l'air d'être là depuis plusieurs jours - reste aussi belle et éblouissante. Une jeune femme accoutrée d'une robe élégante rouge collée à ça peau finement taillée et son âge assez mûr s'approche avec une démarche assurée avant de se planter devant mon lit. Mais yeux me font tellement mal que je ne peux distinguer cette personne parfaitement, serait-ce ma mère ? Elle m'entoura de ses grands bras et sentait une odeur familière. J'en étais sûr maintenant c'est bien ma mère c'est bien elle, ça faisait longtemps que je ne l'ai pas vu ni même touché avec son travail qui lui prenait un temps monstrueux.

- Jenna qu'est-ce qui t'ait passé par la tête pour te jeter comme ça ! Me cri t-elle soudainement.

Mais la seule réponse que je peux lui donner reste loin, loin dans ma gorge qui refuse une fois de plus de prononcer ces quelques mots qui me hachent l'esprit « aidez-moi, je vous en supplie ». Mais me crier comme ça dès mon réveil n'est pas la meilleure solution. Cela a toujours été pareil la seule façon de communiquer avec ma mère c'est les cris et les disputes, les dernières conversations calmes et chargées de bonne choses remontent à plusieurs mois. Avant l'arrivée de Connor dans ma vie. En y repensant comment serait ma vie actuellement si je n'avais pas, même, jamais rencontré cet homme dont les cauchemars et les mauvais esprits le suivent partout. Il est dangereux nocif pour toutes les personnes qui décident de s'accrocher à lui. J'ai malheureusement vu les conséquences.
À son tour un homme portant une longue blouse blanche - je déduit que c'est un des infirmiers qui doit probablement s'occuper de mon cas - entre et demande de prendre à part ma mère. Ils commencent à dialoguer entre eux un peu plus loin mais ma petite sœur qui se trouve à côté de moi depuis le début - que j'ai visiblement oubliée - commence à me poser tant et tant de questions que je ne perçois plus la discussion qui se trouve seulement à la porte de cette chambre. Elia bien trop intrigué me demanda plus d'attention, me bombarder avec des comment je me sentais ou si j'avais besoin de quelque chose, mais je noie le poisson* (mentir) en lui disant que tout aller bien. Ce n'est pas vraiment un mensonge, une grosse poussée d'adrénaline me monte dans le sang depuis que je me suis réveillé. Au bout d'un long moment que je trouvais interminable ma mère revient, mais sans même me toiser du regard prend mes affaires et les ranges.

- Qu'est-ce que tu fais ? Je peux très bien le faire à ta place avant de partir demain.

- demain ? Commence-t-elle a ricané. Qui t'as dis que tu sortais demain, tes cartons sont déjà tous faits nous déménageons aujourd'hui.

Le choc me prend de court, combien de temps suis-je restais avachi sur se lit, combien de mois peut être ? Je n'arrive pas à l'imaginer. Mais même avec ce mal de crâne et les précipitations, je l'écoute et les suivirent sans même broncher. Après quelques minutes à rassembler mes affaires je les descends avec l'aide de Elia pour rejoindre notre mère qui nous attend à l'entrée de l'hôpital. Ma sœur m'aide à ranger le coffre - fais par mon père vu comment il était rangé - et comme à son habitude ma mère était scotché à son téléphone avec comme toujours plein de client sur les épaules. Mais là c'était différent elle était posté devant la portière de la voiture la main tremblante, un peu trop à mon goût. Elle se tourna enfin vers nous, mais cette fois plus avec son visage d'une femme fière, son visage sangloté et tomber sur son téléphone posé près de ses hanches. Elle ouvrit la bouche pour dire un, non plusieurs mots, mais le choque devait être si grand que seulement s'est mots sortirent, ses mots que tout le monde craints.

-Votre...En bredouillant, votre père est mort...

Elle lâcha aussitôt son téléphone, qui s'écrasa sur le bitume et explose sans retenir ses cris de tristesse. Mon père était mort. Comment cela est-il possible je ne sais même pas depuis combien de temps je ne l'ai pas vu. Notre dernière discussion remonte à deux semaines ? Ou plus ? Le temps qui s'est écoulé met encore inconnu...

NightmaresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant