Désir

29 1 0
                                    

Elle restait immobile devant moi,

Elle ne s'attendait surement pas à ses mots,

Moi non plus.

C'était la première fois que je les prononçais à voix haute,

Etais -ce trop tôt pour le dire.

Putain,

Je veux juste qu'elle pense à moi au lieu de me parler de Eugène,

Pourquoi avait-il eu le droit de se rapprocher d'elle et pas moi.

Son silence allait me tuer.

Le mien commençait à être pesant

Et même si je sens que je pouvais en dire plus

je me contentais de garder le silence.

Et d'essayer de trouver dans ses yeux une réponse,

Un signal qui me dirait d'arrêter de me retenir, et de la prendre dans mes bras.

Si seulement elle savait,

Le nombre d'insomnies que j'ai eu à cause d'elle.

Je pense que j'aurai du mal à me contenter juste d'une réponse.

J'avais besoin plus que des mots,

Car rien n'en se moment,

Ne pouvait étancher

Ma soif de la prendre dans mes bras,

Seulement, je n'ai reçu que des mots.

"Je pensais que tu étais enfin colère avec moi avec ce qui s'est passée avec Eugène-

Je pris sa main pour retenir la mienne

-S'il-te-plait, ne parle plus d'Eugène avec moi".

Il lui prends toute son attention, ce n'est pas possible.

Et je la vois encore réfléchir.

Après tout ce que je lui ai dit.

Mais cette fois ci, c'est moi qui avait sa main dans la mienne,

Et je ne comptais pas la lâcher

Je me rapprochai d'elle et serra son poignée.

Puis dit,

"Ecoute tout ce que je veux, c'est que tu oublie Eugène, je m'en fou de ce type, concentre toi sur moi, Miss.

Elle ne répondis pas tout de suite

-Cela fait longtemps que... tu ne m'a pas appelé comme ça,

-Si tu le veux, je t'appellerais comme ça tous les jours.

Juste donne moi la chance de le faire."

Elle m'examina de ses yeux noirs soudain pétillants.

Son regard descendit

D'abord sur mes yeux,

Ensuite mon nez,

Mon mentons

Puis ma bouche,

Ce fut le signe,

Elle avança vers moi, se mit sur la pointe des pieds

Et m'embrassa

Ses lèvres étaient comme je l'avais toujours espérer, parfaites.

Je lui rendais son baiser avec plus d'ardeur qu'elle n'en a mis.

Je la sentis vaciller,

Alors je mis ma seconde main dans ses cheveux et la maintenu contre moi,

Je lui donnais tout,

Mon amour, mon coeur, mon âme,

Je voulais tout d'elle,

Et elle su satisfaire mon désir au même instant,

Notre étreinte semblait durer une éternité,

Puis elle décolla son corps du mien et me dis avec une pointe de désir

-Si tu en veux plus, il faudra attendre demain,

Je souris,

-J'attendrai...

Mon talon d'AchilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant