Mon talon d'Achille

Le destin

Cela fait 30 minutes que j'attends,

Trop la honte,

J'étais contente que personne ne soit là pour voir que j'ai attendu un mec dans un couloir à moitié sombre.

Encore 10 minutes et je m'en vais,

Pourquoi fallait -il qu'ils prennent autant de temps, le cours devait finir à 18h30, pas plus.

Pour éviter de perdre le peu de patience qui me rester, je me lève pour faire les 100 pas,

Lorsqu'un brouhaha d'élève se fit entendre dans le couloir au même moment,

C'était la porte de la classe qui, ouverte, libère la cinquantaine d'étudiants, tous pressé de partir.

Heureusement, pour moi personne ne fait attention à ma présence, leur libération tardive fut le seul intérêt des élèves.

Je m'avançais lentement, au fur et à mesure que le nombre de personnes restantes dans la salle diminuait.

Je me rapprochais de l'ouverture et je jetai un coup d'œil dans la pièce vide.

Enfin presque,

Je vis Julius et son professeur, en pleine conversation.

Je les observais un moment, ne comprenant pas le fil de la conversation,

Lorsque le prof se tourna vers moi et dit

"Si tu souhaite obtenir d'autres informations, viens à mon bureau demain matin, je vais te laisser toi et ta petite amie.

En entendant ces mots, on eut tous les deux le réflexe de se regarder.

j'avais cru voir, pendant un moment, de l'étonnement sur son visage.

Le professeur sortit en premier de la salle et nous rappela d'éteindre la lumière avant de partir,

On restèrent immobiles quelque secondes, lorsqu'il brisa enfin le silence.

"Pourquoi tu m'as attendu ?

Sa phrase sonna comme un reproche,

Son visage n'exprimait pourtant rien,

Je n'arrivais pas à savoir si c'était le fait de l'avoir interrompu avec le prof ou de me voir tout simplement qui semblait l'embêter.

Cependant, je reste déterminé.

-Une petite amie n'a pas le droit d'attendre son copain ?

C'est la première phrase qui me vient dans la situation,

Un peu d'humour , ça ne fait pas de mal.

Je termine ma phrase avec un sourire digne de la petite amie idéale .

Il resta silencieux, ça n'avait pas l'air de faire effet.

Le silence devenait tellement pesant, que je me mis à déblatérer de nervosité tout ce que je voulais lui dire.

-Je voulais te parlais, à propos de l'histoire avec Eugène...

Je lui parlais du Quiproquo, de l'attitude d'Eugène envers moi qui n'était absolument pas réciproque et de la fausse relation qu'il avait inventée afin de l'éloigner de moi. Lorsque j'eu terminé mon monologue, il me dit calmement,

-C'est bon t'as fini la ?

hein,

-J'aime pas discuter de ce genre de chose ici, ajouta t'il.

-euh ... ok,

Je lui expliquais ce qui l'avait rendu totalement méconnaissable pendant 2 semaines et c'est ça sa réaction ?