Chapitre 2 : One brand

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Jenna

Trois jours plus tard, les funérailles de mon père ont commencé. Je sais aussi à présent combien de temps je suis restée en coma dans cet hôpital, trois jours. Cela fait donc un mois et-demi que je n'ai pas revu mon père, vivant. A cause de son boulot qui l'emmène à l'étranger on ne se voyais que très rarement. Mais je n'arrive toujours pas à y croire mais notre seul objectif maintenant c'est de nous éloigner le plus loin possible de cet endroit malfaisant qui nous a tous ruinés, Chelsea.

Les heures ont passé et me voilà engouffrer dans la Ford bleu de ma mère. Nous quittons cet endroit, et, d'âpres ce que j'ai pu constater nous allons habiter dans les alentours de Cleveland - qui était l'endroit préférer de mon père...
La pluie raffolait sur les vitres de la voiture depuis plus d'une bonne heure mais nous voilà enfin arrivées. La bâtisse n'est pas très chaleureuse mais elle ressemble à notre ancien appartement. Je me précipite à l'intérieur et remarque une petite cuisine - on ne pourra passer qu'à deux - assez moderne et un salon assez petit situé à coté d'un couloir où quatre portes sont disposées avec trois chambres assez grandes pour une personne, et une salle de bains agréable à première vue.

***
Après de bonnes heures passées à tout déballer, nous voilà enfin installé dans notre nouveau chez nous. Ma mère a dû démissionner de son travail, et nous a laissés seules un moment le temps de faire les quelques boutiques qui pourraient recruter. Elia ma laissé m'installer dans la plus grande des chambres car comme je cite «Tu mets trop de bazar et ta chambre n'est jamais rangée il te faut un endroit assez large». Je ricane et lâcheun petit sourire amusé, en me rappellentque parfois elle devient la grande sœuret que j'en deviens la petite. Je balbutie sur ma chaise devant le tas de paperasses et de devoir à réviser avant la rentrée qui approche à grands pas. Dans trois jours j'entre dans la plus grande université d'art et technologie de la ville. L'envie me presse, mais je n'ai jamais déménagée et la peur de me retrouver seule au milieu de tant de gens que je ne connais absolument pas, me terrifie plus que je ne le pensais.

***

6h30h mon réveil sonne, je me hisse du lit aussi vite que je le peux et me vêtit de mes plus beaux vêtements préparer hier soir.
Un pantalon baggy noir, un tee-shirt se collant à ma peau qui m'affine la silhouette de couleur blanche, je m'attache les cheveux en chignon coiffé et bien évidemment comment de pas pouvoir sortir mes magnifiques chaussures blanches à l'allure élégante mais raffinée. Me voilà prête à tourner une page de cette histoire sordide.

Je dévale les escaliers en courant après que la cloche est sonnée deux fois mais visiblement leur plan de l'université est incomplet. Cinq minutes que je tourne en rond avec trois gros livres assez lourds coincé dans mon bras droit qui commence à faiblir par ma course. Pourquoi fallait-il que le premier jour je me retrouve en retard ? Toujours à la même allure je fonce vers une salle qui me semble enfin être la bonne, mais on moment de tourner je me retrouve au sol. Mes cahiers et mes feuilles éparpillées partout au pied d'un homme qui me regarde simplement avec les mains dans ses poches. Ce moment gênant me parut une éternité car il ne m'a même pas aidé ou proposé de l'aide. Ça ne tas pas traversé l'esprit seulement une petite minute sérieusement. Que leur apprend t-on ici ? Pas la politesse à ce que je vois. Sans avoir le temps de me poser d'autres questions je me précipite immédiatement pour tout ramasser, je suis déjà en retard mieux vaut ne pas l'allonger. Avec aucun scrupule je bousculai l'individu avec mon épaule et me dirige vers la porte. Par tout miracle le prof n'est pas encore arrivé. Je me précipite alors à côté d'une jeune fille blonde et m'assois. Soulagée je penche la tête en arrière épuisée de cette recherche mais mon esprit divague vers l'homme de tout a l'heure. Ses yeux bleus qui me scrutés et ses cheveux ondulés précieusement sur un brun clair étaient resplendissent. Est-il lui aussi dans le bâtiment d'art ou étudie-t-il en bâtiment technologie ? Avant de chercher plus loin ma camarade à ma gauche me chuchota quelque chose.

- Tu es nouvelle ici non ? Je ne t'ai jamais vu auparavant.

L'air interrogateur je penche la tête en la regardant me sourire.

- Oh ! Désolée je m'appelle Teresa et j'étudie dans le bâtiment d'art, en deuxième années. Elle tend sa main et je la serre en retour.

-Jenna, deuxième année aussi, je suis dans le  bâtiment d'art et oui je suis nouvelle dans l'université. Dis-je d'une voix timide.

Son visage affiche un grand sourire. Le professeur fait sont entré et tout le monde pris leurs places, avant de commencer le premier cours dans cette nouvelle université. De toute l'heure j'ai beaucoup parlé avec Teresa, elle m'avait l'air d'être une bonne amie, ce premier trimestre s'annonce bien. Nous mangeons ensemble et elle m'emmena faire une promenade pour bien me situé dans l'école qui était vraiment grande. Ces façades en pierre orangée donnée un air plutôt apaisant et les six étages séparant un côté l'art et l'autre côté la technologie était vraiment beau. Elia pourrait faire ses études ici. Elle m'avait parlé de ça il y a quelques mois que son rêve était de devenir chef d'entreprise.
A peine nous faisons un pas de plus que je peux distinguer l'homme que j'ai bousculée - avec aucun trait de politesse - assis sur un banc avec deux autres garçons s'en doute son groupe de pote aussi mal élevé que lui je présume.

-Qui sont ces trois mecs assis là-bas ? Demandais-je curieusement. Je la regarde d'un air intéresser et reprends,
on dirait des mafieux, rigolais-je après à ma blague.

-Oh ! Ça aurait pu ricane-t-elle. Mais leurs pères sont tous de grands hommes haut gradés, ne t'approche pas d'eux ils sont aussi attardé que des animaux, l'année dernière Drake celui avec le jogging gris a tabassé un mec, il a fini a hôpital avec plusieurs points de suture. Et bien évidemment son père a réussi à étouffé l'affaire. C'est un homme avec un grand pouvoir. On ne joue pas dans la même cour.

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